Mes remerciements à ceux qui ont imaginé et incarné le Centre culturel neuchâtelois, CCN, et à la Ville de Neuchâtel. Sans eux, pas de Cave perdue et pas d’activités de Zully !
Zully et la Cave perdue (mon studio-atelier de danse). Je voudrais présenter en quelques tableaux mon aventure avec la Cave perdue. Dans un autre article, je raconte comment je suis arrivée à ce lieu et l’histoire des principaux protagonistes. Pour relater les faits, tels qu’ils se sont déroulés, je montre dans l’organigramme de droite la manière dont je me suis représentée, pendant de très longues années, ma relation avec le CCN, jusqu’en 2019 :
Le centre était dirigé, à ses débuts, par Jacques de Montmollin, directeur administratif et André Oppel, directeur artistique. Il y avait également un régisseur et une secrétaire-comptable. J’ai donc été persuadée que c’était à la direction que je devais mon insertion à la Cave perdue.
Il y a environ trois ans, j’ai appris par Mado, Mado Grize – elle a été, aux premiers temps du CCN, secrétaire, comptable, barmaid, à l’accueil, à la billetterie et à la caisse des spectacles. Elle était aussi la femme d’Ernest Grize, le premier régisseur du lieu ainsi que personnage clef dans la création du centre – que c’est Ernest qui a insisté pour que je puisse occuper la Cave perdue. Cela change la vision de mon histoire qui devient :
Autre fait important : ma rencontre avec André, le directeur artistique. Cela s’est fait sans qu’on y pense et nous avons vécu dix-sept ans ensemble ; dix-sept ans que je peux représenter ainsi :
Je reprends l’histoire de la Cave perdue. Les années passent et les directeurs se suivent, chacun avec un désir de marquer sa période et mon occupation de la Cave perdue s’est vue réduite à une portion congrue jusqu’à ce que le destin tourne et je me trouve seule occupante du lieu sans que j’intervienne. Cela s’est fait tout seul. Cela n’a pas été facile de voir mon temps d’occupation diminuer, mais, finalement, je sors gagnante parce que j’ai développé d’autres cours, pour adultes, et peux les proposer, en majorité, au Service des sports de la Ville. J’ai repris mes spectacles en solo qui sont devenus des spectacles intimistes et qui sont en train de s’enrichir d’un spectacle de lecture-théâtre. Le Service de la culture de la Ville a été sensible à mon parcours et m’octroie une aide.
L’aide de la Ville. Elle n’est pas seulement matérielle. Au moment le plus difficile de ma relation avec le CCN, Patrice Neuenschwander, chef du Service de la culture et Thomas Facchinetti, conseiller communal en charge du dicastère de la culture, m’ont conseillé de m’approcher du Service des sports. C’est comme cela que l’idée de créer des cours pour ce service est née. Voici l’organigramme actuel :
La mémoire. Je sais que nous ne sommes rien sans les autres et j’aimerais aussi être utile aux autres. Lorsque cela arrive, je suis aux anges. Je remercie, tous les jours, ceux qui m’ont formée et aidée. Je reprends le début de cet article pour remercier une fois de plus les protagonistes du CCN qui m’ont accueillie et la Ville de Neuchâtel, au travers du Service de la culture, qui prend soin des siens.
Je précise encore qu’après le départ d’André, il n’y a plus eu de directeur artistique. C’est dommage, ce sont des sensibilités différentes. Jaques de Montmollin a été l’un des rares directeurs que je connaisse à avoir une fibre administrative et théâtrale.
2024, le rôle du Service de la culture de Neuchâtel : grâce à l’intervention du même conseiller communal, Thomas Facchinetti, la Bibliothèque publique universitaire de Neuchâtel a créé un fonds André Oppel. Je vais écrire un article sur le sujet, si j’en parle ici c’est parce qu’en revisitant les documents qui pourraient alimenter ce fonds, j’ai découvert une lettre qu’André à envoyée à Mado, le 15 juin 2002, lors du départ au ciel d’Ernest qui avait eu lieu trois jours auparavant où il écrit que c’est « grâce à Ernest qui a accueilli Zully à la Cave perdue » qu’il fait ma connaissance et qu’il a retrouvé goût à la vie. J’ai l’impression qu’ils (Mado, Ernest et André) sont à côté de moi… Le plus fantastique est de voir que c’est l’action de M. Facchinetti, bien actif en ce monde, qui me permet de compléter mon passé. C’est le genre de choses qui m’enracinent encore plus à Neuchâtel et me rendent meilleure.
Liens vers :
- Documents d’André Oppel au Musée d’horlogerie des Monts, Le Locle ;
- Fabrique d’Horlogerie Froidevaux S.A. Neuchâtel – Suisse ;
- Une montre parmi les affaires d’André ;
- Rencontres particulières 11: Freddy Landry ;
- L’histoire d’une bise et Jacques de Montmollin ;
- Ses montres au Musée d’horlogerie du Château des Monts, Le Locle ;
- Dessins humoristiques d’André ;
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