Spectacle de la rentrée 2025

Les événements s’entremêlent et se suivent les uns les autres sans que j’intervienne.

Nettoyage de mon studio et rencontre. J’étais en train de finir les nettoyages et réparations estivales de mon studio de danse (quelque peu humide et donc ce n’est qu’en été que certaines choses peuvent et doivent être faites) lorsque j’ai rencontré en ville, grâce à un stand de nourriture du Buskers festival de Neuchâtel, Véronique, l’une des élèves de mon premier groupe d’élèves de danse, et sa maman. Cette dernière avait quitté la Suisse pour l’Espagne lorsque son mari et elle étaient entrés à la retraite. Je n’ai jamais pensé que j’allais la revoir…

Comme si cela avait été la veille. La rencontre s’est faite naturellement. Véronique, je l’avais revue il y a quelque deux ou trois ans au festival des Sports où je donnais un cours. Elle a toujours le même sourire qui dit « je savais qu’on allait se revoir » et cela fait toute la différence. La rencontre a été pleine d’amitié et, sans que je prenne le temps de réfléchir, je leur ai proposé de venir à mon studio de danse pour que je leur présente l’un de mes spectacles.

25 août 2025 à 17 h. Le nombre cinq est partout… Elles sont arrivées un peu avant l’heure, juste au moment où je finissais mes répétitions. Une chose c’est de danser pour soi et une autre pour un public, car tout est alors différent et une certaine tension s’installe. Bref, elles sont arrivées et je leur ai proposé une visite du lieu. Depuis le nombre d’années que je l’occupe, j’ai amélioré bien des choses et la conclusion de Véronique a été : « Tu pourrais y vivre ! ». Oui, c’est vrai. J’y ai pensé une fois ou l’autre, mais j’ai d’autres activités qui demandent plus d’espace. Cependant, s’il prenait fantaisie à la vie de m’y mettre, je le ferais avec grand plaisir. Puis, Véronique a regardé la scène et s’est exclamée : « Oh, quand j’étais petite, je la voyais si grande ! » Effectivement, quand on est petit, les repères sont différents. Je lui ai dit qu’elle a la même grandeur que celle du théâtre du Pommier. C’est d’ailleurs Ernest Grize, le premier régisseur de ce théâtre, qui les a faites.

Le spectacle. J’ai présenté mes danses dont certaines sont interactives. Cela veut dire que je discute avec le public ou lui pose des questions. L’une des danses consiste à cueillir un lotus et voici les commentaires de Véronique : « …. Il est enraciné » et celui de Kéna, sa maman : « Je l’ai vu changer et s’ouvrir ». Lors d’une autre danse, je fais appel à un jeu de lumières et Kéna a dit que cela lui avait rappelé un souvenir alors qu’elle avait sept ans et était à l’école : c’était lors d’une chorale ; les lumières avaient été éteintes et les élèves, avec une lampe de poche, avaient fait des figures. Pour moi c’est comme si la page actuelle de son livre de vie avait rejoint celle de ses sept ans. J’ai trouvé cela fantastique.

Leurs commentaires : (à venir). Mais Kéna m’a demandé à deux reprises en cours de spectacle si tout cela (histoires, chorégraphies et costumes) sortait de mon imagination. Je pense qu’elle savait que c’était oui.

Ma reconnaissance-1. Je suis reconnaissante à Véronique d’avoir suivi avec plaisir mes cours. Elle m’a dit que si elle avait de la discipline c’était parce que je la lui avais inculquée. J’ai répondu que l’on peut dire et montrer bien des choses à des personnes, si la chose n’est pas en elle… Comme Véronique aime les conclusions, elle a dit pour finir : « Disons alors que tu m’as sensibilisée ! ». Elle a aussi dit que parfois, lorsqu’elle écoute du Chopin, il lui prend l’envie de danser. C’est beau. Elle a demandé si c’était la même barre et dit qu’elle se rappelait lorsqu’on massait les pieds avec la balle. Je suis touchée.

Reconnaissance-2. Je ne sais laquelle est la première, parce qu’il s’agit de Kéna. C’est elle qui a inscrit Véronique et sa  sœur Brigitte à mes cours. Elle s’est dit que ses filles seraient dans de bonnes mains et elle m’a payée. Je suis qui je suis en partie grâce à elle. Nous sommes la résultante de centaines de rencontres, mais certaines nous touchent plus que d’autres. Je remercie Kéna et toutes les autres mamans. Avoir la confiance de quelqu’un est précieux.

Après le spectacle : un verre de Mauler rosé. C’est ma façon de remercier le public qui répond à mes invitations.

Des photos et des programmes. J’avais pris des photos prises à l’époque et des programmes du temps où Véronique avait dansé. Elle s’est souvenue des danses et de certaines copines. Je lui ai dit qu’elle avait dansé sur de la musique chinoise et que je continuais sur la lancée puisque dans ma présentation il y avait une danse du même genre. Elle a dit :  » Tu vois, tu m’as aussi influencée là puisque la Chine joue un rôle dans ma vie.  » En effet, l’une de ses filles a habité plusieurs années dans ce pays et Véronique lui y a rendu visite. En plus, Véronique pratique le taï chi (moi, j’ai pratiqué du qi gong) et quand elle a vu mes poèmes inspirés par des haïkus, elle m’a dit qu’elle en écrivait aussi !

L’horlogerie. Le monde de l’horlogerie fait partie intégrante de ma vie depuis des années. Il se trouve que Kéna et son mari travaillaient dans ce secteur. Monsieur Villard était le propriétaire des montres Villard Watch, fabrique héritée de son père qui l’avait fondée en 1963. Je lui avais acheté des montres une fois ou l’autre dans sa fabrique et lorsque j’ai revu Véronique il y a quelques années, je lui avais dit que le musée du Château des Monts, au Locle, accueillerait volontiers des montres Villard parce qu’il ne possédait pas grand-chose de la période des années 1950 – 1980. La chose est en cours. De plus, j’ai publié sur ma plateforme plusieurs articles sur l’horlogerie et voudrais ajouter l’histoire Villard.

Commentaire de Véronique au sujet du studio :  » Nous nous sommes retrouvées après tant d’années dans cet univers et espace hors du temps que tu as su conserver et embellir. » Je suis à nouveau touchée. Véronique l’a bien senti. Dans ce lieu, je me sens hors du temps ; lorsque j’en sors, je découvre l’heure…

Elle m’a aussi dit qu’elle avait suivi de loin mon travail, en assistant une fois ou l’autre à mes spectacles, et l’histoire avec mon ami, André Oppel, par l’intermédiaire des journaux. Je ne sais que dire. Je n’aurais jamais imaginé une telle chose.

Drôle de période. L’autre jour, j’ai rencontré la maman de Nicole Aegerter, une autre élève. La rencontre a été aussi pleine d’émotion. Aujourd’hui, je vais chez Jumbo pour acheter un support pour l’arrosoir de mon studio et dont un voisin m’a fait cadeau et je rencontre le père de Giliane, une autre élève. Il m’a aidée à trouver le bon support pour le suspendre et aussi à choisir un bon chariot pour porter mon matériel de maquillage fantaisie lorsque je suis appelée à travailler ici ou là. Je lui suis très reconnaissante et il me donne l’occasion de remercier tous les papas de mes élèves. Comme cela, on a un yin et un yang et on reste dans la philosophie chinoise !

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