Fête des vendanges 2022 – maquillages Zully Salas

C’est la reprise de la Fête après deux ans. La pandémie semble être derrière. Mais cette année il y a des changements et le stand brésilien avec lequel je travaillais depuis quelques années a renoncé. C’est Xamax, le club de football, qui prend sa place et qui m’accueille.

Je fais partie de l’histoire de la fête ; en effet, il me faut presque remonter presque à la nuit des temps... au moment où la Commune libre du Neubourg participait à la fête avec un orchestre de jazz et à laquelle les autorités de Neuchâtel assistaient. Je ne sais à combien d’éditions j’ai participé… Puis, c’est le stand des « Joyeux célibataires » qui m’a invitée à faire partie de leurs animations. Ensuite, la fête n’a plus eu lieu dans les hauts de la ville et le stand a déménagé au centre-ville – entre le magasin PKZ et le Temple du Bas. Si l’endroit où je fais des maquillages est le même, les stands ont changé. C’est ainsi que des années plus tard, à mon grand regret, le stand a fermé faute de combattants et c’est un stand de scouts qui m’a accueillie. Ensuite, j’ai continué les incarnations, et c’est le stand des Brésiliens, version première, qui m’a accueillie et en 2019 c’est la seconde version. Actuellement, j’en suis à ma septième incarnation. J’ai eu de la chance parce que j’ai failli rester sans rien. Cette fois-ci, c’est le stand de « Xamax » qui m’a accueillie.

Les clients 2022. Il y en a eu très peu. Je n’en ai jamais eu aussi peu ! Mais, ils ont été d’une très grande générosité ; à croire qu’ils s’étaient donné le mot, or certains ne se connaissaient pas du tout et ne sont même pas venus en même temps. En tous les cas, j’ai pris ces gestes avec une grande reconnaissance et comme une récompense. Je n’ai pas d’explication quant à l’utilisation de ce mot parce que je n’ai raconté mes mésaventures à personne, c’est quelque chose qui se passe dans une autre dimension. C’est comme le maquillage. Et, c’est l’occasion de reprendre ce que disait une journaiste de la feue « Feuille d’Avis », incarnée elle aussi en « Arcinfo » « .

C’est l’occasion de remercier la journaliste de l’époque.

À propos des maquillages. Il a fallu négocier avec quelques clients qui voulaient un coeur, un modèle. Certains sont partis. Cela a été sans regret ni de ma part ni de la leur. Je ne vais pas faire quelque chose que je ne sens pas pour une question d’argent. Il n’y a aucun mérite, je n’y arrive tout simplement pas. Il y a aussi parfois des parents qui viennent avec de tout petits enfants. Je dois leur expliquer que l’enfant n’a pas encore l’autonomie suffisante pour faire le choix et me laisser « entrer en lui ». En réalité, peu de personnes vous touchent au visage et surtout restent aussi près pendant un bon moment. À ceux qui voulaient savoir avant ce que j’allais composer, j’ai proposé de me laisser faire et de l’enlever au cas où ce ne serait pas à leur goût. J’ai eu le plaisir de voir leur joie quand ils se sont regardés dans le miroir !

L’avantage quand j’ai peu de monde, c’est que je peux passer plus de temps avec chacun. Il y a eu même une dame qui m’a dit « Quelle chance ! Cela fait des années que je veux un maquillage chez vous et il y a toujours trop de monde. Est-ce qu’il sera toujours là demain ? » Je lui ai répondu que si elle dormait de l’autre côté, ce serait le cas et que si jamais il était un peu effacé, je pourrais le lui raviver sans frais. Elle n’est pas revenue. Une dame est venue avec sa fille et m’a dit que lorsqu’elle était enfant, elle se faisait maquiller chez moi et qu’elle avait des photos à la maison ! Alors, pour la remercier, je lui en ai aussi fait un.

Le moment du maquillage. Il se passe aussi des choses que je ne peux expliquer. Tout à coup, je pose une question ou fais une remarque qui est tout à fait pertinente pour la personne. L’une de ces personnes doit l’avoir raconté à un monsieur qui est venu et m’a demandé si j’étais voyante.

Liens vers :

Jardin botanique et « @articulations – jouons avec elles »

Le Jardin me fait l’amitié de me recevoir pour y donner un cours samedi 17 septembre 2022 ; cours ouvert à tout le monde. Il se déroule dans L’Orangerie en cas de pluie.

Annonce du cours dans le journal de la Ville « N+ », 14 septembre 2022.

On voit les mains du directeur, M. Blaise Mulhauser, qui utilise les articulations des doigts de différentes façons pour admirer un plant de Tournesol.

J’adresse mes remerciements tant au Jardin botanique qu’aux journalistes de « N+ ».

Huit personnes sont venues. Qui dit huit personnes, dit huit mondes mais avec des points communs. Ces personnes cherchaient des solutions qui ne soient pas invasives et qu’elles puissent utiliser à leur bon vouloir. C’est quelque chose d’important : je rencontre de plus en plus de personnes qui se disent que les réponses chimiques ou chirurgicales ne sont pas toujours appropriées. Je pense que tout est nécessaire et apprécie les progrès dans tous les domaines, mais il faut savoir doser.

Introduction. Voici ce que j’ai dit comme introduction : « Les articulations du corps nous permettent de bouger, les articulations d’un corps social lui permettent de bien fonctionner. Au fond, entre notre environnement et nous, il y a des articulations : dès que l’on nous dit quelque chose de désagréable, dès qu’il nous arrive une tuile, ce sont des articulations qui ne fonctionnent pas. Cela entraîne des tensions et elles ont un effet sur nos propres tissus et donc sur nos articulations. Le contraire est aussi valable : une bonne nouvelle, une réussite fait que nous avons plus d’espace et notre corps est tout content. C’est cette dernière version que nous devrions avoir à l’esprit lorsqu’il nous arrive quelque chose et notre corps s’en portera mieux ». Cela a l’air de rien, mais c’est le meilleur des traitements ! Ce n’est pas le physicien Garnier Malet qui me contredira.

Contenu du cours. Je m’étais préparée à donner un cours sur les articulations et me suis trouvée à donner des conseils en réflexologie, pour la vue et la respiration en plus d’astuces pour travailler les articulations.

Autres éléments traités : la différence entre les mouvements actifs et les mouvements passifs. Certaines personnes n’en étaient pas conscientes. Il y a encore les mouvements répétitifs ; il s’agit de les inventer à chaque fois qu’on le peut. Le côté ludique vient ensuite. Dans tout apprentissage il y a des règles et ensuite on peut faire des vers, des chansons ; il en va de même avec les articulations.

J’adresse mes remerciements les plus vifs à M. Blaise Mulhauser, directeur du Jardin botanique, de m’avoir ouvert les portes du Jardin pour ce cours et pour le précédent (@3m.ossature) dont je reprends ici les mots de la fin « sans son ouverture d’esprit et son accueil chaleureux, je n’aurais pas pu transmettre des choses qui peuvent apporter une connaissance de soi et un savoir utile aux personnes qui m’ont fait confiance pendant le cours ; je considère cela comme un privilège. Je le dis souvent, nous ne sommes rien sans les autres ».

L’autre cours donné au Jardin botanique : @3m.ossature

Autres articles :

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Main brûlée au fer à repasser ou hommage à Elizabeth Arden

Je sais, par expérience, qu’il ne faut jamais faire un travail artistique en étant poussé par la hâte. Le moment idoine s’annonce tout seul. Mais, là, j’avais promis un travail à une personne qui n’arrête pas de penser et qui, je le sentais, se demandait pourquoi je tardais tant. Bref, je me lance.

Je prépare le tissu auquel je donnais forme. Il part dans un sens, dans un autre et finalement, j’arrive à le fixer. Je prends le fer à repasser pour faire des plis sur le tissu. Je l’avais mis dans un endroit inhabituel et là… pour une raison qui m’échappe, je passe la main sur la semelle, or j’avais oublié que j’avais branché le fer… J’ai senti ma main toucher une surface extrêmement, extrêmement chaude. J’ai posé mon fer et suis allée passer ma main sous l’eau froide. Un bon moment. Je vais à l’ordi et regarde ce qu’il faut faire dans un cas comme le mien. Je sais que sur la Toile, on y trouve à boire et à manger. J’ai vu « cinq minutes sous l’eau » sur diverses plateformes. Je retourne à ma cuisine et compte très lentement 5 X 60 secondes. Je me dis que c’est bon et mets une crème grasse. Seulement, ma main devient toute rouge et pique très fortement, c’est comme un bataillon au trot !

Je téléphone aux urgences. Forte d’une expérience précédente, je demande si la personne qui répond est du corps médical. Non, me dit-on. Je dis que j’ai besoin de parler à un infirmier et donne mes raisons. Mais, il faut se décliner et dire si on est allergique à quelque chose, si on prend des médicaments, quelle couleur a la peau, si on a des vertiges, etc. Et, avant cela, on a droit à tout un discours sur un tas de choses qu’il ne vaut pas la peine de mentionner. Puis, enfin, j’ai un infirmier qui me dit :

Je cours remettre ma main sous l’eau ! Je discute avec l’infirmier qui a l’air de bien connaître le domaine. Le temps que j’explique et que l’on fasse des essais, on conclut que je peux rester encore un bon moment sous l’eau. Ensuite, je pourrai mettre une crème grasse pour hydrater la peau. Il me donne des noms de crèmes que je n’ai pas. Je lui parle de la Crème de huit heures d’Elizabeth Arden. Quelle chance, il la connaît et dit que c’est une excellente idée. Une demi-heure plus tard, je conclus que je peux fermer le robinet ; mais ma main… recommence à redevenir rouge. Je rappelle l’infirmier qui me dit de prendre un récipient avec de l’eau, y mettre ma main et d’aller aux urgences.

Pourquoi la peau pique-t-elle ? C’est la chaleur qui est entrée dans la peau ; on parle de chaleur accumulée. Elle continue d’attaquer les couches inférieures de la peau.

Pourquoi sous l’eau ? L’eau refroidit la peau ; en pénétrant, elle refroidit les couches en profondeur, là où cela continue de brûler à cause de la chaleur qui y a pénétré.

Aux urgences. En tout, je suis restée pendant deux heures avec la main dans l’eau. Aux urgences, on m’a mis une crème et des bandages à garder si possible 24 heures. Le médecin m’a conseillé de prendre des tablettes contre la douleur, mais j’ai dit que cela ne faisait que masquer l’affaire et que je tenais à savoir jusqu’où cela allait. Il a insisté et moi aussi. On s’est quittés en de très bons termes. Il m’a recommandé de garder le bandage trois jours.

Les gens impressionnés. Ceux qui m’ont rencontrée en ville ont été impressionnés tant par le bandage que par le fait que l’on ne me voit jamais malade.

La Crème des huit heures d’Elizabeth Arden. Ces bandages au bout des doigts ne tenaient pas très bien et j’ai dû les changer avant même 24 heures. L’avantage a été que j’ai vu que la crème avait disparu et je l’ai remplacée par celle d’Elizabeth Arden, trois fois par jour. Pour tout dire, je suis plutôt économe, mais là, j’ai mis des couches de crème assez généreuses. Cinq jours plus tard, j’ai enlevé le bandage et des cloques s’étaient formées au bout des doigts et sous le majeur. Je les ai percées à deux endroits avec une épingle désinfectée. J’ai commis l’erreur d’en ouvrir une parce qu’un bout de peau ressortait… J’ai dû recouper et recouper mais aujourd’hui, treize jours plus tard, la sensibilté de mes doigts est parfaite et la structure de ma peau aussi. Personne ne dirait que je me suis brûlée. Alors, merci mille et une fois à Elizabeth Arden.

La légende de la crème. Quand je l’ai achetée, la jeune vendeuse m’a raconté qu’Elizabeth l’avait créée pour ses chevaux et qu’un jour, une amie lui avait rendu visite avec sont fils. Ce dernier se blesse au genou et Elizabeth n’a que cette crème sous la main, la lui met. Huit heures plus tard, la peau s’était refermée. Cette crème ne se trouve pas en pharmacie, mais cela ne change rien à son effet !

Ma voisine de 94 ans qui s’appelait aussi Elizabeth avait une crevasse. C’est pour elle que j’ai acheté la crème la première fois. Quand elle a remarqué son effet, elle s’est exclamée « Sacrée Elizabeth ! ». Comprenant qu’elle s’adressait aussi un compliment à elle-même, on a éclaté de rire. Par la suite, j’ai aussi conseillé cette crème lors de différents problèmes de peau, toujours avec de l’effet.

Un mot sur Elizabeth Arden. Je cherche une biographie à son sujet. Pour le moment je sais qu’elle est la première personne à avoir vendu des produits de beauté avec son propre nom associé à des produits de beauté. Elle est aussi la première à en avoir fait une production industrielle . Elle a également ouvert les premiers « Spa » et est la première à avoir formé du personnel pour conseiller la clientèle. Elizabeth Arden était une femme avisée et ne peux que rejoindre feue ma voisine en disant « Sacrée Elizabeth ! ». À l’époque, trois grands noms étaient connus dans tous les pays : Singer, Coca-Cola et Elizabeth Arden !

Le parfum Red Door. Je finis l’article en disant que dans mon armoire à parfums, Red Door, parfum d’Elizabeth a une place de choix !

Une liste de « Mes histoires » :