Body painting ou peinture corporelle

C’est le résultat ! Un « Chronos bleu » hors du commun.

Comme je le disais dans « Spectacle improvisé et autres surprises », le moteur de cette histoire est Roger Peeters, mon cameraman.

C’est parce que je l’ai rencontré, qu’il a amené son ami friand de ce genre de maquillages et désirant depuis longtemps d’en avoir un sur lui que c’est arrivé. Il est aussi sûr que c’est en ayant des échanges, de vrais échanges, avec les autres – forcément – que l’on s’éveille à d’autres choses. J’avais invité une fois Roger à l’un de mes spectacles et après celui-ci, nous sommes restés quatre heures à discuter, quatre heures !

L’une des théories de Roger est qu’il existe deux sortes de gens, ceux qui ont suffisamment confiance en eux pour se confronter à d’autres choses, faire des erreurs et en sortir gagnants et ceux qui ont peur de se remettre en question, d’aborder des choses inconnues et qui par conséquent stagnent ou même régressent. J’ai trouvé cela intéressant, car je n’hésite pas à apprendre de nouvelles choses, dans quelque domaine que ce soit. Je trouve cela passionnant.

Au moment où Roger m’a engagée pour faire le maquillage, un engagement professionnel s’entend, avec rémunération, je me suis dit qu’il fallait que je trouve une idée. J’avais expliqué que lors de mes maquillages, l’intuition me faisait parfois sentir et mettre en évidence la façon d’être de la personne. Marcel, celui qui est devenu « Cronos bleu » m’a demandé de lui dire comment je le voyais. Mais là, ai-je répondu spontanément, il s’agissait de peindre comme s’il avait été un tableau. Je dois dire que c’est tout ce que je savais. De plus, ai-je epxliqué, je ne sais jamais ce que je vais faire avant d’avoir la personne assise devant moi et le pinceau en main. Et même là, je ne sais pas. Une partie de moi le sait puisque je trempe le pinceau dans telle ou telle couleur, que je fais telle ou telle forme, mais je ne peux pas dire que je le sais d’avance.

Ma tête a commencé à travailler pour trouver une idée. Une idée est venue, puis une autre et une autre et finalement l’horloge ou « Cronos » est apparue à mon esprit et là j’ai su que j’avais trouvé mon sujet. Par précaution, j’ai quand même demandé à faire un essai. Il s’est révélé concluant !

Ce qui est intéressant pour moi c’est que pendant que je faisais le maquillage de Marcel, les paroles d’Arie, l’ami de Marcel et de Roger, me sont venues à l’esprit et je me suis dit qu’une photo comme celle qui suit était significative d’une personne qui abandonne son « soi » pour entrer dans un système ; elle change, elle s’oublie. Il n’est pas question de Marcel ici, bien sûr, c’est seulement un symbole.

Mais, commençons par le commencement de la séance de peinture corporelle ou « body building » et on enchaîne jusqu’à la fin.

À ce stade, Arie et Roger font leur apparition dans des costumes qui leur vont, par ma foi, fort bien !
Ici, Roger a donné un coup de main en faisant le collier dont j’avais besoin ! Un vrai travail d’équipe.
Je n’ai pas résisté à prendre cette photo, prise de vue que notre photographe, Knut, aurait peut-être fait. À vrai dire, j’ai une autre photo où l’on voit bien que c’est l’une des horloges qui décorent notre ville de Neuchâtel cette année, mais il y a un malencontreux vélo juste au bord… Je ne l’ai pas vu, concentrée par l’effet de « Chronos bleu  » !
Marcel n’avait pas eu le temps de s’admirer avent de traverser la ville et que tout le monde le regarde, lui parle, le prenne en photo. Alors, j’ai eu l’idée, en passant devant l’hôtel « Beau-Lac » d’y entrer et de chercher un miroir. J’ai bien fait car le miroir est splendide et Marcel s’admire !
Un autre titre pourrait être : « Chronos bleu » et son double !
Voici « Chronos bleu » qui dialogue avec le ciel d’où il vient avant de plonger dans le lac de Neuchâtel et de redevenir lui-même.
On finit avec l’une des photos qui me plaisent le plus. et qu’on a tout au début de ce récit.

En conclusion, je peux remercier Roger pour m’avoir permis de faire quelque chose que je n’avais jamais fait et Marcel pour la confiance qu’il a eue en moi. Je suppose que tous les trois avions l’intuition que cela ne pouvait que marcher, mais cela n’enlève rien au sentiment que c’était une sacrée aventure !

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