Les canaris du monde de Zully

Des histoires de canaris

Des canaris en volière. Les oiseaux, comme tout être vivant a besoin d’espace. Chez moi, j’ai une volière avec passage permanent sur une grande cage au balcon. C’est ainsi que mes oiseaux reçoivent le solei, le vent, la pluie et même la neige. Oui, je les vois aller sous la neige et la picorer. Ils nouent des amitiés avec les moineaux qui viennent chercher à manger à un certain endroit de mon balcon. Ils doivent se raconter comment leur journée ou leur vie se passe. La première volière, c’est un ami menuisier qui me l’a construite, la deuxième et celle de maintenant, c’est feu mon ami et moi qui les avons faites. Il y a quelques années, j’ai demandé à un autre ami menuisier de me faire des parties que je puisse enlever facilement pour les nettoyer. Cela me facilite bien la vie. La volée de canaris que j’ai actuellement sortent sur le balcon quand il pleut et secouent leurs plumes comme après un bain dans leurs piscines.

Mes canaris, ont une particularité : ils changent de couleur de plumes durant leur vie chez moi. Il est normal qu’un oiseau change de plumes au printemps et en automne, mais chez moi, depuis plus d’une dizaine d’années, ils changent aussi de couleur. Elles deviennent plus vives au cours du temps.

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J’ai aussi vu leur comportement changer : afin d’éviter des accidents, je mettais les nids, lors de la période de reproduction, dans une cage et les bébés oiseaux qui n’arrivaient pas à voler n’allaient pas plus loin que le sol de la cage. Un jour, cela a changé. J’en ai vu qui depuis le bord du nid passaient directement par l’ouverture de la cage pour aller dehors ! J’ai su qu’une information avait été intégrée dans leur ADN.

Maintenant, ils refusent de faire des bébés dans une cage et préfèrent construire leur nid sur les branches de la volière. Ils font preuve de grande persévérance et il y en a de très réussis. D’autres prennent les nids que j’accroche par-ci, par-là dans la volière et les arrangent à leur façon. Il y en a de très décorés et d’autres plutôt spartiates. C’est drôle et magnifique de voir que les oiseaux aussi ont leur personnalité.

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Je n’ai jamais voulu apprivoiser les oiseaux, les faire venir sur la main, etc. Ce que je remarque, c’est que si je m’approche d’eux, lentement, ils se déplacent aussi lentement, leur vol n’est pas agité. C’est comme si les oiseaux disaient : je m’en vais un petit peu plus loin parce que quand même… on ne sait jamais !

Ils sont tous remarquables. Il y en a eu un, une fois, qui allait sur le bord de la piscine où ils prennent leur bain et se disait : j’y vais ou j’y vais pas ? Ouh là ! c’est profond ! Il mouillait sa tête et secouait tout son corps comme s’il s’était baigné. Il était drôle. D’où avait-il hérité cette peur ? En tous les cas, avec le temps il a perdu la peur et se baignait longuement.

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Un autre était le « père » des oiseaux  malades ou des nouveau-nés, même s’ils n’étaient pas les siens. Il leur apportait à manger.

A force d’avoir toujours les mêmes oiseaux, la dégénérescence s’est installée et j’ai eu un oiseau aveugle. Je l’ai remarqué, car il ne bougeait pas de sa place. Je l’ai nourri à la pipette et lui ai dit où se trouvaient les choses dans la cage où je l’ai installé. La cage était, bien sûr, dans la volière et portes ouvertes. Les autres oiseaux venaient lui dire bonjour et manger avec lui. Pour voler,  je le posais sur ma paume, l’avertissais qu’il allait voler, lui donnais de l’élan et il volait un peu. Il n’arrivait pas vraiment à aller loin dans le noir de sa vue et tournait plutôt en rond. Mais, cet oiseau était très intelligent. Il a su où se trouvaient les graines, les fruits, l’eau pour boire. Il pouvait quand même voler dans la cage et trouver l’endroit de sa piscine pour se baigner. Ne sachant pas comment m’y prendre pour qu’il sache se baigner, j’ai demandé aux autres oiseaux de lui dire comment il fallait faire et ils ont dû le faire, car il se baignait comme les autres. C’était magnifique.

Toutefois, les choses ont changé. Cela fait des années que je n’ai pas introduit de « nouveaux » canaris dans la volière et je remarque que je n’ai plus de dégénérescence. Je crois pouvoir l’attribuer au fait qu’ils sont nourris avec beaucoup de produits venant directement de jardins et de la forêt, même de mon balcon.

Les canaris sont des oiseaux très propres, ils se baignent tous les jours. À ma grande surprise, les moineaux aussi. Même en hiver ! Je le sais, car je mets une « piscine » pour ceux qui viennent sur mon balcon.

Mes canaris et le « Passeport-Vacances de Neuchâtel« . Mes oiseaux sont mes partenaires dans cette aventure si intéressante ! Ils participent avec moi aux activités proposées en été. Un lien d’accès vers l’article qui lui est consacré se trouve plus bas.

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Selon la saison, Madame Brodard nous apporte des forsythias, des graminées, des marguerites, un tas de petites graines qui poussent entre les herbes, des fleurs de cerisier, de pommier, de prunier. Les lilas, on es a aimés un temps, plus maintenant. Il n’y a qu’en hiver, sauf à Noël, qu’on n’a rien d’elle. Mais, certains horticulteurs nous apportent des fanes de carottes. On a vraiment de la chance.

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Cours pour activités extrascolaires

J’ai organisé des cours destinés à des enfants hors des périodes scolaires.

A ce titre, je collabore avec le « Passeport-Vacances pour les Jeunes de Neuchâtel et environs », lequel s’adresse aux enfants des écoles du littoral neuchâtelois, du Val-de-Ruz et du Val-de-Travers âgés de 8 à 15 ans. Il leur permet, durant deux semaines,à choix, lors des vacances scolaires estivales, de découvrir quantité d’activités dans différents domaines tels que jeux et spectacles, métiers et entreprises, nature et découverte, créativité et sports.

J’y participe depuis une quinzaine d’années avec :

  1. Des oiseaux à la maison ? ;
  2. La réflexologie ou viens découvrir les lignes de téléphone qui parcourent ton corps et que tu peux appeler depuis tes pieds ;
  3. Visitons les chambres du cerveau.

1. Des oiseaux à la maison ? Les oiseaux, comme tout animal, ont besoin de place et d’amour. Les enfants qui viennent chez moi voient une chambre où j’ai construit, avec l’aide de mon ami, une grande volière. Celle-ci permet aux oiseaux de passer à l’extérieur, où il y a une grande cage, au travers d’une ouverture dans la porte-fenêtre. Là, les oiseaux reçoivent la pluie si cela leur plaît, le soleil, le vent et ont des copains moineaux avec lesquels ils discutent. Je les vois aussi picorer la neige et il est arrivé que des oiseaux aient absolument voulu dormir sur le balcon en plein hiver, par -9° ! Je dis « aient absolument voulu », car quand je m’en suis rendu compte, j’ai voulu les faire rentrer, mais une fois que j’étais hors des parages, ils y retournaient. Finalement, j’ai compris. Les oiseaux ont très bien résisté.

Lors de ces activités, les enfants apprennent comment on prend soin d’un oiseau et par comparaison d’un petit animal à la maison, de quelle façon écouter et satisfaire ses besoins dans tous les domaines (social, affectif, d’habitat, etc.). Ils participent aux soins, préparent les assiettes avec la nourriture, changent l’eau des « piscines », remarquent le genre de branches qu’il faut pour que les oiseaux soient en bonne santé et lisent l’histoire de l’origine des canaris.

2. La réflexologie et les téléphones du corps : il m’a semblé que le temps était propice pour initier les enfants à mieux se connaître, à devenir plus indépendants, plus interrogateurs, à mieux dire comment ils se sentent.

Il n’y a plus besoin de présenter cette activité. Les enfants qui viennent ont, pour la plupart eu des massages, connaissent quelqu’un de la famille qui la pratique ou tout simplement en ont entendu parler. Dans mon atelier, ils apprennent à mieux faire des liens entre les différentes parties du corps.

3. Visitons les chambres du cerveau : c’est un autre prétexte pour mieux se connaître. Il s’agit d’aller visiter le cerveau que l’on imagine comme un palais plein de chambres et il y a tellement de chambres, que même un médecin n’arrive pas à les compter !

Le cerveau est un sujet permanent d’études et il semble que l’histoire de la spécialisation des hémisphères du cerveau (droit et gauche) ne soit pas réelle. En tous les cas, il y a des exemples, rapportés par des médecins, selon lesquels des gens qui ont eu un AVC, récupèrent leurs capacités, vivent de longues années et exerçant à nouveau leur métier, Il y a le célèbre exemple du poète et érudit catalan qui vécut aux États-Unis, Pedro Bach-y-Rita, qui a eu un AVC, est resté paralysé d’un côté et qui par des exercices physiques en une année récupéra ses capacités, a rejoué au piano, repris ses cours à l’université, s’est remarié et a vécu sept ans encore. L’autopsie de son cerveau a révélé qu’il n’avait que 3 % de connexions avec le tronc cérébral. Son cerveau endommagé n’avait pas changé, mais les 3 % restants s’étaient formidablement développés !

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Révision de textes en français

La passion des mots, des bonnes expressions, le besoin d’utiliser ce qui existe pour ce à quoi il est destiné est quelque chose qui fait partie de moi.

Mes interventions se déroulent sur toute sorte de domaines : littérature classique, romans historiques, questions philosophiques, techniques de bien-être, écrits scientifiques mis à la portée du public et conseils de façon générale. Actuellement, j’aide quelqu’un à rédiger ses mémoires. C’est passionnant !

Le plaisir que j’ai à utiliser les bons mots et tout ce que je viens d’énumérer a dépassé les frontières personnelles et je propose à des auteurs qui publient électroniquement de mieux mettre en valeur leurs écrits sur leur plateforme ou dans leurs livres.

Cela m’a valu de belles rencontres et a remis en question plusieurs fois mes propres connaissances. Moralité : il est intéressant de sortir de soi, de voir comment les autres s’expriment et de se poser des questions. C’est ainsi qu’on s’enrichit et renforce sa confiance.

Ce que j’aime dans ce travail, c’est lire les autres, comprendre leur façon de penser, m’y insérer et donner à l’écrit un sens, une logique, une beauté.

Voici la liste, par ordre alphabétique, des auteurs pour lesquels je travaille :

  • Chifflet Jean-Loup : Neuf livres (liste à suivre) ;
  • Cleitman Pierre: Trois de ses conférences extravagantes (Le sens de l’humour chez Descartes – Quel avenir pour l’étonnement ? – Le yin et le yang dans les relations franco-allemandes), éditions Le Soliloque ;
  • Gautier Michel : Connaissez-vous votre fréquence, votre vibration ?, tome 1, 2e édition – Retrouvez votre fréquence originelle, tome 2 ;
  • Hélène Louise : Les Silences de Thalès, Un piano en hiver ;
  • Senninger Franck : I.G. Intelligence génétique – Je m’appelle Aspasie – La Parfaite – Mythologos – Héritage sur ordonnance – La malédiction des Orléans (Jeanne d’Arc), éditions Anfortas.

Il m’arrive d’aller sur des plateformes où la langue est reléguée au second plan. Lorsque que le thème abordé m’intéresse et que je le trouve bien traité, je demande aux responsables si des propositions pour mettre en valeur leur texte les intéressent. La réponse est en général positive, donc pas toujours ! Il n’y a pas longtemps, l’un des responsables d’une plateforme avec lequel le contact avait été très bon et qui avait reçu mes premières suggestions avec une certaine chaleur, m’a dit que finalement il y avait une équipe de professionnels autour de lui, que oui, il y avait des fautes et qu’ils prenaient des libertés ! Visiblement il était excédé. J’ai trouvé dommage d’agir ainsi parce que la plateforme traite de techniques de développement personnel et que le public qui la consulte est nombreux. C’était l’occasion que les gens voient et entendent des mots corrects. Non, il trouve qu’on partage une information aux amis sur les réseaux sociaux alors qu’il vaudrait mieux dire : diffusez l’information auprès de vos amis, relayez-la sur les réseaux sociaux.

La plateforme « Question-Orthographe » est liée à une autre qui s’appelle Le Projet Voltaire.  Je suis tombée dessus il y a près de trois ans. J’ai pris contact avec l’un de ses fondateurs, M. Pascal Hostachy et j’ai découvert un homme exceptionnel. Remarquant,  que la langue française subissait des dommages de tous les côtés, il a mis sur pied un logiciel qui comporte plusieurs niveaux et destiné à toute une palette d’utilisateurs. Cela va des enfants aux étudiants et professionnels. Sur la plateforme, on peut suivre différents modules et selon le degré passer un certificat, le Certificat Voltaire, qui est très apprécié des entreprises, notamment, car il garantit à l’employeur que la personne engagée ne commettra pas de fautes d’orthographe !  Récemment, il a aussi introduit des modules pour les dyslexiques et les mal voyants. Les conditions financières sont réellement accessibles. Je ne peux que vous recommander d’aller sur le site pour voir les succès extraordinaires qui y figurent. Cela me réconforte, car si à bien des égards le monde actuel est déconcertant, des actes comme ceux de Pascal Hostachy me donnent espoir. Je trouve cela magnifique !

Lors du dernier salon E-Learning , Paris, le Projet Voltaire était présent et a inséré dans sa présentation trois avis, dont le mien. J’ai été très fière qu’on ait pris en considération un commentaire dit dans un moment d’émotion… Je le dirais autrement maintenant, mais le fond reste le même.

ZS et Projet Voltaire 2018

Pierre Buffiere de Lair (orthographe correcte !) Sur la plateforme citée, il y a des experts remarquables. Un lien particulier s’est tissé avec cet expert  qui est également écrivain « sur mode mineur », comme il se déclare.

C’est un homme d’une grande culture, connaissant extrêmement bien les difficultés de la langue française – grammaire, orthographe, typographie – et qui aime transmettre son savoir sans condition.

J’ai eu un plaisir sans limites à avoir des échanges de courriel avec lui au sujet de son recueil de nouvelles (sous son nom d’auteur : Chambaron) « Ni vent ni nouvelle », 2016. Je me suis bien enrichie au cours du temps qu’il a bien voulu m’accorder.

Mon aventure continue toujours en 2023 ! J’ai pris contact avec un écrivain habitant Paris, ville qui me comble, auteur d’une soixantaine de livres dont plus de la moitié concernent la langue française. Il va faire une nouvelle édition en un seul volume et il me fait l’amitié de bien accueillir mes suggesions. On verra en temps opportun.

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