Pense à faire à autrui ce que tu aimerais qu’autrui pense à te faire : exemple.

Je fais de l’ordre ; je crois bien que depuis que je me connais, je mets de l’ordre dans bien des choses. L’ordre est le garant de l’ordre ! On s’y retrouve, on peut enlever, ajouter, transmuter, changer en toute connaissance de cause !

Une fois de plus, les choses s’enchaînent les unes les autres. Le titre : vous aurez noté qu’il s’agit d’aller plus loin que « Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’autrui te fasse », car en fait la pensée est au début de l’action. En effet, toute action est accompagnée d’une pensée. Je donne ici un exemple qui tombe à pic pour la démonstration de cette phrase si souvent dite par Jean-Pierre Garnier Malet. L’exemple est tout à fait symbolique.

Des canettes pour ma machine à coudre, Singer. J’ai eu différentes machines à coudre et j’ai trouvé que je pouvais mettre toute sorte de canettes pour mes coutures. Voilà que la dernière machine rend l’âme, la tension du fil d’en bas ne suivait plus. On m’a expliqué que l’utilisation de canettes qui ne sont pas d’origine finalement détraquent la machine. Étant entrée en possession d’une Singer, je me dis que l’occasion est là. Je commence par commander, auprès du seul représentant de Singer en Suisse, une quarantaine de canettes. J’embobine les fils les plus usuels.

La Boutique Coupons de Saint Pierre, Paris. Je désirais une canette pour chaque couleur et tout d’abord, cherche mon premier fournisseur. Il ne travaille plus là. C’est tout ce qu’on me dit. Je cherche dans divers magasins locaux, mais n’ai pas de succès ; je cherche 200 canettes . Finalement, une vendeuse d’un magasin français qui ne vend plus du Singer me dit de m’adresser à la Boutique Coupons de Saint Pierre. Je tombe sur Chrystelle, une vendeuse qui me pose les bonnes questions au sujet de ma machine et qui m’assure que je peux commander la quantité que je désire. Le tout a pris quelques jours, entre Noël et juste après Nouvel An. Quand j’ai remercié Chrystelle, elle m’a dit qu’elle n’avait fait que son travail. Je sais bien faire la différence entre un employé qui fait juste ce qu’il faut faire et celui qui aime son métier et le fait à fond. C’est le cas de Chrystelle. La boutique a de la chance et j’ai de la chance avec elle.

Pour mes 600 fils, les 200 canettes devraient suffire. Que faire alors avec celles dont je n’ai plus besoin ? J’ai un ami passionné de machines à coudre. Il en a dix ! Des anciennes, des plus anciennes et de très anciennes. Je lui parle de mes canettes, lui envoie des photos et il se dit enchanté de les recevoir. Avec mes 200 canettes, j’ai visé tout juste. Il faudra que j’en achète encore quelques-unes pour avoir des réserves.

L’envoi de canettes. C’est ici qu’intervient la fameuse phrase que vous voyez à côté. J’aurais pu mettre toutes les canettes dans une boîte et le tour était fini. Mais, il y avait près de 200 canettes aussi et d’au moins quatre sortes. Parmi celles en métal, il y en a avec des trous de différents diamètres et certaines ont des trous d’un seul côté. Alors, il m’a semblé plus raisonnable de prendre du temps pour les trier et faire des emballages spécifiques. Parmi ces canettes, certaines, je les avais achetées et d’autres, je les avais « héritées » de diverses façons. Les usagères précédentes ont parfois embobiné diverses couleurs sur une même canette. Je ne voyais pas mon ami commencer une couture avec du fil noir, se retrouver après quelques minutes avec une rupture de couture parce que le fil de la canette était fini et se retrouver avec du vert ou une autre couleur. Aussi, ai-je pris mon courage à deux mains et vidé celles qui étaient très suspectes.

Voici ce que cela donne : chaque sorte est dans un sac séparé. A l’intérieur se trouve un plus petit sac avec des canettes de la même sorte mais avec du fil. En tout il y en a une centaine.

Pour ce qui est de celles en plastique. Je les ai réunies différemment. Je leur ai mis un joli ruban rose. Il y en a également une centaine. J’ai également mis un petit sac avec celles contenant encore une bonne quantité de fil. J’avais cru acheter des canettes « Singer » et les avais embobinées, jusqu’à ce que j’apprenne récemment qu’il y a des canettes basses et des canettes hautes, même si dessus est écrit Singer. Sauf que pour les basses ce n’est écrit que dessus et pour les hautes, en bas et en haut. C’est, comme on dit, le métier qui rentre ! À propos de cette locution, je me dis qu’on devrait plutôt dire « C’est le métier qui entre », car pour « rentrer », il faut déjà que l’on soit entré au moins une fois. Je consulte un spécialiste, Chambaron de son nom de plume, et il me dit que c’est bien « rentrer », car ici le « re » veut dire avec force. Sachant maintenant cela, je me dis que le métier rentre réellement !

Certains fils et les couleurs… toute une histoire. On le sait, si on va faire une couture qui demande beaucoup de fil, il vaut mieux prévoir la quantité nécessaire parce que d’un bain de couleur à l’autre, il y a souvent des différences. Mais, parfois on est surpris en bien parce qu’en tirant un peu de fil de la bobine et en le posant sur le tissu, on ne voit pas grande différence. Toutefois, certains fils sont restés « impairs » et je les ai réunis avec des lacets pour les envoyer à mon ami. J’ai mis deux lacets que je trouve beaux et qu’il pourait utiliser dans une future casquette ou un gilet. Il fait de la couture masculine.

Conclusion : je me suis mise à la place de mon ami et si j’avais reçu une telle quantité de canettes, même en cadeau, j’aurais bien apprécié qu’elles soient triées et bien emballées. Cette maxime s’applique à tout. Elle n’est pas toujours simple à mettre en oeuvre, mais elle apporte plein de satisfactions. C’est pour cela que nous devrions garder à l’esprit :

Je me dis aussi que la matière qui nous entoure et nous compose est celle qui était au début de la création de ce monde, même si on parle alors plutôt d’information, et que je me dois de la saluer et de la traiter avec respct. De plus, toute particule porte une mémoire, alors, là aussi, autant lui laisser de bons souvenirs à côté des remerciements.

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