J’achète rarement des roses parce qu’elles ne durent pas longtemps. Deux ou trois jours plus tard, il y a des fleurs avec la tête penchée… L’autre jour, j’étais chez la fleuriste de la gare et nous parlons fleurs. Je lui raconte ma mésaventure et elle me dit que le sachet que l’on trouve dans les fleurs qu’on achète ne contient pas de nourriture mais que son rôle est de lutter contre les bactéries qui s’installent après 24 h dans le vase. Il suffit de les nettoyer tous les jours et de changer l’eau aussi tous les jours.
J’achète une nouvelle fois des roses. Pourquoi ? Pour tester ce que m’a dit la fleuriste ? Non, j’avais une certitude. C’est étonnant comment l’on peut fonctionner des années et des années avec des informations erronées. Mais, je suppose que lorsque l’on m’a dit que le fameux sachet était de la nourriture et qu’il suffisait d’ajouter de l’eau… C’était certainement de bonne foi ou par ignorance. Je ne vais pas faire des reproches ; je ne peux que remercier la dernière fleuriste parce que maintenant, je sais comment faire. Peu après, j’ai vu des roses et je me suis simplement dit que cette fois-ci cela allait marcher. L’expérience a été bien différente des autres fois non seulement parce que j’ai suivi les linstructions de la fleuriste, mais aussi parce que j’ai utilisé de l’eau dynamisée. Que dire… les roses se sont trouvées face à une eau vivante et elles ont bien communiqué !
Roses dans l’eau en début de journée.

En fin de journée !

Huit jours plus tard.

Neuf jours plus tard. Une rose a penché la tête le huitième jour, je l’ai passablement raccourcie et mise dans un verre avec de l’eau dynamisée. Le soir elle était en forme. Ce matin, soit le neuvième jour, une autre a fait pareil. Je l’ai prise en photo, je l’ai aussi raccourcie et mise avec la première devant un miroir. Je lui ai dit qu’elle pouvait voir sa tête et qu’il fallait qu’elle se redresse, son moment pour quitter ce monde n’était pas arrivé. Elle avait sa robe froissée mais encore de belle couleur ! Voici le résultat.

Fin de course : les roses ont tenu treize jours bien qu’à la fin j’aie dû les couper et ne garder que les têtes dans un grand plat.
Je remets ça ! J’achète un autre bouquet de roses et refais l’expérience.

L’eau est toujours dynamisée. On voit le verre vide à plus de la moitié après une journée dans la photo de droite.
La vendeuse s’appelle Nicole. Je n’avais pas demandé à Nicole son prénom. Elles sont une quinzaine de personnes à travailler dans le magasin et lors de ma seconde tentative tombe sur elle. Quelle chance ! Il faut dire que j’ai été aidée par une autre des vendeuses parce que c’est elle qui m’a accueillie et qui, après m’avoir écoutée, entre dans l’arrière-magasin et la demande.
Remerciements. Il faut toujours remercier. Chez moi ce n’est pas par politesse, c’est parce que, comme dans le cas présent, Nicole m’a rendu service et qu’il est utile pour elle de le savoir. Je pense que nous dépendons tous les uns des autres et que les services qui nous permettent d’avancer dans la vie sont précieux. De plus, lorsque je remercie et que l’autre personne est contente, il se passe quelque chose de magique à ce moment-là ; c’est comme si on était sur une même longueur d’onde hors du monde compliqué que nous nous fabriquons. Et lorsque Nicole me dit que ce genre d’information lui rend service, je sais que j’ai bien fait de retourner au magasin pour la remercier.
J’apprends d’autres choses encore. Je dis que je coupais les fleurs en biais mais que je notais que les fleurs vendues étaient coupées tout droit. Nicole me dit que si l’on coupe en biais, il y a plus de surface pour l’infiltration de l’eau. Tout à coup, je me dis que c’est logique. Elle me dit aussi que toutes les fleurs qui arrivent en magasin sont coupées, en biais, et que l’on change l’eau tous les jours. Je me dis que les fleurs sont bien traitées. Je ne peux que remercier Nicoleune nouvelle fois pour toutes ces informations. Maintenant, chaque fois que je pense à ce magasin, je sens une joie m’envahir parce que je sais que les fleurs y sont bien traitées.
La notion du temps… Je connaissais bien les anciens patrons du magasin, les Verdon. Maintenant, le magasin s’appelle Aubert Fleurs. Je téléphone aujourd’hui pour demander depuis combien de temps ils ont repris la boutique :
- Dix ans cette année.
- Comment ? Dix ans ? C’est là qu’on voit que je ne compte pas les années.
Pour les propriétés de l’eau dynamisée, je vous renvoie aux articles sur Jacques Collin.
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