@Articulations – jouons avec elles. Groupe.4.1

Je le dis dans le descriptif de chacun de mes cours, ce sont les participants qui enrichissent le cours avec leurs remarques, leurs affinités, leur monde.

Notre ossature. Il est clair que nous sollicitons tout le temps notre corps et que tout s’y inscrit, même lorsqu’on n’en a pas conscience. Une bonne nouvelle nous est donnée ? Voilà que nous nous sentons légers, une « mauvaise » nouvelle arrive ? On se ferme, on se crispe, on dit des mots ou on les pense. Tout cela s’inscrit dans le corps. Alors, l’idée de faire des mouvements à partir de tel os, ou de penser que nous ne sommes que les os, permet de vivre avec le corps d’une façon différente.

Un participant et une participante. Le participant est arrivé au cours en disant qu’il avait été à un concert de rock qui avait duré trois heures, qu’il avait été debout tout le temps et qu’il s’était appuyé sur les os. Cela l’avait aidé. De plus, il avait aussi dansé et donc le mouvament avait été là. Une participante a de la peine à penser à ses os. Je propose de faire l’exercice avec tout le monde : on se pose bien sur les pieds et on imagine que ce sont les os qui sont debout. On ferme les yeux pour cela. Au bout d’un moment, je demande ce que les uns et les autres ressentent. Le participant en question dit qu’il sent comme des choses lourdes aux extrémités. La participante d’avant n’arrive pas à comprendre. Le monsieur lui dit que c’est comme s’il était un sac et que le contenu était en bas, ses mollets, par exemple, pendent aux chaussettes. Tout le monde a ri, mais finalement, la participante a mieux compris. Elle a aussi compris qu’il ne s’agissait pas d’une construction, mais d’aller dans son corps et de le laisser faire.

Les sensations des uns et des autres. Elles sont différentes, forcément. Les images des uns peuvent cependant aider, comme dans le cas précédent, à mieux saisir ce qui se passe dans le corps. Et quand on ne sent rien, cela n’a pas une réelle importance, quelque chose se passe de toutes façons et le temps dira quand on pourra le percevoir, mais quelque chose se passe, même quand on ne le sent pas.

Mouvement actif et mouvement passif. Là aussi c’est intéressant. Ce n’est pas parce qu’une articulation fait mal qu’on va la laisser inactive. On peut la travailler de façon passive et une fois qu’on en a compris le principe, on peut l’adapter à bien des situations.

Pourquoi travailler une articulation ? Toutes les articulations ont de la synovie, ce liquide qui évite le frottement entre les os. En bougeant l’articulation dans divers sens, on permet au liquide de se répandre partout. Tout comme une machine, nous articulations ont besoin « d’huile ». Ce mouvement permet également de décontracter les tissus, il les détendre.

Illustration pour le travail de l’articulation de l’épaule droite :

On appuie le menton sur la main gauche, le bras est forcément plié ; le bras droit repose sur une table, par exemple. On fait des cercles avec le bras gauche à partir de l’avant-bras, du coude, de l’épaule, on varie ; on varie aussi le mouvement et cela devient un jeu ; l’épaule droite est entraînée dans le mouvement, elle est passive et elle est baignée par la synovie.

Les genoux. L’une des participantes a les genoux qui « font de la musique » losqu’on fait un exercice général pour les articulations. Lorsque nous sommes passés en position assise et que l’on a fait bouger cette articulation de façon passive, elle a dit qu’elle éprouvait une senstion « très agréable ». Les autres participants ont partagé son avis. De plus, les genoux de la participante sont passés en mode « silencieux » pendant le mouvement.

En résumé, cela fait du bien de se faire du bien !

Des nouvelles au sujet des genoux musiciens : après dix semaines, sinon dejà après la 9e, les genoux de la participante ont cessé de se faire entendre ! Il faut dire que la personne en question aime faire ces mouvements. On le sait, la façon dont on fait une chose a une résonance en nous. Je suis contente pour cette personne et remercie l’ostéopathe qui m’a transmis cet exercice. Je fais souvent cette expérience : un mot, un conseil d’une personne se répercute à travers les autres comme les branches d’un arbre ou comme un flux d’énergie. Je trouve cela magnifique !

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