Knut fait un livre-photo sur Zully : « Traces de danse » (en cours)

C’est la surprise de fin d’année 2021 ! Knut m’invite à boire un chocolat chaud chez Schmidt et il m’offre le livre !

J’ai mis du temps à assimiler l’affaire et donc à écrire cet article. Quand Knut m’a tendu le livre, cela m’a fait comme un coup dans le ventre. J’ai saisi ce que veut dire l’expression « être estomaqué ». Cette locution a pris vie en moi à ce moment-là. Je la connaissais intellectuellement, maintenant, je l’au aussi vécue. C’est fort.

Une exposition, un livre. Cela fait un moment que Knut m’a dit qu’il avait l’intention de faire une exposition avec les photos qu’il avait pris de mes danses. La pandémie s’en est mêlée mais aussi le calendrier du Centre culturel, où il pensait faire l’exposition. Il avait choisi ce lieu parce que ma collaboration avec ce lieu avait duré des années et que l’ambiance s’y prête. Il m’avait aussi dit qu’il ferait un livre. Puis, silence radio, comme on dit parce qu’il y a eu intervention virale.

Knut prhotographe, Knut éditeur, Knut indépendant. Voilà le dernier portrait de Knut. Il s’est dit que puisqu’il ne trouvait pas d’autre solution, il allait tout faire lui-même. Et il me donne le livre. Je vois le titre « Traces de danse ». Il m’en avait parlé, tout comme on mentionne quelque chose sans avoir une idée arrêtée, mais chez lui l’idée s’était arrêtée là. Je n’ai pas de mot à dire et en fait, le livre est bien représentatif du contenu. En regardant mes différents articles où Knut intervient, je m’aperçois que Knut avait publié des photos de la danse « Jeu de chaussettes » sous le titre « Traces de danse ». Sa première idée a pris bien des racines !

« Traces de danse » se divise en deux parties : une intitulée « Lumière blanche » et l’autre « Lumière noire », cela fait référence aux lumières sur scène et aux danses que j’interprète. Voici un échantillon des photos reprises dans le livre.

Danse « La Laguna »
Danse « Jeu de chaussettes »
Danse « Piano fantasque »
Danse « Les Roses de Picardie »

Toujours estomaquée ! Cela fait quand même une drôle d’impression. Knut est un excellent photographe ; la photo fait partie de son ADN et me voilà dans son livre, dans son premier livre !

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Danse classique et imagination

La danse classique pure a une exigence du point de vue anatomique que peu de gens ont. J’ai eu la chance d’avoir des professeurs, en Roumanie, qui m’ont rendue attentive à cet égard et c’est ainsi que j’ai construit mon enseignement.

Dans ce cours, je propose aux adolescents et adultes un cours où la danse classique et l’imagination vont aller de pair. Il s’agira de vivre les mouvements en fonction de divers sujets traités : le vent, la terre, l’eau, le vide etc. Comme dans bien d’autres domaines de ma vie, mon inspiration se nourrit de ceux qui sont présents.

Ce cours est né au fil de mes années d’enseignement et maintenant il est mûr. Imaginez-vous en train de faire un plié et de sentir que vos jambes se remplissent d’eau, La suite dépend de chacun, il n’y a pas de règle. C’est ce qui est fascinant, car la danse classique n’est que rigueur. Mettre les deux ensemble est un vrai plaisir.

En fait, les danseurs professionnels ont des rôles qu’ils préfèrent et je crois bien que c’est là que se trouve le début de mon cours. Je voyais, à l’Opéra de Bucarest ou de Leningrad (aujourd’hui Saint-Péetersbourg) des danseurs être maîtres de la scène dans certains rôles. Puis, j’ai eu des élèves qui avaient telle ou telle personnalité ou qualité physique et je l’ai mise en évidence. D’ailleurs, dans le vie de tous les jours c’est aussi applicable. Nous-mêmes, nous savons que tel rôle, tel emploi, tel métier est pour nous ou non. Maintenant que les disciplines s’ouvrent, je me dis qu’un cours comme celui que je propose a sa place.

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Think to do to others what you would like the others think to do to you : an example.

I make order ; since I know myself I keep making order in different fields. Order is the master of order ! We find our way, we can add, take off, transmute, make changes with full consciousness !

Once again, things get in touch by themselves. You certainly noticed that the maxim goes beyond the other one « Do to others what you would like others would do to you ». The thought is linked. In fact, every action has its roots in the thought. You have here a timely example.

Bobbins for my sewing machine, Singer. I have had different sewing machines and I have used all kind of bobbins for all of them. The last one collapsed, the thread tension from below couldn’t follow anymore. I was explained that using non original bobbins could deteriorate, in the end, a sewing machine. Having now a Singer machine, it is the opportunity to do everything right. I make an order to the only Singer representative in Switzerland, some forty pieces. I wind up the most common threads.

La Boutique Coupons de Saint Pierre, Paris. First of all I look for my first supplier. He doesn’t work here anymore. That is all what I am told. I try in different local stores without success : well, I am looking for 200 bobbins. Finally, a saleswoman from a French store that doesn’t sell anymore Singer items tells me to try the Boutique Coupons de Saint Pierre. I come across Chrystelle, a saleswoman who asks me the right questions and ensures me that I can order the quantity I desire. In a few days, between Christmas and some days after the New Year my problem was solved. When I thanked Chrystelle, she told me she had just done her work. But I can make the difference between an employee who makes just what is needed to be done and the one who likes his job and does it thoroughly. The store is lucky to have her and I am lucky to meet her.

For my 600 threads, the 200 bobbins should be enough. What could I do with those I don’t need anymore ? I have a friend who is passionate by sewing machines. He has at least ten ! Old ones, older ones and very old ones. I tell him about my bobbins, send him some pictures and he looks forward receiving them. With my 200 bobbins I have just enough. I’ll have to buy a few in order to have a reserve.

I prepare the bobbins for my friend. Here is where the famous sentence you see next comes in. I could have put all the bobbins in a package, send it and that would have been all. But they were 200 of them from at least found different shapes. Among the metal ones, some had holes of different diameters and some had no holes on the other side. So, it seemed more reasonable to me take time to sort them and make specific packaging for each sort. Some of these bobbins, I had bought, some others I had inherited in different ways. THe former users had sometimes winded up different colours in one bobbin. I couldn’t imagine my friend sewing and suddenly be stopped because there was no more thread and see in the bobbin another colour. So, I decided to have courage and emptied the most suspicious ones.

Here we see the result : each model is in a different bag and inside each of them there is a smaller bag bobbins of the same sort but with thread. In total there are some hundred.

As for those in plastic. I proceeded diferently and put a nice pink rubban. There too are some hundred. Once I had thought I had bought « Singer » bobbins for my « Singer » machine. It is only recently that I learnt that there are low and high bobbins and even if it is written « Singer » on one side, they are not the right ones foe me. I need the high ones which are marked on both sides. That is the way you learn things ! I also put a bag with some that had a pretty good quantity of thread.

Threads and colours… not always easy. We all know, if we are going to do a seam that requires a lot of thread, we better foresee the necessary quantity because from one colour bath to another, there are differences. But sometimes we can be pleasantly surprised : we pull a bit of thread from the spool, put it on the fabric and there is not much difference. However some of my threats remained single. So I tied them with two laces and will send them to my friend. The laces are nice and my friend will be able to use them on a future cap or on a vest.

Conclusion : I put myself in my friend’s shoes and if I had received such a quantity of bobbins, even as a present, I would like them sorted out and well wrapped. This maxim applies to everything, every situation. It is not always easy to implement it, but it brings a lot of satisfactions. That is why we should keep in mind :

I tell myself also that the matter that surrounds and makes us is the one that was at the beginning of the creation of the World, even though it is better to speak of information, and that it is my duty to greet and treat it with respect. Even more, as each particle has a memory it is better that it goes with good memories besides thanks for its usefulness.

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Pense à faire à autrui ce que tu aimerais qu’autrui pense à te faire : exemple.

Je fais de l’ordre ; je crois bien que depuis que je me connais, je mets de l’ordre dans bien des choses. L’ordre est le garant de l’ordre ! On s’y retrouve, on peut enlever, ajouter, transmuter, changer en toute connaissance de cause !

Une fois de plus, les choses s’enchaînent les unes les autres. Le titre : vous aurez noté qu’il s’agit d’aller plus loin que « Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’autrui te fasse », car en fait la pensée est au début de l’action. En effet, toute action est accompagnée d’une pensée. Je donne ici un exemple qui tombe à pic pour la démonstration de cette phrase si souvent dite par Jean-Pierre Garnier Malet. L’exemple est tout à fait symbolique.

Des canettes pour ma machine à coudre, Singer. J’ai eu différentes machines à coudre et j’ai trouvé que je pouvais mettre toute sorte de canettes pour mes coutures. Voilà que la dernière machine rend l’âme, la tension du fil d’en bas ne suivait plus. On m’a expliqué que l’utilisation de canettes qui ne sont pas d’origine finalement détraquent la machine. Étant entrée en possession d’une Singer, je me dis que l’occasion est là. Je commence par commander, auprès du seul représentant de Singer en Suisse, une quarantaine de canettes. J’embobine les fils les plus usuels.

La Boutique Coupons de Saint Pierre, Paris. Je désirais une canette pour chaque couleur et tout d’abord, cherche mon premier fournisseur. Il ne travaille plus là. C’est tout ce qu’on me dit. Je cherche dans divers magasins locaux, mais n’ai pas de succès ; je cherche 200 canettes . Finalement, une vendeuse d’un magasin français qui ne vend plus du Singer me dit de m’adresser à la Boutique Coupons de Saint Pierre. Je tombe sur Chrystelle, une vendeuse qui me pose les bonnes questions au sujet de ma machine et qui m’assure que je peux commander la quantité que je désire. Le tout a pris quelques jours, entre Noël et juste après Nouvel An. Quand j’ai remercié Chrystelle, elle m’a dit qu’elle n’avait fait que son travail. Je sais bien faire la différence entre un employé qui fait juste ce qu’il faut faire et celui qui aime son métier et le fait à fond. C’est le cas de Chrystelle. La boutique a de la chance et j’ai de la chance avec elle.

Pour mes 600 fils, les 200 canettes devraient suffire. Que faire alors avec celles dont je n’ai plus besoin ? J’ai un ami passionné de machines à coudre. Il en a dix ! Des anciennes, des plus anciennes et de très anciennes. Je lui parle de mes canettes, lui envoie des photos et il se dit enchanté de les recevoir. Avec mes 200 canettes, j’ai visé tout juste. Il faudra que j’en achète encore quelques-unes pour avoir des réserves.

L’envoi de canettes. C’est ici qu’intervient la fameuse phrase que vous voyez à côté. J’aurais pu mettre toutes les canettes dans une boîte et le tour était fini. Mais, il y avait près de 200 canettes aussi et d’au moins quatre sortes. Parmi celles en métal, il y en a avec des trous de différents diamètres et certaines ont des trous d’un seul côté. Alors, il m’a semblé plus raisonnable de prendre du temps pour les trier et faire des emballages spécifiques. Parmi ces canettes, certaines, je les avais achetées et d’autres, je les avais « héritées » de diverses façons. Les usagères précédentes ont parfois embobiné diverses couleurs sur une même canette. Je ne voyais pas mon ami commencer une couture avec du fil noir, se retrouver après quelques minutes avec une rupture de couture parce que le fil de la canette était fini et se retrouver avec du vert ou une autre couleur. Aussi, ai-je pris mon courage à deux mains et vidé celles qui étaient très suspectes.

Voici ce que cela donne : chaque sorte est dans un sac séparé. A l’intérieur se trouve un plus petit sac avec des canettes de la même sorte mais avec du fil. En tout il y en a une centaine.

Pour ce qui est de celles en plastique. Je les ai réunies différemment. Je leur ai mis un joli ruban rose. Il y en a également une centaine. J’ai également mis un petit sac avec celles contenant encore une bonne quantité de fil. J’avais cru acheter des canettes « Singer » et les avais embobinées, jusqu’à ce que j’apprenne récemment qu’il y a des canettes basses et des canettes hautes, même si dessus est écrit Singer. Sauf que pour les basses ce n’est écrit que dessus et pour les hautes, en bas et en haut. C’est, comme on dit, le métier qui rentre ! À propos de cette locution, je me dis qu’on devrait plutôt dire « C’est le métier qui entre », car pour « rentrer », il faut déjà que l’on soit entré au moins une fois. Je consulte un spécialiste, Chambaron de son nom de plume, et il me dit que c’est bien « rentrer », car ici le « re » veut dire avec force. Sachant maintenant cela, je me dis que le métier rentre réellement !

Certains fils et les couleurs… toute une histoire. On le sait, si on va faire une couture qui demande beaucoup de fil, il vaut mieux prévoir la quantité nécessaire parce que d’un bain de couleur à l’autre, il y a souvent des différences. Mais, parfois on est surpris en bien parce qu’en tirant un peu de fil de la bobine et en le posant sur le tissu, on ne voit pas grande différence. Toutefois, certains fils sont restés « impairs » et je les ai réunis avec des lacets pour les envoyer à mon ami. J’ai mis deux lacets que je trouve beaux et qu’il pourait utiliser dans une future casquette ou un gilet. Il fait de la couture masculine.

Conclusion : je me suis mise à la place de mon ami et si j’avais reçu une telle quantité de canettes, même en cadeau, j’aurais bien apprécié qu’elles soient triées et bien emballées. Cette maxime s’applique à tout. Elle n’est pas toujours simple à mettre en oeuvre, mais elle apporte plein de satisfactions. C’est pour cela que nous devrions garder à l’esprit :

Je me dis aussi que la matière qui nous entoure et nous compose est celle qui était au début de la création de ce monde, même si on parle alors plutôt d’information, et que je me dois de la saluer et de la traiter avec respct. De plus, toute particule porte une mémoire, alors, là aussi, autant lui laisser de bons souvenirs à côté des remerciements.

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Spectacles en feu d’artifice pour fin 2021 et début 2022

Année compliquée à bien des égards ; cependant, si je regarde les événements qui m’ont concernée, je ne peux que constater que j’ai fait des rencontres particulières, intéressantes, que des événements apparemment sans lien font bel et bien part de la toile de ma vie et que j’ai fini par une série de spectacles imprévus, mais que j’avais préparés parce que d’une façon ou d’une autre je sentais qu’ils devaient avoir lieu !

C’est cela même. L’espace-temps se courbe et lie les événements de ma vie. (Une amie me dit qu’il faut préciser que j’interprète une danse, ce qui explique que j’ai la main gantée de rouge)

La synchronicité, les choses qui se lient les unes aux autres, c’est tout un festival que je vis ces derniers temps.

Tout d’abord, pour différentes raisons, je n’ai pas pu beaucoup m’entraîner. Toutefois, les cours que je donne dans le cadre de Midi Tonus m’ont tenue en forme. Puis, je me suis dit que le temps était venu de reprendre la danse; la danse est le fil rouge de ma vie (dixit Anne Kybourg dans le journal de la Ville) et elle réunit toutes mes passions : la langue, la musique, l’esthétique, le partage (de bien des façons) avec les autres. J’y retrouve la diversité, l’ordre, la créativité, les réparations, la mise en valeur d’objets parfois anodins, tout ce qui compose ma vie. Je dois aussi dire que lorsque je prends mes autres passions, par exemple la révision de textes, j’y retrouve mon même monde jusqu’à y voir à chaque fois une danse.

En cours de route. Reprendre un entraînement n’est pas toujours facile et il faut se dire que l’on va réussir, que les choses sont là, que de nouvelles cellules poussent tout le temps et que les choses ne peuvent qu’avancer. Cela a été le cas et c’est pour cela que je peux dire aux personnes qui perdent un peu la forme qu’on peut la retrouver. Parfois, de façon différente mais il y a toujours un approfondissement et si on ne fait pas des « exploits », on a plus conscience des mouvements, il y a un plaisir plus profond.

Six spectacles. J’écrivais à un ami que j’allais faire des spectacles sans savoir, sauf pour le premier, qui allait pouvoir venir en période de pandémie. J’ai pris des dispositions en prévision, toujours sans savoir quand j’aurais des spectateurs. Finalement, les choses se sont liées les unes les autres.

  • Premier spectacle, le 18.12.2021 : celui pour mes amis Frésard, c’est le spectacle qui était prévu ; M.Frésard avait été le comptable de la Fabrique d’horlogerie Froidevaux S.A., Neuchâtel. Je l’ai fait parce que ce couple ne sort plus et parce que le 18 décembre était le jour anniversaire du patron, René Froidevaux. C’est devenu une tradition ;
  • Deuxième spectacle, le 21.12.2021 : pour Claude Lienher et sa femme. Claude est la personne qui a fait bien des décorations et meubles pour mon studio et mon chez-moi. Le spectacle aurait dû avoir lieu en novembre, mais il s’est glissé ici ;
  • Troisième spectacle, le 23.12.2021 : pour Katia, une amie russe de courte date qui est venue avec son mari, Christian. Il se trouve que ce jour-là, Roger Peeters, l’ingénieur ingénieux qui lance sa propre marque de montres, s’occupait du son et que Christian a vécu au Japon quelques années. Roger, quant à lui, y a passé une année et, travaillant tous deux dans l’informatique, ils se sont trouvés bien des points communs. C’est simple, ce sont eux qui ont « mené » la conversation. Cela s’est passé autour d’une bouteille de champagne moldave, nouveauté tant pour Roger que pour moi ;
  • Quatrième spectacle, le 30.12.2021 : pour l’anniversaire de Sonia Bétrix, participante à l’un de mes cours de Midi Tonus, et son mari, Rémy. J’aime tous mes participants, mais parfois la personnalité de l’un ou de l’autre créent un lien spécial. C’est le cas avec Sonia et c’est pour cela que je lui ai proposé un spectacle pour son anniversaire. La veille, j’ai entendu deux hommes parler le russe alors que je montais à la gare, je me retourne, parle avec eux. Résultat : celui qui habite à Neuchâtel, Alexeï, est venu avec Iulia, sa compagne, au spectacle. C’est chose publique, je craque pour la langue russe ! Alexander et Iulia sont passionnés par les médias ; ils ont mis au point un logiciel spécial qui pourrait m’aider à mieux me faire connaître et à une autre connaissance récente aussi. Sonia est quelqu’un qui est très, très attentionnée. Elle sait que j’ai un faible pour du Mauler rosé. D’ailleurs son anniversaire a été fêté avec du Mauler rosé. Elle m’a apporté une bouteille pour une autre occasion spéciale. La bouteille était déjà spéciale puisque la cuvée 2021 venait de recevoir un prix à Berlin !
Le Mauler rosé est pour moi le symbole du partage entre amis.
  • Cinquième spectalce, le 31.12.2021 : je passe apporter quelque chose au journal de la Ville, rencontre Françoise Küenzi, lui demande ce qu’elle va faire le 31 et organise un spectacle pour l’occasion ;
  • Sixième spectacle, le 30.1.2022 : ce fameux hasard qui m’accompagne si souvent fait que j’ai pu présenter mon spectacle aux propriétaires de l’entreprise horlogère Tavannes Watch Co.

La toile de ma vie. Ce qui est absolument fascinant pour moi, c’est de voir depuis des mois des événements apparemment sans lien s’unir tout à coup. Ainsi, c’est parce que j’ai rendu un service à M. Frésard que j’ai rencontré Alexeï et Alexeï travaille dans un domaine qui interpelle d’autres personnes de mon entourage ; c’est parce que je fais attention à un petit garçon au bord du lac que je rencontre Katia, que je découvre qu’elle parle le russe et qu’au spectacle j’apprends que sa mère travaille dans l’importation de montres – intéressant pour Roger- et que sa cousine est musicienne à l’ochestre de l’Opéra de Kishinau. Ceci peut paraître anodin, mais je prépare un article important sur ma collection de chaussons de danse et ai besoin d’informations. La cousine de Katia est d’accord pour faire le lien avec les danseurs.

Les événements liés en attirent d’autres !

Quant à Claude Lienher, je n’ai jamais pensé qu’il viendrait à l’un de mes spectacles. Seulement, c’était ma façon de le remercier pour les nombreuses choses qu’il a faites pour mon chez-moi et mon studio. Il m’a bien dit, en prenant place, qu’il s’endormait lors des spectacles. Sachant cela, je me suis demandé ce qui allait se passer. Finalement, il ne s’est pas assoupi ! C’est le plus beau des compliments qu’il pouvait me faire. Son esprit obervateur a pris note que tous les éléments exposés dans mon studio ont une histoire. Alors, il m’a envoyé le chasse-clou qui avait appartenu à son grand-père et que son père avait aussi utilisé ! En plus, il l’a gravé. Alors, à chaque fois que je l’ai en main, j’ai l’impression que je communique avec ces générations en même temps.

Solution à un problème récurrent pendant des années ! Vous vous demandez pourquoi un tel outil. C’est que dans mon studio des clous sortent leur tête du sol et lorsque je suis en chaussettes ou avec mes chaussons de danse, il y a des accrocs. J’ai utilisé le chasse clous, pour la première fois lors du quatrième spectacle. J’ai fait sonner la clochette que j’ai afin d’instaurer le silence et dans une atmosphère pleine de gravité, j’ai enfoncé, pour la première fois de ma vie un clou à l’intérieur de la planche. Ensuite, j’ai passé mon pied en chaussette par dessus, encore et encore. Un vrai plaisir !

Françoise Küenzi et informations sur mon studio. Voilà donc que j’invite Françoise et elle me dit que c’est bien la première fois qu’elle y vient, mais que les petits escaliers qui y conduisent depuis le Théâtre du Pommier, elle les a montés régulièrement penant des années alors qu’elle était enfant. Elle allait voir sa grand-mère, Jeanne Berthoud, qui habitait tout en haut, dans la maison ! Moi qui aime les histoires des bâtiments, me voilà aussi servie. J’ai l’impression de voir sourire la dame à chaque fois que je vais à mon studio et « mes » escaliers prennent une autre teinte, plus proche. C’est comme si j’étais en famille.

L’horlogerie. Là aussi, je suis servie. Françoise est la rédactrice du journal de la Ville et auparavant a travaillé au quotidien de Neuchêtel, La Feuille d’Avis, devenu ArcInfo. J’apprends qu’elle a tenu la rubrique « horlogerie » et mon intérêt est tout de suite éveillé. Je lui raconte le rôle de René Froidevaux dans ce domaine. L’horlogerie est devenue une racine puissante pour moi et je me réjouis d’écouter Françoise !

Tavannes Watch Co. Un soir que je rentrais chez moi, je vois un couple dans une voiture qui cherchait une adresse. Je leur donne un coup de main et le contact est établi. On discute de bien des choses, je raconte que je vais dans le lac à longueur d’année et elle m’envoie un article écrit sur lui. Je vais demander si je peux le publier ici. La dame me raconte que son père était coiffeur et avait tenu le salon Caprice à Neuchâtel. Je n’en reviens pas, car la repreneuse, Monique, l’avait déménagé au Fbg de l’Hôpital, au 2e étage et j’y habitais le dernier, le 4e ! On ne sait comment les sujets se lient les uns les autres dans une conversation, mais j’apprends que sa fille et son beau-fils sont les propriétaires de Tavannes Watch Co à La Chaux-de-Fonds ! C’est à peine croyable. Voilà comment j’ai pu leur présenter un spectacle et voilà comment j’ai été invitée à la manufacture. Un article suivra sur elle qui a été la quatrième manufacture la plus importante au monde (!) à ses débuts !

2022. Solutions inattendues. J’ai trouvé solution à fin 2021 avec le chasse-clou à un problème que je ne pensais jamais résoudre. Je trouve solution en 2021-2022 à un autre problème que j’avais depuis longtemps, bien que pour celui-ci, j’ai découvert en cours de route qu’il pouvait trouver une solution. Il s’agit de ma machine à coudre Singer: ma mère en avait eu une. Je suis heureuse de savoir que la marque continue d’exister. Depuis que j’ai mon école de danse, je fais les costumes et ai besoin d’une machine à coudre. J’en ai eu de différentes marques (même une Singer) et dernièrement, le destin a fait en sorte que je retrouve une Singer. J’avais donc des canettes de toute sorte. J’ai appris que si j’ai utilisé avec succès diveres sortes de canettes dans mes machines, il vaut mieux utiliser celles de la marque. Là, on est sûr qu’il n’y aura pas de problème. J’ai beucoup de fils, environ… 600… vous savez il y a rouge et rouge, jaune et jaune… Alors, je voulais avoir 200 canettes. Pas possible de les trouver tout de suite dans les centres et magasins suisses consutlés. C’est « Les Coupons de Saint Pierre », Paris, qui m’ont sortie d’affaire en quelques jours. Ils ont dû commander, à leur tour, auprès de leur fournisseur et ils m’ont livré les outils tant recherchés. La vendeuse, Chrystelle, qui m’a servie m’a posé les bonnes questions et s’est assurée que le paquet serait livré. Elle m’a dit qu’elle ne faisait que son métier, toutefois, je sais que son service a été fait avec conscience et je lui suis reconnaissante. 

D’autres solutions encore : on est en juillet 2022 et les solutions inattendues n’ont cessé de jongler mon chemin.

Un échantillon de mes fils (fluo) rangés par couleur et chacun avec sa canette.

Spectacles 2022. Ce sont des rencontres particulières qui m’ont amenée à organiser d’autres spectacles.

D’autres solutions encore : on est en juillet 2022 et les solutions inattendues n’ont cessé de jongler mon chemin.

Photo du Mauler primé en 2021 !

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