@3m.ossature : apport des participants.3

Cela se passe au « Festival des sports ». C’est un public spécial qui n’a pas entendu parler de mon cours, ni de la technique. À cela s’ajoute le fait que le programme du festival prévoit 30 minutes par cours, c’est une initiation, on donne donc des rudiments de connaissance.

Il faut s’en accomoder. J’aime prendre mon temps, suivre les gens.

Tout de même, les résultats sont étonnants chez ces participants qui sont soit des personnes seules soit des couples. On sait que le principe est de faire résonner les os et à la fin, on fait un voyage intérieur pour savoir ce que le corps raconte. Voici les résultats ;

  • parmi les couples, soit les deux personnes, l’un a déclaré : picotements au bout des pieds et des mains ; un autre : un semblant de relaxation ; un autre qui est arrivé au dernier quart du cours : mâchoires et têtes relaxées ; le dernier a surtout aimé le travail du dos. Tout ce qu’on peut dire c’est que ces couples sont bien assortis. Ce n’est pas la première fois que cela arrive.
  • un monsieur qui pratique des arts martiaux : sentiment que les jambes n’en finissaient pas de s’allonger et un sentiment de flottement du corps ;
  • un autre monsieur a eu les mêmes sensations ;
  • une dame qui avait de grandes douleurs dans le bas du dos a trouvé la technique étonnante, efficace et se dit enthousiasmée ;
  • les autres personnes ont eu un sentiment de bien-être, de picotements dans les membres, de prise de conscience de certaines parties du corps, il y an a même eu un qui aurait voulu s’endormir après !

Comme dit à maintes reprises, il n’y a pas de « bon » ou « mauvais » ressenti. Nous sommes tous différents et, par conséquence, les réactions ne peuvent qu’être différentes.

Voici la pancarte du lieu sur les Jeunes-Rives de Neuchâtel. Je signale que j’ai partagé l’endroit avec l’équipe du « Dojo de Neuchâtel » et que leur gentillesse et amabilité m’ont bien facilité la tâche. Exemples : ils avaient des tatamis sur le sol en bois et ils les ont laissés pour moi. Cela nous a évités de nous brûler les pieds tellement le soleil tapait fort : voyant qu’au premier cours il n’y avait personne, certains d’entre eux se sont portés volontaires et ont fait que des passants ont rejoint le groupe. Je les remercie !

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Body painting ou peinture corporelle

C’est le résultat ! Un « Chronos bleu » hors du commun.

Comme je le disais dans « Spectacle improvisé et autres surprises », le moteur de cette histoire est Roger Peeters, mon cameraman.

C’est parce que je l’ai rencontré, qu’il a amené son ami friand de ce genre de maquillages et désirant depuis longtemps d’en avoir un sur lui que c’est arrivé. Il est aussi sûr que c’est en ayant des échanges, de vrais échanges, avec les autres – forcément – que l’on s’éveille à d’autres choses. J’avais invité une fois Roger à l’un de mes spectacles et après celui-ci, nous sommes restés quatre heures à discuter, quatre heures !

L’une des théories de Roger est qu’il existe deux sortes de gens, ceux qui ont suffisamment confiance en eux pour se confronter à d’autres choses, faire des erreurs et en sortir gagnants et ceux qui ont peur de se remettre en question, d’aborder des choses inconnues et qui par conséquent stagnent ou même régressent. J’ai trouvé cela intéressant, car je n’hésite pas à apprendre de nouvelles choses, dans quelque domaine que ce soit. Je trouve cela passionnant.

Au moment où Roger m’a engagée pour faire le maquillage, un engagement professionnel s’entend, avec rémunération, je me suis dit qu’il fallait que je trouve une idée. J’avais expliqué que lors de mes maquillages, l’intuition me faisait parfois sentir et mettre en évidence la façon d’être de la personne. Marcel, celui qui est devenu « Cronos bleu » m’a demandé de lui dire comment je le voyais. Mais là, ai-je répondu spontanément, il s’agissait de peindre comme s’il avait été un tableau. Je dois dire que c’est tout ce que je savais. De plus, ai-je epxliqué, je ne sais jamais ce que je vais faire avant d’avoir la personne assise devant moi et le pinceau en main. Et même là, je ne sais pas. Une partie de moi le sait puisque je trempe le pinceau dans telle ou telle couleur, que je fais telle ou telle forme, mais je ne peux pas dire que je le sais d’avance.

Ma tête a commencé à travailler pour trouver une idée. Une idée est venue, puis une autre et une autre et finalement l’horloge ou « Cronos » est apparue à mon esprit et là j’ai su que j’avais trouvé mon sujet. Par précaution, j’ai quand même demandé à faire un essai. Il s’est révélé concluant !

Ce qui est intéressant pour moi c’est que pendant que je faisais le maquillage de Marcel, les paroles d’Arie, l’ami de Marcel et de Roger, me sont venues à l’esprit et je me suis dit qu’une photo comme celle qui suit était significative d’une personne qui abandonne son « soi » pour entrer dans un système ; elle change, elle s’oublie. Il n’est pas question de Marcel ici, bien sûr, c’est seulement un symbole.

Mais, commençons par le commencement de la séance de peinture corporelle ou « body building » et on enchaîne jusqu’à la fin.

À ce stade, Arie et Roger font leur apparition dans des costumes qui leur vont, par ma foi, fort bien !
Ici, Roger a donné un coup de main en faisant le collier dont j’avais besoin ! Un vrai travail d’équipe.
Je n’ai pas résisté à prendre cette photo, prise de vue que notre photographe, Knut, aurait peut-être fait. À vrai dire, j’ai une autre photo où l’on voit bien que c’est l’une des horloges qui décorent notre ville de Neuchâtel cette année, mais il y a un malencontreux vélo juste au bord… Je ne l’ai pas vu, concentrée par l’effet de « Chronos bleu  » !
Marcel n’avait pas eu le temps de s’admirer avent de traverser la ville et que tout le monde le regarde, lui parle, le prenne en photo. Alors, j’ai eu l’idée, en passant devant l’hôtel « Beau-Lac » d’y entrer et de chercher un miroir. J’ai bien fait car le miroir est splendide et Marcel s’admire !
Un autre titre pourrait être : « Chronos bleu » et son double !
Voici « Chronos bleu » qui dialogue avec le ciel d’où il vient avant de plonger dans le lac de Neuchâtel et de redevenir lui-même.
On finit avec l’une des photos qui me plaisent le plus. et qu’on a tout au début de ce récit.

En conclusion, je peux remercier Roger pour m’avoir permis de faire quelque chose que je n’avais jamais fait et Marcel pour la confiance qu’il a eue en moi. Je suppose que tous les trois avions l’intuition que cela ne pouvait que marcher, mais cela n’enlève rien au sentiment que c’était une sacrée aventure !

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Spectacle improvisé et autres surprises

Comme je le dis souvent, les choses ont parfois une drôle de façon de s’enchaîner les unes aux autres. Cette fois-ci, c’est le cameraman, Roger Peeters, qui en est le moteur.

Il faut savoir qu’aux mois de juillet et août, je m’occupe de mon studio de danse, soit, je fais des nettoyages de fond à tous les niveaux car il est humide – c’est une cave, à l’origine. Alors, tout sortir, mettre au soleil, laver, réparer, réviser, etc. c’est un gros travail. Voilà que cette année-ci, j’ai un problème avec certains de mes chaussons de danse neufs. Je les prends pour les amener à la maison et les nettoyer lorsque je rencontre Roger et un copain qui visite tous les pays de l’Union européenne. Il fait cela sans un sou en poche dans le cadre d’un projet appelé « Je cherche la vie » qu’il s’est créé. Le fond de l’affaire est que notre vie est de plus en plus basée sur l’argent ; le terme « rentabilité » s’applique à toutes les sauces et c’est là le problème, tout est ramené à ce que l’activité exercée ou le produit vendu rapporte. Arie , c’est son nom, s’est dit qu’il allait approcher les gens, leur dire qu’il vit sans argent et leur demander s’ils peuvent l’aider ou lui offrir un de leurs produits. Cela a l’air curieux, mais ce qui l’intéresse c’est le rapport que les gens entretiennent avec les choses qu’ils vendent, ce qu’ils produisent ou revendent.

C’est sûr qu’une personne qui aime son métier, est bien plus heureuse et productive qu’une personne qui fait la chose parce que c’est ce qui lui permet de payer ses charges ou parce qu’il n’a pas les moyens de faire autrement.

On s’est bien entendus à cet égard. J’ai de la peine avec l’argent, moyen qui permet de régler bien des choses mais qui a été créé par l’homme. Nous venons sur Terre sans argent et nous partons sans argent. Certains disent que ce n’est qu’un moyen d’échange, sorte de troc, mais cela ne m’enlève pas ce drôle de malaise qui m’envahit à chaque fois que je dois me faire payer. Non pas que je minimise mes services, mais c’est la valeur monétaire qui me dérange, car comment faire payer un plaisir ? Or, la plupart du temps, je fais les choses par plaisir.

Comme Arie ne restait que trois jours à Neuchâtel, j’ai invité Roger et Arie à un apéritif pour le lendemain. Roger a été ravi et a dit qu’il arriverait avec un autre de ses amis en vacances chez lui et son amie.

Du fait que je suis en plein rangement dans mon studio… J’ai dû inventer du temps et donner de l’allure aux plats de l’apéritif ! Les voici :

J’ai préparé les deux plats avec soin. Il m’a manqué un peu de couleurs. J’aurais mis du organge et du rouge, mais n’ai pas eu le temps de tout faire. J’ai pensé à leur demander d’imaginer des fleurs de couleurs tout au tour des plats, mais la rencontre a été tellement naturelle, chaleureuse, intéressante que j’ai oublié de le faire !
En guise de boisson, nous avons eu du kéfir et du Mauler rosé, notre champagne local, dont il ne reste que les deux bouchons ci-dessus !

Je disais donc que le thème du projet d’Arie m’intéresse. Je ne fais pas de voyage comme lui, mais lorsque je rencontre quelqu’un, j’aime trouver les portes qui sont ouvertes et parfois en ouvrir d’autres. Ainsi, l’autre jour, j’ai demandé le prix d’un produit à un caissier. Je n’ai pas compris si le 40% était déjà déduit ou pas, il m’a dit que c’était le cas, a pris sa calculette et m’a donnée celui à 100%. Cela s’est fait en deux temps, trois mouvements ! J’ai trouvé cela remarquable et lui ai demandé s’il était bon en calcul et mathématique à l’école. C’était le cas. Je lui ai dit qu’il y avait en France un mathématicien qui fait actuellement de la politique et dont j’étais en quelque sorte amoureuse, Cédric Villani, homme fort intelligent qui parle de « la mathématique », de même qu’on parle de « la physique », « la chimie ». Le caissier a réfléchi une seconde et a dit que le mathématicien en questioin avait raison. La prochaine fois, je vais lui demander quels sont ses intérêts professionnels et peut-être l’encourager, si besoin est, à continuer avec une branche utilisant la mathématique.

J’ai déjà fait ce genre d’exercice avec succès. J’aime aider.

À un moment donné de la conversation est venu le thème des maquillages et j’ai montré le genre que je fais. Cela a intéressé l’autre ami de Roger, Marcel – en fait copain d’études. Il désirait despuis longtemps une peinture corporelle, un body painting. De fil en aiguille, on s’est donné rendez-vous pour une séance. Lire la suite dans la rubrique « Body painting ».

Voilà les quatre amis :Arie, Roger, Marcel , Leidi, à l’entrée de mon studio la « Cave perdue ». De là à penser que ce serait la bande des quatre… Il y a un pas qu’on ne saurait franchir !

Je m’aperçois que j’ai oublié de parler du spectacle. J’ai d’abord voulu présenter uniquement le « Piano fantasque », puis, voyant la qualité du public et son ouverture, j’ai présenté presque toutes les danses du spectacle de cette année ! Arie s’est fait l’interprète en disant qu’ils avaient aimé ce que je faisais et la façon dont je le faisais. Je leur ai donné l’impression d’être dans mon élément. C’est un compliment que j’apprécie (j’ai l’impression d’avoir passé l’examen d’Arie…) !

Et à propos du caissier dont je parlais plus haut, il m’a expliqué, lors d’un autre passage dans son magasin, qu’il partait en Amérique (USA ou Canada, je ne sais plus), étudier le marketing. Après avoir écouté ce que je pensais du marketing actuel, il m’a dit qu’il ferait en sorte d’avoir un marketing honnête. Chapeau !

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