Nous commençons une nouvelle ère tant avec les photos qu’avec les danses. L’entrée en scène en début d’année de Knut, notre photographe, nous a permis de voir d’autres effets, celle de Roger, notre cameraman dont l’entrée est toute récente, également. On le voit dans les photos ; les miennes sont plutôt des photos où l’esthétique de la danse, la position correcte, la mise en évidence du geste priment, dans cette nouvelle ère, nous ajoutons les effets. Nous les remercions.
LES ROSES DE PICARDIE
Dans notre école nous avons un repertoire et « Les roses de Picardie », musique jouée par « Rémy Gilles et sa Jazz Band », en fait désormais partie !
Montage Zully. Cette photo aurait dû être celle de l’affiche, mais le journal l’a trouvée trop « noire »… Effectivement, la danse se déroule dans une lumière noire !
Les photos suivantes sont celles prises par Knut
Adagio
Photos prises par Tilana, mon élève, et moi.
Adagio est une danse romantique sur une musique de Peter Kubik.
Montage avec Tilana.
Montage Zully
Exercices
Les exercices sont toujours salutaires, ils sont la base de tout !
AUTRES PHOTOS DE KNUT
JEU DE CHAUSSETTES
On joue avec des chaussettes sur une musique de Antonio Infantino.
PHOTOS DE KNUT
LE PIANO FANTASQUE
Il s’agit d’un piano fantasque où il faut quatre mains pour pouvoir le suivre dans ses fantaisies ! C’est sur une musique de Peter Kubik, absolument entraînante !
STÄNDCHEN
(SÉRÉNADE, DE SCHUBERT)
Ensemble de photos tirées du film fait par Roger et composition à partir de celles de Knut… Oui, on commence à tout mélanger…
Danse très romantique, presque une méditation.
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Nous reprenons et revisitons la danse « Les roses de Picardie », dont la musique est jouée par Rémy Gilles and his Jazz Band, et Knut nous a photographiées à sa façon, façon qui justement nous permet de penser à d’autres effets lorsque nous dansons. C’est tout un ensemble dont chacun sort bénéficiaire et ce, dans la joie et la bonne humeur, car avec Knut cela va tout seul !
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C’est une suite de l’histoire delaFabrique d’horlogerie Froidevaux S.A. de Neuchâtel. En effet, parmi les affaires d’André – feu mon ami et graphiste un temps à ladite fabrique – il y avait deux vielles montres, une pour dames et une pour hommes. Je les montre à Jack qui, contrairement à moi, sait lire ce qui est écrit dans les montres et me dit qu’aucune d’elles ne vient de la fabrique de son père. Je suis un peu déçue. Mais, ajoute-t-il, celle pour hommes vient de la fabrique Borel, aussi de Neuchâtel. Le bâtiment se situait là où il y a actuellement le CSEM. Cela provoque une émotion en moi. Curieux, je suis quand même de Neuchâtel, peu importe que je n’y sois pas née.
Alors, Jack retourne la montre et voit l’inscription : Grize Ernest. Tonneau ! Ernest Grize était le régisseur du Centre culturel neuchâtelois, il a construit le plancher de ce qui est devenu mon studio, la « Cave perdue », les meubles que j’ai retapés… Je ne crois plus à la réincarnation, toutefois tout cela me donne une drôle d’impression. C’est comme si Ernest me disait qu’il était là, que les choses vont bien et que j’ai bien fait de prendre soin de tout ce qui se trouve dans cette cave. Cela me fait penser aux « cafés atomiques » que je prends avec Knut, mais c’est une autre histoire. En ce moment, j’ai un sentiment de joie et de paix. Voici l’image :
Puis, voulant faire une photo du dos, je lis l’inscription : Ernerst Grize, Noël 1951. L’âge pour moi n’est pas un élément essentiel, mais Ernest devait être un adolescent quand il a reçu sa montre et, ce, le jour de Noël.
Il me semble aussi que si j’ouvre une porte temporelle, je vais voir les ouvriers dire « c’est la montre pour le jeune Grize », il faut la graver !
Comment a-t-elle a atterri parmi les affaires d’André ? Il me faudra une autre ouverture temporelle pour le savoir. En tous les cas, quelque chose il y a. C’est d’ailleurs Ernest qui m’avait introduite auprès de la direction du Centre culturel neuchâtelois pour que je puisse sous-louer la « Cave »… La direction était composée de Jacques de Montmollin et d’André Oppel, devenu mon partenaire de vie… Tout un symbole !
1951, dit Jack, je sais qu’en 1956 André travaillait chez Froidevaux. C’était hier, me dis-je…
Quant à l’autre montre, celle pour dames, elle vient de la fabrique Precimax, aussi de Neuchâtel, et dont le bâtiment se situait à Monruz, tout près de Neuchâtel.
Toutes ces événements qui se sont écoulés dans d’autres temps me semblent à portée de main. Ce n’est pas étonnant, je suis originaire d’un canton horloger !
Connaissant maintenant l’adresse de Mado, la femme d’Ernest (article : Histoire d’une bise et Jacques de Montmollin), je lui rends visite. C’est un moment émouvant. Mado n’arrive pas à s’expliquer comment Ernest avait pu avoir une montre d’une telle valeur alors qu’il était orphelin et que la personne chargée de son héritage en avait fait main basse… Mais, bon, la montre est là et Mado me donne des photos d’Ernest. Elle m’explique aussi qu’Ernest a dû insister pour que je puisse devenir sous-locataire du studio. Je lui dois une fière chandelle. En fait deux, car c’est lui aussi qui a amené André, mon compagnon, au CCN. C’est ainsi que j’ai rencontré André et que j’ai pu exercer mes activités dans un local fait avec amour. Voici Ernest :
Ernest était un bel homme. J’ai surtout apprécié son sourire, sa gentillesse.
Et voici Mado, la femme de sa vie pendant 45 ans. Elle faisait le secrétariat, tenait la compatibilité la journée au Théâtre de Poche ou CCN, le soir elle tenait la caisse lors des spectaacles et après le spectacle, elle tenait le bar en plus de préaparer des repas. Que lui restait-il des 24 heures d’une journée ?
En voyant la montre, Mado a dit qu’elle allait la faire réparer… Le temps ne s’arrête décidément pas !
Mado m’a aussi remis des documents qui m’ont permis de rencontrer Freddy Landry.
Au lieu d’écrire une biographie qui n’est ponctuée que par des dates, je vais écrire certaines des histoires qui me sont arrivées. Elles arrivent par des chemins détournés et quand les événements sur ces chemins forment un tout, c’est comme si je l’avais su. C’est inexplicable. La plupart du temps, les histoires, mes histoires me réjouissent. Ces histoires sont toujours porteuses d’enseignement. Parfois, je pense à la place qu’occupe l’histoire dans les branches scolaires et me dis qu’elle devrait migrer vers les principales tellement elle est importante. Je suis convaincue que si on apprenait réellement l’histoire, on éviterait bien des erreurs.
Bref, mes histoires m’apportent bien des choses et les histoires des autres aussi. Comme la rubrique devient importante, je la divise en trois :
Horlogerie
Suite d’histoires ;
Réparation et rangement = mettre de l’ordre en soi, car il y a toujours correspondance