Cinderella, sudoku and life : which common points ?

VERSION FRANÇAISE ICI

I am fascinated to see how many common points one finds in so different domains as such mentioned above !

Cinderella. Iteach a course called « Body and Mind Workshop ». It is about life and the way we look at it. But on the background there is the following leitmotiv : in order to be able to go the the prince ball, one needs an invitation ; in order to attend the invitation, one needs a proper dress ; in order to have the appropriate dress you need to have enough money to buy it or to to make it yourself. You also need the accessories that go with it ; before you wear it you must have taken a bath and so on. Once you have all that, you can attend the price ball.

Sudoku. Well, if we have a game grid, we cannot just say : « I want to till this line or that square fors ! » One has to find the logic that induces us to suddenly find the beginning of a line or square, then the same logic drives to to another part of the grid and only when things are ready you can finish the line or square we started with. A sudoku party is not like we want, but once we find the logic we can have a whole.

Life. It is the same with life. It is not what we want that necessarily comes, sometimes even, comes what we wouldn’t like ! It can be that what we want is not good for us or that it is too early for it. Sometimes we also change our minds and life presents us other opportunities, other paths more flowery and sunny than those we would have chosen. Sometimes it is life that drives us from here to there. In the end, life makes also a whole. A More over, if Cinderella is a story in a book, sudoku a game in a grid, all information we get in this life fills our body, our cells. We don’t always thik about this aspect. This whole fills us and we take it with us when we leave this world. Never mind is we don’t believe in a spiritual dimension, it is enough to think « matter », all matter has a memory, a frequency.

The common point between this three domain is that we have to go to the end in order to have a whole. They all present difficulties in order to achieve unity ; but the most difficult by far is life, as it takes a whole life in order to have a whole picture. One cannot say ; »I stop for a while », as our time dimension never stops in our world. Cinderella tale, we can read it for a while and put it aside ; a sudoku grid, we can just give up, but life is our challenge, our stake. The joy when Cinderella meets her prince, the pleasure we have once we have completed a grid, the peace and happiness one must have when we know we have let the life were supposed to…

I could finish the article here, but I think it is important to mention some keys we have at our disposal in order to overcome life difficulties, hindrances. If we read the life of some famous people, if we listen to people around us, and if we pay attention to our way of acting, there is often « intuition ». It is a guide. Very often doubt and fear impeach us to follow it. Further on, there is the role of thought and I had the chance to meet the physicist Jean-Pierre Garnier Malet (link at the bottom of the text) who treats the subjetc very well ; everything we do and think has repercussions, all what we to to others, all what we think of others, all what we do to ourselves, all what we think about ourselves has an effect, absolutely everything and as we constantly are having new cells that we fill in with our memories… I leave the the final word to you.

Links:

Conversations de rue en patchwork.3

J’aime parler avec les gens. Les mots partent sans que j’y pense.

1. Des pianos à vendre à Fr 50.- par mois. C’est l’annonce que je viens de voir à la vitrine de Hug Musique Neuchâtel. Je me dis qu’elle doit intéresser bien des gens. Plus loin, je croise un monsieur de haute stature, cheveux blancs. On sait plus ou moins qui est l’autre. Je sais qu’il est lié à la maison Hug. Je lui dis :

  • Ainsi, vous vendez des pianos à Fr 50.- par mois ?
  • Comment ?
  • Les pianos…
  • J’ai joué du piano, mais maintenant mes mains… je jouais, mais mal.
    • J’esquisse un sourire.
  • Elle se moque de moi parce que je jouais mal !
    • Je rigole franchement.
  • Mais elle se moque de moi.
  • Pas du tout, c’est parce que vous êtes modeste.
  • Comment avez-vous deviné mon jeu ?
  • Je ne sais pas, il y a des choses que je sais sans pouvoir les expliquer.
  • Vous êtes observatrice. Je vous avais jaugée depuis longtemps. Au revoir.

Le verbe « jauger », c’est tellement joli. Je ne l’accolais qu’au monde de l’automobile. Ce monsieur, que j’ai croisé pendant des années sans rien lui dire sauf une fois ou l’autre « bonjour », vient d’entrer dans mon monde. Cela me remplit de bonheur (la prochaine fois, je lui demande son nom).

2. Conversation télépathique et gestuelle avec une enfant. Je suis dans le bus et une maman entre avec une poussette où il y a deux enfants, l’un presque sur l’autre. Elle prend l’enfant de dessus et l’assied sur un banc du bus puis remet mieux en place le plus petit. L’enfant sur le banc est une très jolie fillette qui une fois assise s’accroche à la barre qui empêche les passagers de tomber lors d’une secousse. Une fois qu’elle est bien installée, elle me fait signe qu’elle a tout ce qu’il lui faut. J’empoigne la barre qui est devant moi et on est à égalité. La fillette me sourit. Comme je suis assise près de la porte, j’ai plutôt une double barre horizontale et une verticale ; je peux donc me tenir de deux façons et je m’accroche alors à la verticale, puis, je joue et me tiens tantôt à l’une et tantôt à l’autre. La fillette sourit encore, regarde autour d’elle et voit que sur la paroi du bus, à sa droite, il y a une sorte de manette et s’y agrippe. Elle me regarde en souriant. On est à nouveau à égalité ! On pourrait même dire que dans ce monde, elle et moi vivons la même expérience sans tenir compte de nos différences. En réalité, nous sommes unies. La maman me regarde et par signes je lui dis que la tête de sa fille marche très bien. La maman sourit aussi. J’ajoute :

  • On n’a pas besoin de mots pour communiquer !
  • Elle a aussi appris le langage des signes avec les mains. Cela aide. Le langage est dans les mains.
  • Dans tout le corps, ajouté-je.
    • Il doit s’être passé quelque chose parce que la maman me dit :
  • Elle me dit de m’écarter parce qu’elle ne vous voit plus !
  • Quel âge a-t-elle ?
  • Deux ans et demi.
  • Magnifique.
    • J’arrive à destination et nous nous disons au revoir avec les mains et les yeux. J’ai une nouvelle amie dans mon monde.

3. Je cours à une vitesse de croisière. Je cours le long du lac pour aller me baigner « à ma place ». Je me fais dépasser par une trotinette à toute vitesse conduite par un jeune homme. J’arrive à un endroit où il y a une table entourée d’un banc. Je vois le jeune homme grimper sur le banc, s’asseoir sur la table, poser les pieds sur le banc et sortir une cigarette. La cigarette a l’air d’avoir été faite à la main, elle est d’une couleur verdrâtre, brunâtre.

  • Vous m’avez dépassée pour venir fumer une cigarette ?
  • Oui.
  • Et pourquoi est-ce que les jeunes s’asseyent en posant les pieds sur le banc ?
  • Vous avez raison (et il laisse les pieds pendre).
  • Et qu’est-ce qui fait que vous fumiez ?
    • Je sens que le jeune homme cherche des mots.
  • Vous savez ce que fait la fumée ?
  • Cela empêche de bien dormir, on mange ce qu’il ne faut pas, abaisse le niveau de concentration…
  • Et encore ?
  • Vous introduisez une augmntation de température dans la bouche et à la longue les dents se déchaussent et finissent par tomber ; votre volume respiratoire diminue.
    • Le jeune homme m’écoute et ajoute :
  • Je sais, j’essaie d’arrêter. Mais ce n’est pas facile.
  • Vous faites quoi dans la vie ?
  • Je fais le service dans un restaurant.
  • Trop de stress ?
  • Non.
  • Les collègues, un chef ?
  • Non. Tout se passe très bien dans mon travail que j’adore.
    • Au fond,je n’ai pas besoin de connaître la raison.
  • Vous êtes médecin, psychologue ? demande le jeune homme.
  • Non, je suis économiste, ai une école de danse et me suis tojours intéressée à la façon dont les élèves faisaient tel ou tel pas. Cela dit tellement de choses. Les aider à mieux se comprendre est un plaisir.
    • Le jeune homme m’écoute tout en fumant.
  • Je vais vous raconter une histoire, poursuivis-je.

Je rentrais avec mon ami d’un voyage en Chine et dans l’avion nous avons eu un Chinois à côté de nous. Il fumait. Je lui ai demandé le pourquoi. Il m’a expliqué qu’il avait fait partie d’une série d’étudiants envoyés en URSS lorsque la Chine et l’Union soviétique sont devenues amies. Il étudiait la physique. Chaque année, les étudiants avaient le droit de passer les vacances chez eux. L’Union soviétique offrait le voyage. Le Chinois s’est dit que l’URSS faisait tellement pour lui qu’il ne voulait pas abuser et n’est donc pas allé voir ses parents pendant ses études. Arrive la dernière année, celle où il devait décrocher son diplôme. Mais, voilà que l’amitié entre les deux pays s’est refroidie et que les étudiants ont été renoyés avant d’avoir leur diplôme. Rentré en Chine, il a été envoyé travailler dans les rizières. C’est là qu’il a commencé à fumer.

Je lui ai fait remarquer qu’il s’était puni lui-même. Son champ d’action s’était trouvé réduit à l’extérieur, il n’avait pas pu finir ses études et donc il avait aussi réduit son champ respiratoire. C’était clair.

  • Vous parlez avec beaucoup de sagesse.
  • J’espère que quelque chose aura pris.
  • Moi, c’est Thomas et vous ?
  • Zully.
  • Bonne fin de journée !
    • Je pars puis retourne sur mes pas.
  • J’ai une rubrique dans ma plateforme destinée à des conversations comme celle-ci. Je vais l’écrire…
    • Quelque chose se passe dans le jeune homme. Nous nous sourions et je pars.

4. Conversation dans une fromagerie de la ville :

  • Vous désirez ? me demande un grand et beau jeune homme.
  • Un demi munster (je me dis que la consonance étant allemande, je prononce « mounster »).
  • Un demi munster (et le jeune homme prononce « manster »).
  • Vous prononcerz comment ?
  • Manster, c’est un fromage alsacien.
  • Ah, j’ai appris quelque chose. Merci.
    • Je souris et le jeune homme sourit.
  • Je le dépose dans un cornet ?
  • Non, merci.
  • Alors, je viens vers vous vous rendre la monnaie, dit le vendeur avec un sourire encore plus ouvert.
    • Voyant son amabilité, je melance :
  • Vous savez, du temps de vos arrière-grands parents, quand ils allaient à l’épicerie, ils achetaient 10 centimes de riz ou de sucre et c’était enveloppé dans un cornet (je mime la forme du cornet). Il nous est resté le cornet de glace.
    • Les mots traversent l’esprit du jeune homme.
  • C’est du neuchâtelois.
  • Cela ne fait rien, vous êtes un beau jeune homme et vous méritez d’utiliser un beau langage !
  • Dans ce cas et après un tel compliment, dit le jeune vendeur avec un sourire lumineux, je vous ouvre la porte !

5. Une fois de plus, je cours le long du lac pour aller me baigner. Un cycliste vient en sens inverse. Il s’attend à ce que je me déplace. Il se trompe. À ma grande surprise, je le vois descendre de son vélo, le poser à terre et faire un grand geste avec ses bras et le corps. Je n’ai rien compris et ai continué à courir sur ma ligne droite. C’est après coup que j’ai compris qu’il m’a fait une révérence et cédé le passage. Je n’ai pu le remercier car il était parti.

6. Je me désabille pour aller me baigner et entends un couple discuter dans une langue étrangère que je connais. Ils sont loin mais parlent très fort, surtout lui. Je dois hurler en français à quatre treprises avant que la jeune femme me regarde ; ce n’est pas la peine de leur parler dans leur langue:

  • Combien de kilomètres vous séparent ? Vous parlez vraiment fort !
  • Cela vous dérange ?
  • Tout le monde vient chercher la tranquillité et vous parlez tellement fort…
  • Occupez -vous de votre baignade et (je n’ai pas entendu le reste parce qu’elle parlait en s’éloignant).
  • Vous maltraitez votre propre ouïe ! ai-je hurlé.

Cela m’énerve, ces gens qui vous envahissent dans des endroits aussi beaux et calmes. Tout à coup, le monsieur s’adresse à moi :

  • Excusez-moi, madame !

Je le remercie et mets ma main sur mon coeur pour lui faire comprendre que j’apprécie sont attitude. La jeune dame devrait aussi recevoir mes remerciements car elle a traduit mes mots mais elle ne me regarde pas.

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L’eau dynamisée et les roses

J’achète rarement des roses parce qu’elles ne durent pas longtemps. Deux ou trois jours plus tard, il y a des fleurs avec la tête penchée… L’autre jour, j’étais chez la fleuriste de la gare et nous parlons fleurs. Je lui raconte ma mésaventure et elle me dit que le sachet que l’on trouve dans les fleurs qu’on achète ne contient pas de nourriture mais que son rôle est de lutter contre les bactéries qui s’installent après 24 h dans le vase. Il suffit de les nettoyer tous les jours et de changer l’eau aussi tous les jours.

J’achète une nouvelle fois des roses. Pourquoi ? Pour tester ce que m’a dit la fleuriste ? Non, j’avais une certitude. C’est étonnant comment l’on peut fonctionner des années et des années avec des informations erronées. Mais, je suppose que lorsque l’on m’a dit que le fameux sachet était de la nourriture et qu’il suffisait d’ajouter de l’eau… C’était certainement de bonne foi ou par ignorance. Je ne vais pas faire des reproches ; je ne peux que remercier la dernière fleuriste parce que maintenant, je sais comment faire. Peu après, j’ai vu des roses et je me suis simplement dit que cette fois-ci cela allait marcher. L’expérience a été bien différente des autres fois non seulement parce que j’ai suivi les linstructions de la fleuriste, mais aussi parce que j’ai utilisé de l’eau dynamisée. Que dire… les roses se sont trouvées face à une eau vivante et elles ont bien communiqué !

Roses dans l’eau en début de journée.

En fin de journée !

Je n’avais jamais vu des fleurs boire aussi vite de l’eau.

Huit jours plus tard.

Elles sont magnifiques. J’ai changé l’eau tous les jours, lavé le vase assi et coupé les tiges trois fois en huit jours.

Neuf jours plus tard. Une rose a penché la tête le huitième jour, je l’ai passablement raccourcie et mise dans un verre avec de l’eau dynamisée. Le soir elle était en forme. Ce matin, soit le neuvième jour, une autre a fait pareil. Je l’ai prise en photo, je l’ai aussi raccourcie et mise avec la première devant un miroir. Je lui ai dit qu’elle pouvait voir sa tête et qu’il fallait qu’elle se redresse, son moment pour quitter ce monde n’était pas arrivé. Elle avait sa robe froissée mais encore de belle couleur ! Voici le résultat.

C’est comme pour les réclames à la télévision : à 11 h 52, à gauche, et à 16 h 26 à droite !

Fin de course : les roses ont tenu treize jours bien qu’à la fin j’aie dû les couper et ne garder que les têtes dans un grand plat.

Je remets ça ! J’achète un autre bouquet de roses et refais l’expérience.

L’eau est toujours dynamisée. On voit le verre vide à plus de la moitié après une journée dans la photo de droite.

La vendeuse s’appelle Nicole. Je n’avais pas demandé à Nicole son prénom. Elles sont une quinzaine de personnes à travailler dans le magasin et lors de ma seconde tentative tombe sur elle. Quelle chance ! Il faut dire que j’ai été aidée par une autre des vendeuses parce que c’est elle qui m’a accueillie et qui, après m’avoir écoutée, entre dans l’arrière-magasin et la demande.

Remerciements. Il faut toujours remercier. Chez moi ce n’est pas par politesse, c’est parce que, comme dans le cas présent, Nicole m’a rendu service et qu’il est utile pour elle de le savoir. Je pense que nous dépendons tous les uns des autres et que les services qui nous permettent d’avancer dans la vie sont précieux. De plus, lorsque je remercie et que l’autre personne est contente, il se passe quelque chose de magique à ce moment-là ; c’est comme si on était sur une même longueur d’onde hors du monde compliqué que nous nous fabriquons. Et lorsque Nicole me dit que ce genre d’information lui rend service, je sais que j’ai bien fait de retourner au magasin pour la remercier.

J’apprends d’autres choses encore. Je dis que je coupais les fleurs en biais mais que je notais que les fleurs vendues étaient coupées tout droit. Nicole me dit que si l’on coupe en biais, il y a plus de surface pour l’infiltration de l’eau. Tout à coup, je me dis que c’est logique. Elle me dit aussi que toutes les fleurs qui arrivent en magasin sont coupées, en biais, et que l’on change l’eau tous les jours. Je me dis que les fleurs sont bien traitées. Je ne peux que remercier Nicoleune nouvelle fois pour toutes ces informations. Maintenant, chaque fois que je pense à ce magasin, je sens une joie m’envahir parce que je sais que les fleurs y sont bien traitées.

La notion du temps… Je connaissais bien les anciens patrons du magasin, les Verdon. Maintenant, le magasin s’appelle Aubert Fleurs. Je téléphone aujourd’hui pour demander depuis combien de temps ils ont repris la boutique :

  • Dix ans cette année.
  • Comment ? Dix ans ? C’est là qu’on voit que je ne compte pas les années.

Pour les propriétés de l’eau dynamisée, je vous renvoie aux articles sur Jacques Collin.

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