Je suis fascinée par les divers métiers que Beaumarchais a exercés. C’est la preuve que l’on peut être « multiple » sans que cela nuise à la qualité.
Partie 1 – jusqu’à ce que Beaumarchais devienne noble.
J’entends encore la voix de mon professeur de français, M. Roger-Louis Junod, prononcer le nom de l’écrivain que nous allions étudier : Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Je ne sais pas ce qui m’a attirée, cela a été comme l’une de ces annonces au cinéma mais sans que je sache à quel film elle allait se rattacher ; c’est un moment qui est resté gravé en ma mémoire : je me revois assise à mon pupitre et revois mon professeur assis devant moi un peu à ma gauche. M. Junod avait une voix douce, une voix que je n’ai jamais pu imaginer fâchée avec un ton élevé.
Ce qui m’intéresse, c’est le parcours de la vie de Beaumarchais, parcours durant lequel il a embrassé divers métiers qui se sont, pour ainsi dire, présentés tout seuls devant lui et qu’il a si bien servis. On ne peut parler de facilité, car il a, à chaque fois, dû s’investir totalement et parfois y mettre sa fortune.
Voici sa vie sous forme de tableaux :



Quelle histoire ! J’ai divers documents sur Beaumarchais et pas des moindres et… devinez ? Les dates ne correspondent pas, les renseignements non plus. Internet n’est pas en reste non plus. Me voilà bonne pour trouver les bonnes dates et l’exactitude des faits rapportés !





Au fond. L’idée de cette école est un complément à celle de Louis XIV qui a fait construire l' »Hôtel des Invalides ». C’est magnifique !


La noblesse et la conception du travail. On le sait, le travail est une occupation qui n’est pas digne du rang de la noblesse et Beaumarchais doit demander à son père, horloger bien connu, de renoncer à son atelier. Ce doit être un grand effort que doit faire le père. Heureusement, l’un de ses gendres, Lépine, reprend l’affaire. Ce dernier continuera à apporter des innovations dans l’horlogerie.
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