Danse classique et imagination : travail avec les participants.1

C’est un leitmotif, je propose un cours et ce sont les participants qui lui donnent la couleur !

cette foois-ci, Il s’agit de vivre les mouvements au travers de divers sujets traités : pour cette session, nous avons choisi l’eau ; nous sommes « eau » ou nous « sommes dans l’eau » ou encore l’eau est autour de nous. C’est passionnant.

L’eau. L’eau est un élément fondamental dans notre existence ; si elle représente 60 à 70 % de notre poids, du point de vue des molécules, elles sont à 99,6 % des molécules d’eau ! Il y a des théories qui disent que l’eau est arrivée sur Terre par des météorites, et d’autres qui disent qu’il y en avait déjà. Le fait est que l’eau est curieuse, elle est le seul élément qui en gelant augmente de volume et flotte. Nous le constatons tous les jours et prenons cela pour un état normal, mais c’est l’exception, c’est vraiment curieux.

Voici un personnage devenu « eau ». Il a partout de l’eau, à certains endroits, elle fait des bulles, à d’autres elle est plus condensée, à d’autres encore, elle est claire, et à d’autres places elle est foncée. Selon les jours, le mouvement que l’on fait, elle est comme ceci ou comme cela et c’est ce qui constitue la matière du cours. C’est absolument passionnant !

L’une des participantes s’exprime : « En mouvement, je suis attentive à mon monde intérieur et je cherche à percevoir comment je ressens l’eau en moi. Chaque expérience est différente. En dansant au son d’une musique intégrant le bruit de l’eau, je peux ressentir l’eau soit en moi, soit à l’extérieur de moi, soit je suis immergée dans l’eau ou encore je deviens l’eau moi-même ».

C’est cela même : chacun vit à sa façon un même élément et la façon aussi varie d’une fois à l’autre ou d’une musique à l’autre.

Voici une expérience intéressante vécue lors de la même session sur un même morceau de musique. Il n’y à qu’à lire, il n’y a rien à ajouter :

  • j’entends le bruit des vagues derrière la musique et je perçois un temps maussade avec une mer qui s’agite. Ensuite j’imagine mon corps se remplir d’eau des pieds à la poitrine, comme un verre dans lequel on verse un liquide ;
  • je suis les vagues mais la mer est mécontente, contrariée ; les vagues s’agitent en mouvement de protestation, d’exaspération ;
  • je suis la mer, les vagues s´elèvent de plus en plus haut avec fierté, force et puissance.

Au fur et à mesure des séances :

  • je suis au fond d’un aquarium, immobile ;
  • je suis au fond de la mer et suis une plante qui va dans tous les sens ;
  • l’eau monte jusqu’à la poitrine.

Nous avons introduit des exercices sur les chaînes musculaires et on a deux sensations : celle du corps et celle de l’eau :

  • après la chaîne AL : le côté travaillé est décollé du sol et plus haut que l’autre. Elle sent de l’énergie sur le pouce gauche. Elle sent une vague en elle, la vague va jusqu’en haut, comprend tout le corps. C’est la première fois que cela arrive !
    • une autre fois : appuis très marqués des talons et du bassin. Quant à l’eau : c’est dans un acquarium et l’eau est immobile ;
    • une autre fois, l’eau monte en forme de flammes jusqu’au bassin ;
  • PL, le pied prend racine après un mois de travail. Travail intense des muscles du bassin. Le côté travaillé repose de façon plus lourde sur le sol. Image d’une plage avec des galets blancs, un ponton et de l’eau transparente. Elle voit l’image et est l’image en même temps ;
    • une autre fois, la partie travaillée était plus ancrée au sol. Eau : des vagues qui roulaient bien ;
    • une autre fois encore : il y a eu une pluie nettoyante purificatrice sur le corps ;
  • AM. Ici il s’est passé quelque chose d’intéressant. J’ai voulu demander comment se sentaient les épaules, puis je me suis dit que ce n’était pas la bonne chaîne musculaire et je n’ai rien dit. La première chose que la personne dit c’est : « Mes épaules sont ouvertes ! » C’est ce qu’on qppelle de la synchronicité. Nous en sommes étonnées et mais on est aussitôt émerveillées. Quant à l’eau, elle sent une pluie comme si elles sortait d’un tuyau au-dessus d’elle ;
    • une autre fois : le tronc était ancré. Quant à l’eau : elle est une plante dans l’eau.

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Danse classique et imagination. Annonce du journal Arcinfo, 2022.

Remerciements très spéciaux au journaliste David Maccabez qui a présenté mon activité dans l’édition du 18 février 2022 d‘Arcinfo. Il en fait l’annonce lors de la reprise des activités sportives de Midi Tonus, Service des sports de la Ville de Neuchâtel, après la période de restrictions sanitaires dues à la pandémie.

Remarque sur la typographie : dans le titre, le nom du journal de Neuchâtel devrait être écrit en italique, mais le logiciel de cette plateforme n’en donne pas la possibilité. Il est limité à plusieurs autres égards. C’est dommage, parce que les gens lisent et copient en pensant bien faire… Vous aurez remarqué que dans le premier paragraphe Arcinfo figure en romain, vous l’avez deviné, c’est parce que le reste du texte est en italique. Dans le corps d’un article on peut jouer avec les polices, mais pas dans le titre.

Voici l’article :

Le cours apparaît au milieu du texte et surligné en couleur pêche.
Suivent les renseignements pratiques pour Neuchâtel et la signature du journaliste avisé.

Remerciements au journaliste pour avoir mis en exergue mon cours. Je trouve aussi intéressante la façon dont il rédige le libellé. Dans mon cours, je conserve les mouvements purement classiques, ceux qui suivent l’école russe mais que je fais vivre au travers d’éléments comme l’eau, le vide, la chaleur, le vent, etc. Il s’agit de voir comment le participant vit ces éléments dans son corps. En lisant la description de David M., je me dis qu’il a aussi raison. C’est vrai, si la personne qui vient au cours a réussi quelque chose dans son travail, a résolu une affaire privée, la façon dont il vivra l’élément choisi en aura la couleur. Si la personne a quelque chose qui n’est pas résolue et le préoccupe, il y a de fortes chances que cela ressorte dans son ressenti. Alors, je remercie le journaliste qui a apporté un éclairage inattendu et pertinent.

Sous peu, il y aura un article sur les expériences vécues dans ce cours. Là, nous aurons un trésor parce que si un pas de danse classique n’a qu’une seule forme correcte, les ressentis sont tellement variés que j’en suis parfois émerveillée.

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Autres cours donnés dans le cadre de Midi Tonus :

@3m.ossature au Jardin botanique de Neuchâtel !

Une fois de plus des pans de mon histoire s’unissent pour faire une toile unie. C’est une impression assez fantastique de voir ce mouvement, c’est comme des notes de musique qui tout à coup font un morceau ou comme des pas de danse qui tout à coup font une danse harmonieuse sans que je fasse quoi que ce soit pour cela.

Je raconte dans l’article Le Jardin botanique de Neuchâtel hérite de livres d’André Oppel comment j’ai fait la connaissance de son directeur, M. Blaise Mulhauser. Je laisse chacun méditer sur la façon dont les choses se sont mises ensemble. Pour moi, c’est inespéré et beau.

Voici que le journal de la VIlle a l’amabilité d’annoncer l’activité :

L’expérience : cela fait quelques années que je donne ce cours au sein de Midi Tonus et je suis toujours émerveillée de la gamme de ressentis et d’images qui surgissent à chaque fois que de nouveaux participants le suivent. Voici comment elle s’est passée au Jardin botanique.

Liens vers :

Liens vers des articles en relation avec @3m.ossature :

Fête de la danse à Neuchâtel 2022

La vie reprend son cours !

Samedi 14 mai, je propose trois cours qui ont lieu au Théâtre du Passage. Voir bref descriptif un peu plus bas et l’horaire de tous les cours en fin de texte.

Dimanche 15, je présente deux danses : Au temple, une danse qui se déroule à l’intérieur d’un temple et Approche !, un tango.

Atelier de mouvement pour le corps et l’esprit, de 11 h à 11 h 45 : ici les participants interprètent ou jouent avec un poème inspiré des haïkus. Voici un extrait de l’article que je lui consacre  » En alliant mouvement, histoires de vie, visualisation, cheminement et transformations, l’interprétation d’un poème nous permet de communiquer avec nous, notre propre histoire, nous y promener en la voyant différemment. Le fond de l’affaire étant la pensée ». Ce cours s’adresse à des adultes.

Danse classique et imagination samedi 14 mai, de 12 h à 12 h 45 : il s’agit de vivre les différents mouvements de la danse classique au travers de divers sujets traités : l’eau, le vide, les cellules, etc. Ce cours s’adresse à des adolescents et adultes.

La valse comme chemin de vie, de 17 h à 17 h 45. On le sait, la valse se danse à deux et nous vivons tout le temps à deux, ne serait-ce que l’environnement et nous, le vendeur et nous, la vie et nous. Il s’agit de danser sur un même rythme ou il y a disharmonie, il s’agit de tendre vers l’union, l’unité, le Un. Ce cours s’adresse à des adultes.

Voici le papillon officiel des cours : pour lire tout le texte, déroulez le menu en glissant le curseur sur l’image. Je figure une fois en jaune, puis en vert et pour finir en blanc. Quand on parle d’alternance… Le sujet est aussi traité pendant les cours ; en fait, tout est prétexte à interprétation, c’est nous qui en sommes les auteurs ; sujet passionnant !

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Jacques Collin : rencontre particulière 19.4

En cours

Ayant besoin d’éclaircissements, j’ai saisi l’occasion qui s’est présentée pour aller revoir Jacques. Nous avons passé près de quatre jours à discuter de son premier livre et de ce qui en découle pour les uns et pour les autres. Cette rencontre est une sorte de récompense pour moi.

Dédicace. Voici ce que Jacques dit de son livre. Il ajoute un mot pour moi. Je suis très touchée, car c’est moi qui le remercie d’avoir écrit des choses si intéressantes sur l’eau et d’avoir mentionné tant de chercheurs restés dans l’ombre. C’est un privilège que de pouvoir rappeler ce qui a été fait. Il n’est pas inutile de souligner que ce livre a été publié en 1993. Jacques fait partie de ceux qui ont promu des idées qui aujourd’hui nous semblent aller de soi. Je me permets de le saluer au nom de tous ceux qui utilisent ces notions mais qui ne savent pas toujours le trajet qu’elles ont parcouru.

Inspiration. Jacques a raison de parler d’inspiration, car c’est tout à fait cela. Je me suis inspirée, sans m’en rendre compte de ses livres. En fait y a deux sortes d’inspirations en l’occurrence : la première s’est traduite par le désir de donner une meilleure mise en forme aux livres de Jacques où des coquilles se sont glissées et où parfois la pensée est allée un peu vite pour des raisons circonstancielles. J’aime faire ce genre de travail et je considère que c’est une chance que de pouvoir mettre en valeur ce qui mérite de l’être. Jacques est tout content que je le fasse. La seconde est due à la pandémie qui a quelque peu rasé mon école de danse ; je me suis vue obligée d’inventer un nouveau cours. Il s’appelle « Danse classique et imagination ». Dans ce cours, les participants sont invités à faire les mouvements traditionnels tout en imaginant que leur corps est rempli d’eau. C’est après avoir mis tout en place et en reprenant le livre de Jacques que je me suis dit que j’avais traduit ses mots à ma façon. Et cela donne des résultats très intéressants car les gens ont tous une manière différente de vivre les mêmes choses. Le but est de faire comprendre que nous sommes réellement constitués, à 60 – 70 % d’eau et que cette dernière a un rôle essentiel dans notre vie. Ensuite, je vais plus loin, parle de la composition d’une molécule d’eau, d’un atome d’hydrogène et reprends ce que je rapporte dans le troisième article sur Jacques, à savoir que nous sommes essentiellement du vide. Tout cela permet de relativiser ce que nous croyons être.

Une nouvelle fois, la toile de mon monde voit unis des pans apparemment séparés de mon histoire : celui de la danse et celui de la révision de textes. J’ai confirmation de la chose par Chambaron (nom de plume) mon cornac dans le monde de la révision de textes, car je lui raconte la chance que j’ai de retravailler les textes de Jacques qu’il traduit par « Une nouvelle orientation pour votre carrière, la Danse avec les mots ! ». Chambaron est doué pour ce genre de formules.

Les chercheurs cités par Jacques. J’ai dit à Jacques que j’allais écrire le nom de tous ceux cités dans ses livres et il a trouvé que c’était une bonne idée parce que les uns se nourrissent des autres ; les premiers (Liste en préparation, le nom du chercheur sera agrémenté de quelques mots expliquant comment Jacques l’a rencontré) :

La liste ci-dessous devient illisible. J’en fais un tableau Excel. Au moment de la rédaction, Jacques n’a pas pensé que j’allais faire un article sur ma plateforme et n’a pas pensé à mettre un prénom ou à préciser d’autres informations. Si vous avez des compléments, je vous prie de me les communiquer afin de compléter les données. Merci d’avance.

Liste des auteurs par ordre de parution dans « L’Eau – Le miracle oublié » : Pierre Bressey, médecin, (?)p. 96 ; Mary de Bunsen ( ?) p. 103 ; Otto-Heinrich Warburg (1883 -1970), médecin, physiologiste et biochimiste (p. 112) : L.-C. Vincent, professeur (p. 113), professeur Richard ( ?) page 113 ; Jeanne Rousseau, médecin (p. 116) ; ; Lucien Rougeon, bioélectricien (. 116) Ernst Hartmann (1915 – 1992) médecin qui mit en évidence ce qui est devenu les « nœuds Hartmann » (p. 118) ; Jean Picard de Moulins (p. 119) (?) ;Dr Valnet (p. 119) ; Jacques Benveniste (1935 – 2004), médecin et immunologiste ; p. 138 ;  Ahmès Chaoui thèse de doctorat à Lilles le 22 juin 1988 ; (p. 139) ; Eric Gardes , interne en pharmacie 12 déc, 1988 (p.139) ; Emilio del Giudice (1940 -2014), physicien italien (p.140) ; Giuliano Preparata ( 1942 – 2000), physicien italien(p. 140)  ; Jean-Marie Pelt (1933 -2015) (p. 140), botaniste ; Philippe Lazare 1936 – ), directeur général de l’Inserm, statisticien et  acteur important de la politique de recherche en France (p. 141) ; Ilva Prigogine (p. 143) ; David Bohm (1917 – 1992), physicien qui a apporté d’importantes contributions à la physique quantique (p. 143); Rupert  Sheldrake (p. 143) ; Burkard Heim (1925- 2001), physicien (p. 143)  ; Isabelle  Steigers (p. 143); Etienne Guillé (manque l’accent ! p. 143) (1937 – 2018) ; F. Basile (p.143) ; Fritz. Albert Popp(p. 143)  ; Vecci  (p. 144) ; Jean-Pierre. Garel, maître de recherches CNRS  (p. 144) ; Luc Bige Piccardi (p.144) ; Giorgio Piccardi (p. 149) ; Marc Henry, professeur UPMC, Paris, (p. 154) ; Dr Hahnemann (p. 163) ; Burkhard Heim (p. 163) ; W. Ludwig (p. 164 ; Dr R. Morell (p. 164) ; Erenfried Pfeiffer, agronome  (p. 169) ; Jean-Pierre Garel ( p. 170) ; Marie-Françoise Tesson (p.172) ; Ludwig von Bertalanffy, concepteur de l’ « analyse globale des systèmes » (p. 175) ; Stanislas Bignand, radiesthésiste qui a inventé un condensateur qui détournait les ondes nocives et renforçais les autres (p. 183). Selon certaines sources il avait dynamisé l’eau et serait le précurseur de Marcel Violet ; Pascal Duvet ; Henri Recipon ; C. Luu et D. Vinh (p. 202) ; Corentin Louis Kervran (nom mal écrit p. 207) (1901 – 1983), biologiste , Krisnan Lal (p.209) ; Claude Bernard, biologiste (p. 210) .

En bref, tous ces scientifiques soutenaient que « la matière et l’esprit sont deux faces d’une même réalité ».

Alors quelques mots sur les uns ou les autres (à compléter lors de la visite de Jacques chez moi cet été) :

  • Jacques Benveniste : rencontré lors d’une conférence qu’il a donnée dans un centre à la rue Vaugirard, Paris. L’homme se sentait prisonnier dans la science matérialiste. Il disait qu’on ne pouvait expliquer l’esprit par la matière. Il avait un regard perçant, des yeux pétillants et il avait une bonne tête. Il a été content de savoir que Jacques le comprenait et écrivait sur le sujet. Il a aimé L’Eau – Le miracle oublié ;
  • Marcel Violet : s’il a pu lancer l’agro-biologie en France c’est parce que de Gaulle s’était arrangé pour mettre des terres à sa disposition et qu’il puisse utiliser de l’eau dynamisée. De Gaulle était, chose peu connue du public, un être initié. C’est sa femme, Yvonne de Gaulle, qui avait présenté Jacques à Marcel Violet. Je suis très contente d’avoir ce genre d’information, car je suis une admiratrice de de Gaulle. Toute l’industrialisation de la France s’est faite sous son « règne » et, en tant que représentant de son pays, il n’était ni de droite ni de gauche, il était le président de tous les Français. Il a vraiment toute mon admiration. J’ai parfois entendu une phrase que l’on prête à de Gaulle lors d’une visite au CNRS en 1965 : « Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche ! ». Or, en cherchant sur la Toile, il semble qu’il n’en soit rien et, le journaliste, Pierre-Carl Langlais de L’OBS précise : « … sitôt la Ve République installée, le Général s’engage dans une politique de recherche extrêmement ambitieuse. Le premier septennat reste considéré comme un âge d’or de la recherche française. De 1958 à 1960, le budget du CNRS augmente de 75% ; de 1958 à 1962, les effectifs de chercheurs passent de 3 000 à 3 800 (chiffres de Denis Guthleben, « Histoire du CNRS de 1939 à nos jours », éd. Armand Colin, octobre 2013) ». Je mets le lien ici. J’ai essayé de joindre le journaliste mais sans succès. L’article correspond bien à l’image que j’ai de de Gaulle.

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@Articulations – jouons avec elles. Groupe.4.1

Je le dis dans le descriptif de chacun de mes cours, ce sont les participants qui enrichissent le cours avec leurs remarques, leurs affinités, leur monde.

Notre ossature. Il est clair que nous sollicitons tout le temps notre corps et que tout s’y inscrit, même lorsqu’on n’en a pas conscience. Une bonne nouvelle nous est donnée ? Voilà que nous nous sentons légers, une « mauvaise » nouvelle arrive ? On se ferme, on se crispe, on dit des mots ou on les pense. Tout cela s’inscrit dans le corps. Alors, l’idée de faire des mouvements à partir de tel os, ou de penser que nous ne sommes que les os, permet de vivre avec le corps d’une façon différente.

Un participant et une participante. Le participant est arrivé au cours en disant qu’il avait été à un concert de rock qui avait duré trois heures, qu’il avait été debout tout le temps et qu’il s’était appuyé sur les os. Cela l’avait aidé. De plus, il avait aussi dansé et donc le mouvament avait été là. Une participante a de la peine à penser à ses os. Je propose de faire l’exercice avec tout le monde : on se pose bien sur les pieds et on imagine que ce sont les os qui sont debout. On ferme les yeux pour cela. Au bout d’un moment, je demande ce que les uns et les autres ressentent. Le participant en question dit qu’il sent comme des choses lourdes aux extrémités. La participante d’avant n’arrive pas à comprendre. Le monsieur lui dit que c’est comme s’il était un sac et que le contenu était en bas, ses mollets, par exemple, pendent aux chaussettes. Tout le monde a ri, mais finalement, la participante a mieux compris. Elle a aussi compris qu’il ne s’agissait pas d’une construction, mais d’aller dans son corps et de le laisser faire.

Les sensations des uns et des autres. Elles sont différentes, forcément. Les images des uns peuvent cependant aider, comme dans le cas précédent, à mieux saisir ce qui se passe dans le corps. Et quand on ne sent rien, cela n’a pas une réelle importance, quelque chose se passe de toutes façons et le temps dira quand on pourra le percevoir, mais quelque chose se passe, même quand on ne le sent pas.

Mouvement actif et mouvement passif. Là aussi c’est intéressant. Ce n’est pas parce qu’une articulation fait mal qu’on va la laisser inactive. On peut la travailler de façon passive et une fois qu’on en a compris le principe, on peut l’adapter à bien des situations.

Pourquoi travailler une articulation ? Toutes les articulations ont de la synovie, ce liquide qui évite le frottement entre les os. En bougeant l’articulation dans divers sens, on permet au liquide de se répandre partout. Tout comme une machine, nous articulations ont besoin « d’huile ». Ce mouvement permet également de décontracter les tissus, il les détendre.

Illustration pour le travail de l’articulation de l’épaule droite :

On appuie le menton sur la main gauche, le bras est forcément plié ; le bras droit repose sur une table, par exemple. On fait des cercles avec le bras gauche à partir de l’avant-bras, du coude, de l’épaule, on varie ; on varie aussi le mouvement et cela devient un jeu ; l’épaule droite est entraînée dans le mouvement, elle est passive et elle est baignée par la synovie.

Les genoux. L’une des participantes a les genoux qui « font de la musique » losqu’on fait un exercice général pour les articulations. Lorsque nous sommes passés en position assise et que l’on a fait bouger cette articulation de façon passive, elle a dit qu’elle éprouvait une senstion « très agréable ». Les autres participants ont partagé son avis. De plus, les genoux de la participante sont passés en mode « silencieux » pendant le mouvement.

En résumé, cela fait du bien de se faire du bien !

Des nouvelles au sujet des genoux musiciens : après dix semaines, sinon dejà après la 9e, les genoux de la participante ont cessé de se faire entendre ! Il faut dire que la personne en question aime faire ces mouvements. On le sait, la façon dont on fait une chose a une résonance en nous. Je suis contente pour cette personne et remercie l’ostéopathe qui m’a transmis cet exercice. Je fais souvent cette expérience : un mot, un conseil d’une personne se répercute à travers les autres comme les branches d’un arbre ou comme un flux d’énergie. Je trouve cela magnifique !

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