Fête de Halloween à Hauterive

Cette fête, dont le nom Halloween est une contraction de All Hallows Eve, soit la veille du jour de tous les saints, a lieu le 31 octobre. L’origine de cette fête remonte aux Celtes (il y a 2000 ans) qui fêtaient la fin de la récolte et le début de l’hiver à cette même date. Pour eux, cette nuit-là, les esprits revenaient sur terre et afin d’effrayer ceux qui étaient mauvais, les habitants se déguisaient avec des peaux d’animaux et sculptaient des visages sur des navets. Et alors, les citrouilles ? se demande-t-on. Eh bien ce sont les Irlandais émigrés aux États-Unis qui ont trouvé que la citrouille était plus grande et plus facile à sculpter ! J’ajoute que la notion de « veille » a été introduite lorsque le christianisme s’est répandu et a introduit la Toussaint, le 1er novembre, qui en anglais est la All Hallows Day , voilà comment on passe de l’une à l’autre… Si quelqu’un a une meilleure explication que le résumé que je viens de présenter, je suis preneuse.

C’est le comité de l’association Fête des Vendanges qui m’a invitée à participer avec mes maquillages à l’après-midi de Halloween qu’ils organisent depuis trois ans à la maison de la fête des Vendanges à Hauterive. C’est un concours de circonstances un peu étrange qui est à l’origine de cette invitation. Mais, l’étrange fait partie de Halloween et donc tout est bien qui finit bien ! Je remercie Naveen Begni de son geste.

Avant de faire un florilège des quelques photos que j’ai eu le temps de prendre et que je présente dans un montage à ma façon, j’aimerais dire que j’ai fait connaissance de l’équipe organisatrice et que le courant est passé ; on était sur le même bateau, pour ainsi dire. De plus, j’ai vu à l’oeuvre une vraie équipe où les générations ne font qu’un : des parents, des ados et des enfants. Chacun faisait quelque chose. À un moment donné, Joëlle Sandoz collait les fameuses toiles d’araignée de Halloween d’une façon très méthodique, je l’aidais je ne sais plus comment et on a eu besoin de bande collante supplémentaire. Maxime, le neveu, 12 ans, est arrivé, a détaché plusieurs morceaux et les a collés sur le bord de la chaise sur laquelle sa tante était montée. Il a été d’une efficacité incroyable. Je suis restée un moment suspendue dans le temps parce que j’avais l’impression que les gènes familiaux qui les unissaient dansaient dans l’air.

Mon affiche :

Pour faire des maquillages aussi élaborés que ceux qu’on y voit, il faut du temps. Pour un visage complet, cela peut prendre deux heures afin d’éviter que les couleurs se mélangent et pour laisser aussi du temps à l’imagination de faire son chemin… Je ne fais jamais un plan d’avance ; j’y vais, me laisse guider par ne je sais quoi et cela fait un tout. Lors de cette fête, la question de savoir ce que j’allais faire n’a pas manqué. Certaines personnes, les enfants sont des personnes, veulent marcher sur un terrain connu et je ne peux que dire : je me laisse inspirer par ton visage et si cela ne te plaît pas, on peut vite l’enlever parce que j’utilise des peintures à l’eau. Je n’ai pas eu à en enlever.

Dans le cas présent, celui de Halloween, je suis limitée en quelque sorte, je dois utiliser un thème, mais une fois la chose entrée en moi, la liberté est là . La photo de l’affiche avec la toile d’araignée autour des yeux n’est pas la mienne. Comme j’ai essentiellement eu des enfants, il est évident qu’on ne peut leur faire un tel maquillage. J’ai quand même fait des toiles d’araignée et ai expliqué aux enfants que l’araignée fait un fil que bien des fabricants de textile aimeraient reproduire tellement il est souple et résistant ; de plus, la toile attrape bien des insectes, soit des choses utiles. J’ai fait un parallèle avec le cerveau qui « attrape », s’imprègne d’informations utiles dans la vie et cela a marché ! J’ai vu les yeux des enfants briller et cela vaut bien des choses.

Faits intéressants. Cette fête n’a pas de but commercial. C’est Raphaël Sandoz qui me l’a expliqué. Ceux qui y travaillent sont des membres de la commission Événementiel de la fête des Vendanges et des bénévoles. Je trouve cette démarche très intéressante dans un monde où la plupart des gens ne font que courir après l’argent. Je suis touchée et me sens proche de toute l’équipe. Nous n’avons pas eu du temps pour discuter afin de faire connaissance, mais le fait de les voir travailler et de montrer comment je travaille a été l’équivalent d’un passeport. De plus, vendredi soir, après la préparation de la salle et samedi après le rangement de la salle, j’ai été conduite en voiture à la maison. Je me suis sentie comme une reine ! Je dois aussi remercier un inconnu : samedi, pour me rendre à la salle, j’ai pris le bus avec mon matériel – assez important et lourd, mais, je me suis trompée de ligne et suis arrivée aux piscines… J’ai arrêté une voiture et ai demandé au conducteur où je devais aller pour prendre le bus. Il a réfléchi un instant, est sorti de sa voiture et m’a dit qu’il allait me conduire à la salle. Il s’était demandé ce que je faisais au bord de la route avec tout mon matériel… J’en reviens très souvent à la comptabilité de la vie, celle où l’on ne rend pas directement le bien à celui qui vous le fait, mais je suis très reconnaissante à ceux qui m’aident.

Encore des remerciements. Je les adresse aux trois enfants de 12 et 13 ans qui ont bien voulu me prêter leur main pour… me faire la main… tout au début de ma prestation. Là, je touche un autre thème qui ne cesse de tourner dans ma tête : on dépend toujours des autres, plus grands ou plus petits.

Hauterive… Lieu qui m’est devenu cher parce que feu mon ami, André Oppel, ancien directeur du Centre culturel neuchâtelois et constructeur de chars à la fête des Vendanges y a vécu ; lieu aussi où j’ai maquillé pendant des années à la fête d’Automne et où je suis retournée depuis quelques années grâce à l’invitation de Sylvain Villars qui m’a appris que la population d’Hauterive était altaripienne. J’aime le français et chaque fois que j’apprends un mot c’est une joie. Cette fois, j’ai été à Hauterive mais dans le bas… Je me demande si la population a un autre nom…

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur cette fête, voici le site : https://fete-des-vendanges.ch/

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Mains bijoutées-Swarovski

Qui dit Swarovski, dit de très beaux bijoux en cristal fabriqué. Sa composition (sable, quartz et minéraux) est tenue secrète. À l’origine de ce qu’est devenue la marque connue, on trouve Daniel Swarovski, né en Bohème, région célèbre pour son cristal. C’est en 1892 qu’il conçoit une machine pour fabriquer son cristal et en 1895, il va s’installer à Wattens, dans le Tyrol, parce que c’était un endroit présentant de grands avantages : un cours d’eau qui lui fournirait de l’énergie hydraulique et un chemin de fer qui reliait les principales capitales européennes : Paris, Prague, Vienne et Moscou. Tous les ingrédients étaient réunis pour que le l’aventure de D. Swarovski se mette en route.

Comment est né cet article : je suis allée à Paris pour suivre un cours et lors d’une promenade le long de l’avenue des Champs-Élysées ai aperçu une pagode dorée avec l’enseigne Swarovski tout près de l’Arc de Triomphe. J’y suis entrée et ai été chaleureusement accueillie par le personnel qui m’a informée que la boutique que je connaissais sur l’avenue se faisait une beauté et qu’en attendant la fin du traitement, ils s’étaient installés en ce lieu. J’ai commencé la visite et tout à coup ai vu un jeune homme qui portait de magnifiques bijoux Swarovski aux doigts. Il était de la maison. Je lui ai demandé si je pouvais prendre ses mains en photo et il a été d’accord. Voici le montage de ses mains bijoutées :

Le modèle et les bijoux Swarovski. Comme on le voit, le modèle et les bijoux ne font qu’un. Je vous laisse admirer.

Au sujet des bijoux Swarovski. Ils ont une qualité qui me fait fondre : ce sont des bijoux qui ont une très belle allure, qui font penser à quelque chose de luxueux mais à des prix abordables. Je pense qu’il existe de très belles choses en ce monde, qu’on peut avoir de très beaux gestes envers les autres sans que cela coûte cher. J’aime aussi les traditions et cette marque en transmet.

J’aime l’histoire et j’aime les mots : je vais essayer de parler du verre, du cristal et du strass. On le sait, celui qui sort du lot est le cristal et dans le domaine des bijoux c’est le cristal Swarovski qui l’emporte. (à suivre)

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