Maquillages au Bureau international du Travail -2025 (en cours)

Ah, les nombres, les positifs et les négatifs, sans oublier le zéro, inventé par les Indiens. Au mois de décembre, depuis des années, je fais des maquillages pour la fête de Noël des enfants des organisations internationales qui se déroule au BIT, Genève. Cette année… on va dire que le père Noël a eu congé et la manifestation n’a pas eu lieu. C’est ici qu’intervient le zéro qui signifie tout à tour l’absence (ce sont les Babyloniens qui lui ont donné ce sens en premier et il correspond bien à la situation parce que la fête est absente), le vide (c’est la sensation que provoque l’absence de la fête), le néant (c’est aussi le cas parce que nos repères disparaissent), mais c’est aussi le départ de quelque chose de nouveau (là, nous sautons à pieds joints et saisissons l’occasion pour faire un montage de photos d’années précédentes). Alors, si j’écris -2025 c’est parce qu’on n’a pas la fête, mais 2025 est là et on fait la fête à notre façon.

Peu de photos. C’est vrai, j’ai cru que j’en avais plus mais, je ne peux que répéter que je n’ai pas le temps de faire le maquillage et de faire la photo. Je n’ai pas non plus voulu reprendre celles d’autres articles. De plus, il y a eu des années où je n’ai pas pris de photos du tout sans compter qu’il y a eu la période de la covid… Mais, l’essentiel est de donner le ton.

L’arbre de Noël. Chaque année il y a un magnifique arbre de Noël à la fête. Cette fois-ci, on fera comme dans un conte et ceux qui liront l’article pourront prendre un cadeau dans l’arbre.

C’est écrit dans les sept langues que j’ai utilisées lorsque j’ai travaillé au BIT.

Un arbre de Noël très riche. On a toujours le même arbre, mais, si on le regarde différemment (inutile de répéter qu’on est toujours dans un conte – mais qui sait où se trouve la réalité ?), on trouve le nom de personnes (explication dans le paragraphe qui suit) qui ont participé ou sont des acteurs de l’organisation de la fête. Chaque nom est un cadeau tant pour le BIT, que pour les autres organisations, les enfants inscrits, les parents des enfants, les employés qui voient tant de joie et les artistes invités (dont moi).

En bas de l’arbre on voit Pierre Sayour, celui qui, le premier, a pensé à organiser cette fête. Et dessous il y a celui d’Albert Thomas, le premier directeur de l’Organisation internationale du Travail et qui a choisi Genève comme siège.

L’Histoire. Sans elle, il n’y a rien. On le voit, sans Albert Thomas, pas de Pierre Sayour et sans lui pas de fête. C’est aussi le moment d’expliquer que bien d’autres personnes font partie ou ont fait partie de l’organisation de la fête sans que leur nom apparaisse ; mais ils sont à l’intérieur de l’arbre ; de même que celui des nombreux fils, filles et maris d’employées du BIT qui ont aussi été parties prenantes pour tout mettre en place. Toutes ces personnes, absolument toutes, sont des cadeaux pour les autres.

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Cours Midi Tonus 2025.2

Je continue de proposer quatre cours : @articulations-jouons avec elles ; @3m.ossature ; à vos pieds ; danse classique et imagination.

Cours @articulations-jouons avec elles. Il s’agit de comprendre les articulations du corps, de les rendre plus vivantes, de les utiliser différemment et d’étendre ce jeu aux articulations sociales que la vie nous présente. Il va de soi qu’entre les participants et moi s’établit aussi une articulation et on se doit de jouer avec elle (tant les participants que moi).

Dans le cas présent, la vie c’est moi. Les participantes m’avaient demandé de préparer quelque chose pour faire travailler les articulations des doigts de la main. C’était bien tombé parce que j’avais passé commande de quelques pierres luminescentes (je rappelle que ce terme s’applique aux objets qui émettent de la lumière sans produire de la chaleur). L’exercice se prête à la métaphore.

Au départ : chaque participante a un tas devant elle.

Première consigne : séparer les pierres par couleur en utilisant différentes doigts et différentes positions.

Commentaire des participantes :

  • pour la participante no 3, il y a des formes dans la première image – la seconde est chaotique – la troisième est claire ;
  • la participante no 1 a vu chez les deux autres des organismes vivants, des cellules, la transformation ;
  • la participante no 2, moi, est étonnée de voir comment des formes émergent alors qu’il n’était question que de séparation, mais voilà, cela fait partie de la richesse de ce monde.

Remarque. Il est intéressant de voir comment trois personnes interprètent une même consigne : séparer les pierres par couleur en utilisant les articulations des doigts de manière différente. Ce qu’on voit aussi c’est que des pierres d’une couleur se promènent chez d’autres pierres. C’est comme dans la vie : il y a le jour, il y a la nuit et il y a les levers et couchers de soleil où la lumière et l’obscurité jouent ; même pendant la journée il y a des moments nuageux et d’autres ensoleillés, mais il y a aussi des nuits noires et des nuits claires, étoilées. De même, lorsque dans notre esprit une pensée devient claire et qu’on remonte le parcours, on s’aperçoit qu’elle était sous-jacente ici ou là.

Consigne suivante : donner une forme aux pierres.

Commentaire des participantes :

  • pour la participante no 3 : l’image 1 est drôle et originale mais le point d’interrogation la perturbe ; dans l’image 2, elle aime la simplicité et la puissance qui s’en dégage ; dans l’image 3 il lui est difficile d’avoir une impression d’ensemble, mais elle y voit la joie dans le bonhomme à droite, l’amour dans cœur, la perfection dans la figure avec des cercles et l’abondance dans la grappe ;
  • pour la participante no 1 : les images 2 sont le système solaire, les planètes ; les deux autres sont un retour au réalisme, à la signification ;
  • pour la participante no 2 : j’ai donné deux images de l’idée que nous faisons partie d’un tout.

Cours @ossature.3m : ici il s’agit de faire vibrer tout le squelette. Les cours de Midi Tonus sont solidaires du calendrier scolaire et à cette saison il y a eu les vacances d’automne et le lundi du jeûne. Heureusement pour moi, les personnes présentes ont pu venir sans interruption et cela a un impact direct sur le ressenti corporel d’une semaine à l’autre. Cela fait que vers la fin de la session, dès le début du cours, les participants ressentent les résonances se faire écho dans tout le corps. C’est une réussite. Là aussi il y a un parallèle avec ce que nous vivons dans la vie.

Cours danse classique et imagination. Si on a parlé et fait de la danse classique, on a aussi vu comment on pouvait danser avec les éléments que la vie nous propose. Comme ce qui s’est passé concerne des choses très personnelles, je ne vais pas les reproduire, mais une chose est certaine, la danse classique se prête à merveille à ce genre d’exercice.

Cours À vos pieds ! Ici aussi, si on visite le pied, si on le bouge dans tous les sens, le principal est de savoir où et comment on le pose.

Cours réussis : les participants sont partis avec des outils qui leur seront utiles dans la vie.

Liens : cette fois-ci, j’ai repris l’idée de ne faire qu’un seul article pour les cours de la session ; normalement chacun a ses propres liens. Si vous tapez le nom du cours sur la barre de recherche, vous aurez d’autres comptes rendus.

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Conversations 13

Comme je le disais dans l’article précédent, tous les endroits sont bons pour échanger quelques mots, faire des observations, s’enrichir.

Quand je donne un cours, mon désir est d’enrichir les autres. Il arrive aussi que je m’enrichisse. C’est ce qui s’est passé il y a peu de temps. J’utilise toute sorte de choses pour donner mes cours et voici que je donne une sorte de petit disque – au centre d’une ficelle circulaire – qui tourne lorsqu’on tend la ficelle une fois qu’on l’a enroulée. Il donne l’occasion d’utiliser diverses articulations. Tout d’abord, il faut faire passer la ficelle à travers le disque qui doit rester au milieu et faire un noeud pour que ledit disque ne tombe pas. La ficelle n’est pas d’une très bonne qualité et il m’est arrivé de la remplacer par une plus solide. Cette fois-ci, on est trois personnes et chacune fait son noeud. On fait le cours et une fois que je vais ranger les disques, je vois le noeud fait par l’une des participantes. Il est bien plus beau que ceux que je fais. C’est celui tout à droite de l’image no 1.

Quelle importance ? Les noeuds tiennent et cela devrait suffire. Oui, mais… Je me dis que toute chose devrait être bien faite. Pour moi, tout fait partie d’un tout. Je me dis que si j’étais le noeud, j’aimerais être celui de la première image tout à droite. C’est pourquoi, je lui ai mis un soleil. On voit mieux les noeuds dans l’image no 1.2.

Que faire avec les autres noeuds ? Je les ai défaits et, m’inspirant de celui de la participante, les ai refaits. C’est l’image no 2. Là, tous les noeuds sont contents et donc brillent comme un soleil.

Mes noeuds vont changer et d’ores en avant, ils auront meilleure allure. J’ajoute un quatrième disque et on en voit le détail dans l’image no 3.1, toujours avec un soleil. Je pourrais même brûler le bout afin qu’i ne s’effiloche point !

Oui, encore une fois, quelle importance ? Une nouvelle fois, je répète, tout fait partie d’un tout. La participante en faisant son noeud n’a pas pensé à l’effet qu’il pourrait produire. Voilà, c’est comme cela qu’on devrait tout faire, bien ou au mieux. Je remercie la participante à mon cours.

Dans un magasin. Je rencontre une dame qui travaille à 70 %. Elle m’explique qu’elle a en plus du travail à la maison. Je lui dis :

Et voilà une articulation sociale en parfait état : pas de rigidité, ni d’inflammation. Elle est huilée !

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