Mes activités... elles sont nombreuses et cela m’a quelques fois joué des tours. Les gens sont parfois ainsi faits qu’ils ne pensent pas qu’une personne qui est économiste puisse aussi être artiste ou l’inverse. C’est ainsi que l’on m’a conseillé, lorsque je postulais à un endroit ou à un autre, de ne pas mentionner ceci ou cela. Mais, vous le savez, l’histoire change, la roue tourne, la société évolue, involue… Je pense que le principal est de rester soi-même. Cela n’exclut pas le changement, les prises de conscience, mais se présenter dans des chaussures qui sont trop étroites pour vos pieds…
Alors, comment les présenter ? Si on fait une liste, comme dans le menu déroulant de ma page d’accueil, il faut toujours mettre quelque chose en premier et le dernier aura l’air… de dernier ; or, toutes mes activités sont également importantes. Je ne les pratique pas toutes tous les jours ni tout le temps. La vie s’est arrangée pour qu’elles glissent comme des vagues les unes sur les autres. Je leur accorde la même importance, je les fais avec le même plaisir et toujours dans le but de rendre service. Je n’ai pas le sentiment de désirer une vague plus qu’une autre, simplement elles apparaissent ou s’éloignent.
Mes activités glissent comme des vagues les unes sur les autres. À propos d’éloignement, celle des maquillages fantaisie s’éloigne dans cette période de pandémie. Mais, je dois aussi dire que mes maquillages sont personnalisés, qu’un lien s’établit avec la personne que je maquille et que quelque chose d’elle apparaît dans le maquillage. Ne me demandez pas comment cela se passe. Cela se passe tout seul. J’ai l’impression d’être dans un ailleurs et tout à coup la forme apparaît sous mon pinceau. J’ai bien un style particulier, mais si je peux peindre le même motif trois fois de suite, il sera toujours en relation avec la personne et il n’y en aura pas deux identiques. Alors, ce genre de maquillage ne va pas lorsqu’on en fait juste avant un match de foot ou pour avoir un coeur sur la joue. Je préfère ne pas faire… là, je fais un choix ou plutôt la question ne se pose pas, ce n’est pas mon genre. Point.
Alors donc, comment les présenter, mes activités ? C’est en parlant avec un banquier et en lui envoyant un mot que l’idée d’un tableau m’est venue, ou plutôt qu’elle a atterri, voire émergé dans mon cerveau. Cela fait un moment que je dis qu’il me faudrait inventer un mot pour cela. Comme souvent aussi, l’idée a fait son chemin, pris son temps et aujourd’hui, jour d’automne de la pensée, elle a mûri et est sortie. Mais quelques mots auparavant.
100 % et les pourcentages. Ah les pourcentages ! Je me demande où passent les enseignements reçus à l’école. J’ai bien souvent remarqué que des gens apprennent par coeur, répètent ce qu’ils entendent ou lisent mais sans réflexion réelle. Actuellement, par exemple, on entend dire que quelqu’un s’investit à 200 %, qu’on fait une chose à 200 %. Soyons quand même proches de la réalité, je n’ai pas entendu dire que l’on fasse quelque chose à 300 ou 500 %. Mais, on ne peut jamais se dépasser ! Mon intérêt pour quelque chose ne peut jamais dépasser le 100 %. Pourquoi ? Parce que je suis l’unité de mesure. Prenons, pour l’exemple’une bouteille rempie à 100 %. Je peux la vider à 1 %, à 30 %, à 100 %, mais jamais à 150 %, 200 %. Il en va de même pour nous, nous sommes à 100 % nous-mêmes. Nous pouvons donc nous investir à 10 %, 50 % (d’où les emplois à 50 %) et à 100 %. Quand on a travaillé à 150 % c’est qu’on a dépassé le nombre d’heures réglementaires, pas nous-mêmes.
À ce propos. Il y avait un exercice de français sur la Toile avec le sujet des pourcentages et justement l’exemple : « Je m’investis à 200% ». Celui qui faisait l’exercice devait savoir que l’on ne colle jamais le signe « % » au chiffre. Mais, ai-je fait remarquer, on ne peut s’investir soi-même à plus de 100 % alors qu’un prix, par exemple, peut passer de € 50.- à € 100.-, soit une augmentation de 200 %, soit deux fois € 50.- soit, puisque € 50.- = le prix entier = 100 %, et deux fois 100 % donne 200 %. Là, on peut parler d’une augmentation de 200 % et ceux qui ont vécu l’inflation ou se souviennent de cours d’histoire savent que l’inflation gonfle les prix de façon extraordinaire et, naturellement, le pourcentage dépasse souvent les 100 %. Bref, l’exercice, grâce à mon intervention, a été supprimé !
Mes activités sous forme de graphique. L’on y voit un axe, une prise de conscience, un principe vital : celui du rôle de la pensée. Il guide désormais mes activités. Je n’aime pas faire du tort à quelqu’un mais savoir que la pensée même est une énergie et, par conséquent, qu’elle a une réalité, change bien des choses :

Voici mes activités sous forme de bulles. On va imaginer que ce sont des vagues et qu’elles peuvent glisser les unes sur les autres, :

Toutes les activités ne sont pas tout le temps au premier plan ; mais une chose est sûre : dès que l’occasion se présente pour l’une d’entre elles, je la mets en route comme si je l’avais pratiquée la veille. Celles qui sont le plus présentes ces derniers temps sont « révision de textes » – je passe des heures fantastiques à entrer dans des textes et la pensée de différents auteurs dans des domaines très variés. Quant à « @3m.ossature », « @articulations – jouons avec elles » . « À vos pieds » et « Danse classique et imagingation », soit les dernières-nées, elles se passent, essentiellement, dans le cadre des cours organisés par la Ville à midi. Là, également, j’ai un très grand plaisir à rencontrer des participants de différents horizons et à les unir par une même activité ; chacun apporte son monde et je m’en sers pour enrichir le cours.

Mes activités sur la Toile. Depuis que j’ai ma plateforme, j’ai une activité qui pourrait déjà être la treizième, celle des « Questions sociales », en fait elle regroupe des questions sociales, des réflexions et la philosophie. C’est sans doute la fibre familiale qui parle, tant mes parents que leurs familles étaient impliqués dans la vie sociale et ont agi pour le bien de passablement de personnes. En plus, j’ai été assistante à l’université de Neuchâtel d’un cours qui s’appelait initialement « Faits socio-économiques » avec le professeur Jean-Pierre Gern et ensuite travaillé au Bureau international du Travail (BIT). Ma plateforme me permet de parler de ce que je fais, mais me présente surtout l’occasion de parler de faits socio-économiques. C’est devenu une activité et c’est une passion. La différence avec les autres, c’est qu’elle n’est pas lucrative ; c’est tout. Elle est tout aussi importante que les autres. Je préfère, en général, parler ou écrire de choses qui sont nourrissantes et qui devraient faire la une plutôt que de choses qui ne vont pas bien. C’est ici que le rôle de la pensée intervient (c.f. Jean-Pierre Garnier Malet). De plus cette activité est l’une de celles qui font que des pans de mon histoire se rejoignent. C’est cela qui est fabuleux, tout fait partie d’un tout.
Les liens pour mes activités figurent dans le menu déroulant. Il reste celle des « services et réparations en période de pandémie » ou « confinement et nouveaux métiers de Zully ». Je complète la présentation de mes activités avec le rôle de la pensée grâce à :
Jean-Pierre Garnier Malet : rencontre particulière 14.
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