J’ai hérité de deux textes sur ce composé chimique qui rend bien des services. Je les ai reçus de la part de monsieur Frédéric Marti, praticien de méthodes de santé à Neuchâtel pendant 45 ans et grand connaisseur dans des domaines ésotériques très pointus.
Je me permets de rappeler que je ne joue pas au docteur, je ne fais que transmettre l’expérience de gens versés dans la matière. J’ai recours à la potion lorsque j’ai des symptômes de rhume-refroidissement. J’ai toujours eu de très bons résultats. Certains praticiens évitent de la recommander parce qu’elle peut provoquer une diarrhée. Dans le second texte que je possède – l’attends l’accord du site d’où il a été prélevé pour le publier ici – il est dit que c’est le signe que le traitement a fait son effet. De toutes façons, le traitement ne dure que quelques jours.
Voici l’allure, sachet de 20 g, qu’il peut avoir dans le commerce.
Un peu d’histoire
Deux préoccupations fondamentales ont sous-tendu toute l’évolution depuis l’apparition de la vie sur Terre :
Deux types de prédateurs menacent la survie :
La Vie s’est donc attachée à développer, pour tous les organismes, une auto-immunité.
Au xixe siècle, le raisonnement et la découverte scientifique se lancent à la poursuite de l’explication logique de la vie. L’humanité souffrait encore des conséquences des grandes épidémies : la peste, la tuberculose et les maladies vénériennes. La science déclare la guerre aux microbes et aux bacilles en utilisant l’asepsie et l’antisepsie ; la démarche est couronnée de succès au milieu du xxe siècle avec la découverte des antibiotiques !
Mais, déjà en 1889, le docteur Pierre Delbet (1861 – 1957) se demande si le lavage des plaies avec des solutions antiseptiques n’a pas plus d’inconvénients que d’avantages. Cette idée, audacieuse pour l’époque, reposait sur la réflexion suivante : notre organisme est conçu pour se défendre contre les agents microscopiques grâce à ses cellules qui se sont adaptées héréditairement à la lutte. Mais il s’empresse d’ajouter, en se référant à Leibniz, qu’en biologie, une possibilité logique n’est pas une possibilité réelle. Seule l’expérimentation lui permet de conforter sa thèse. En 1891, il écrivit : « L’antisepsie vise les microbes et tue les cellules (phagocytes)… je rêvais d’augmenter la résistance des cellules pour qu’elles puissent triompher des microbes ». De longues recherches et des expérimentations suivront.
Pratique du docteur Delbet : Il obtient une série de succès face aux maladies les plus diverses. En septembre 1915, il rend compte de ses travaux dans deux communications, l’une à l’académie des Sciences et l’autre à l’académie de Médecine. Il n’y eut aucune réaction.
Jusque-là, le docteur Delbet injectait la solution par voie intraveineuse. Le hasard montra qu’on pouvait la prendre par voie orale.
Une maladie virale guérie en 1956. Un émule du professeur Delbet, le docteur Neveu, guérit une poliomyélite avec du chlorure de magnésium. C’est important, car il s’agit d’une maladie virale.
Où en sommes-nous en ce xxie siècle ? Le chlorure de magnésium s’est avéré un puissant remède contre les infections microbiennes, bacillaires et virales. Malgré cela, il reste dans un anonymat quasi total ; même la nécrologie officielle du professeur Delbet ne fait mention aucune de cette découverte.
Les pharmacies vendent des sachets de 20 g.
Quand prendre du MgCl2 : à peu près pour tout. J’ai une liste qui provient d’un article mis en ligne (c’est l’autre texte mentionné en début d’article). J’attends l’approbation pour l’inclure ici. En attendant, voici le fois où la solution m’a rendu service : en cas de rhume, refroidissement, grippe sous toutes ses formes ; en cas de blessure – j’ai eu une belle blessure à la main faite avec mon couteau de cuisine… J’ai versé un peu de la solution sur la blessure et ensuite mis un sparadrap en tissu. Cela s’est fermé en peu de temps (je n’ai pas pensé à noter, flûte !) et je n’ai pas de cicatrice.
Monsieur Marti précise – il avait une plateforme et avait publié son article en 2006 – date indiquée dans le document que je possède : le chlorure de magnésium est aussi efficace pour les grippes aviaires, le chicounmacougna et le SIDA:
Posologie pour l’adulte : diluer un sachet (20 g) de chlorure de magnésium dans 0.865 litre d’eau et boire 2 dl par petites gorgées le matin ou 3 dl au long de la journée. Conserver la dilution au frigo ; elle se conserve en tout cas une année ! J’ai regardé plusieurs sites et les posologies diffèrent. Les gens sont prudents…
Information : Frédéric Marti indique comme source Tous les moyens de vous guérir interdits aux médecins, t.2, Jean Palaiseul, Laffont, Paris, 1958.
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Dans l’autre texte il y a la liste des affections à traiter. On verra quand je recevrai la permission de le publier.
Tout ce que je rapporte, je l’ai appris de la part d’une ostéopathe. Je la remercie parce que j’ai pu aider plusieurs personnes.
Nous vivons dans une société qui attache beaucoup d’importance à l’extérieur et les dentistes ont pensé à mettre des bagues et autres appareils pour aligner les dents. Ce travail se fait, en général, pendant la croissance.
C’est ainsi que le dentiste scolaire a dit à l’une de mes élèves de douze ans de porter un appareil afin d’aligner les dents et de donner de la place à celles qui n’arrivaient pas à pousser. Elle m’a raconté l’affaire et dit qu’elle n’en avait pas envie, qu’il faisait mal. Elle avait raison, un appareil force les dents, les dents sont collées au crâne, le crâne abrite le cerveau et tant les oreilles que les yeux, le nez, la parole, la personnalité de la personne sont affectés. D’ailleurs, le document que les parents signent mentionne que ledit appareil peut affecter la vue, l’odorat, l’ouïe, le parler, le goût. Mais, on ne fait pas attention à cela, le papier étant officiel, les parents signent sans tout lire.
En principe, le traitement dure quelques années et lorsque la personne atteint l’âge adulte, 18 ans, en général, on lui enlève les bagues. Afin de s’assurer que les dents ne reprendront plus leur place initiale, le dentiste met des cercles métalliques derrière les dents pour le restant de la vie du patient afin de les fixer. En effet, les dentistes avaient remarqué, quelques années après la mise en route de la pratique, que chez la plupart des adolescents auxquels on enlevait bagues et gouttières, les dents reprenaient leur place. Pas chez tous les patients et c’est cela qui est intéressant. Cela a à voir avec la façon dont la personne vit sa vie. Nous avons tous une façon ou une autre de réagir aux événements et même de les créer. Cela va de pair avec le corps.
J’ai expliqué à mon élève que le corps fait un tout et que toutes les parties sont donc liées. Les dents poussent en dernier dans le corps et ce en fonction de la disposition des tissus et des os. Tant que le reste du corps n’a pas suivi… les dents reprennent leur place.
L’ostéopathe que j’avais consultée a travaillé une séance avec mon élève et nous a montré le genre d’exercices à faire quotidiennement.
Mon élève avait douze ans à l’époque et si elle n’avait pas envie de porter un appareil, l’assiduité des exercices journaliers ne lui était pas… familière. Aussi, au bout d’un moment, tous les soirs, pendant près d’une année, j’ai téléphoné pour rappeler la chose et mon élève, tout comme ses parents, a été d’accord. Ce point est extrêmement important.
De plus, elle venait au cours de danse et nous faisions d’autres exercices qui aidaient le corps.
Un peu plus d’une année après. Pour la grande joie de mon élève, le dentiste a noté des changements dans la bouche, dit que ses dents s’étaient bien alignées en haut et qu’un appareil n’était plus nécessaire. Il restait encore un travail à faire pour les dents d’en bas, mais le plus gros était passé. Le dentiste ne s’est pas posé de questions et n’a pas posé de questions à mon élève non plus. Nous n’avons pas insisté. Les parents ont économisé plus de 10’000.- francs. Mais, le plus important est que le crâne n’a pas été forcé et qu’aucun des effets mentionnés plus haut n’a eu lieu. C’est précieux !
Voici quelques photos :
Le travail s’est fait à long terme. Si pendant près d’une année, le travail a été quotidien, ensuite, cela s’est fait à raison d’environ quatre fois par semaine.
L’ostéopathe consultée et les ostéopathes actuels. Mon ostéopathe considérait le corps comme un tout, une unité et c’est pour cela qu’elle a obtenu le résultat que vous voyez. Mon ostéopathe a quitté le pays et j’ai discuté avec des dentistes. Certains travaillent avec des ostéopathes qui sont formés pour accompagner le travail des dentistes ; leur rôle est de faire diminuer les douleurs sur le crâne. C’est bien différent du travail de l’ostéopathe que je connaissais. Mais, comme tout évolue très vite, je vais vérifier auprès d’une institution qui forme des ostéopathes.
Photos d’un crâne :
Le crâne transformé. On ne peut être catégorique parce que parfois les « accidents de la vie » nous amènent de belles choses. Mais, dans le cas présent, le crâne transformé ne permet plus à l’idée jaune qui est en l’air d’entrer dans le cerveau, elle est trop longue. De même avec la verte. Quant à la violette, elle ne sait que faire parque aucune autre ne lui ressemble. Peut-être aussi qu’elles sont en train de s’en aller… La vie n’est pas une expérience où l’on peut la reprendre au point zéro et on doit se garder d’être catégorique, mais le fait de savoir que le corps est une unité et que les éléments d’ici sont en liaison avec ceux de là-bas… laisse à réfléchir.
Les dents et le français. Je saisis toute occasion pour parler de l’une de mes passions et activités : la langue française et voilà que cet article m’offre une occasion de le faire. Il s’agit des mots denture et dentition ; la plupart des gens parlent du second mot et ignorent le premier. La dentition est la parution, la poussée des dents que ce soit celles de lait ou les définitives. Lorsqu’on parle de l’ensemble des dents d’une personne ou d’un animal, on devrait parler de denture. Une personne a donc une belle denture et pas une belle dentition. Je suis tombée l’autre jour sur la plateforme de Sophie Viguier, correctrice, qui a rédigé un joli billet sur le sujet ; c’est tellement bien rédigé, que je lui ai demandé si je pouvais le citer. Elle vient de me donner son accord.
Cet article pourrait aussi s’appeler : Jade chez Zully, au propre comme au figuré.
Jade chez Zully au propre comme au figuré. Elle est entrée dans mon monde d’abord via des vidéos, ensuite nous nous sommes parlé ; plus tard, elle est venue en Suisse donner un cours auquel j’ai assisté et finalement, elle est venue passer deux jours chez moi avec sa chienne Misty.
Admiration totale. J’ai une admiration profonde pour le travail de Jade dans le domaine de l’utilisation de l’argile. Je trouve absolument magnifique le fait qu’elle se dise que les plus pauvres d’entre nous ont aussi besoin de soins, que ces derniers peuvent être naturels et qu’ils peuvent être même gratuits, car offerts par la nature. Elle ne cesse de répéter : 1/5 de la couche terrestre est faite d’argile. Elle va dans les endroits les plus reculés et pauvres du monde en mission pour montrer aux gens comment se soigner. Elle ne vend rien, elle ne tire pas profit de ce qu’elle transmet. C’est digne d’un roman.
L’argileet sa définition. Bien des gens confondent boue, soit terre et poussière mouillée, donc potentiellement infectieuse, avec l’argile qui, elle, est de la roche pure. Celle-ci ne contient ni bactéries ni rien qui puisse infecter notre organisme, elle est stérile et se compose de minéraux cristallins fort utiles pour notre santé. L’argile est, par conséquent, un minéral et lorsqu’on se traite à l’argile, on fait un traitement minéral ! Ce qui est intéressant, pour ceux qui utilisent l’argile pour se soigner, c’est savoir qu’elle possède deux propriétés : calmante pour les inflammations et réparatrice pour les tissus qui repoussent sans laisser de cicatrice. La première propriété est due à l’alumine sous forme d’oxyde d’aluminium ; la seconde est due à un autre composant, la silice, sous forme de dioxyde de silicium. Là, nous avons de quoi résoudre bien des problèmes chez nous.
Travail de l’argile via ses propriétés absorbante et adsorbante (propriétés étudiées scientifiquement) : on sait que lorsque quelque chose absorbe un liquide, c’est qu’il s’en imprègne, l’intègre, et on parle alors de la propriété absorbante ; l’adsorption c’est la faculté d’attirer et de fixer une substance, une molécule à la surface d’un solide. L’argile a ces deux propriétés, elle absorbe et adsorbe des substances. Une fois l’argile sortie du corps, tout cela (le molécules absorbées et adsorbées) sort sans avoir été détruit. On le sait, la nature n’aime pas qu’on lui joue des tours. Un antibiotique chimique va détruire bien des bactéries, mais pas toutes, et en plus aura des effets secondaires. Les bactéries qui restent vont se faire encore plus présentes, se multiplier. Je ne suis pas spécialiste, les antibiotiques ont un rôle à jouer et ne vais pas créer de polémique, je ne mentionne que les propriétés de l’argile. Ce que je peux dire c’est que j’avais un ami qui pratiquait l’étiomédecine et l’homéopathie. Il avait trouvé des médicaments homéopathiques qui éloignaient les fourmis, les cafards et toute sorte d’animaux indésirables d’un foyer une fois pour toutes ! Il disait que les médicaments qui tuaient ces animaux ne faisaient que les multiplier. J’ai fait l’expérience à diverses reprises avec des résultats toujours probants. C’est le même principe avec l’argile, ne pas détruire pour réparer. Mais, il y a aussi d’autres propriétés que l’on ne peut expliquer.
L’argile est majoritairement de charge négative : c’est le principe des couples, du masculin et du féminin ; cela veut dire qu’elle attire majoritairement tout ce qui est chargé positivement. Mais, pour que l’effet se fasse, il faut que l’argile soit mouillée. Ici on touche un autre sujet intéressant, l’eau. Je vous renvoie à Jacques Collin (liens au bas de cet article). Reprenons le fil de l’argile ; lorsque les personnes prennent des médicaments, Jade recommande de laisser passer trois heures avant de boire l’argile ou de la prendre trois heures après le médicament. Pourquoi ? Parce que l’argile va absorber ce qui n’est pas naturel dans le corps, soit les médicaments !
L’argile et son effet sur le corps. D’après que j’ai compris :
lorsqu’on prend de l’argile par voie interne, elle va rester dans le tube digestif et tel un agent d’espionnage va sonder le corps et s’occuper de ce qui n’est pas en ordre, pas de tout, mais d’une grande quantité de nos maux ;
lorsqu’on applique des emplâtres et des cataplasmes (voir définitions à la fin de l’article), soit par voie externe, elle va attirer ce qui ne va pas dans le corps. Elle va même s’occuper d’anciennes entorses à un tout autre endroit que celui qui fait mal. L’argile a un service de renseignements à toute épreuve ! Cela explique pourquoi, parfois il faut mettre des emplâtres pendant longtemps.
Durée des prises, des emplâtres et des cataplasmes. Chaque personne est différente et il n’y a pas de recette comme pour un médicament qui supprime la douleur, par exemple, en dix minutes. Nous ne savons pas toujours écouter le corps et lorsqu’il n’en peut plus d’une certaine situation et qu’il se manifeste par une douleur, une inflammation, il faut lui donner le temps de se remettre. Si en plus, l’argile va s’occuper de choses anciennes ou d’autres choses qui sont en train de se former… Et ici on touche un autre sujet : prenons un bus où un courant d’air entre et « enveloppe » un groupe de personnes. Certaines en seront affectées et pas d’autres. Je vous laisse réfléchir ; cela vaut la peine de se poser la question. Mais, une chose est sûre, l’argile se précipite pour aller réparer ce qui ne va pas dans le corps et qui est dans ses cordes. Je laisse les spécialistes rapporter leurs expériences. Jade donne des cours, a bien des vidéos sur la Toile et il y a le livre de Raymond Dextreit, L’Argile qui guérit, édition revue et augmentée par Pascal Labbé, Éd. de Terran, 2019. ISBN : 978 -2-35981-6. Jade ne cesse d’y faire référence et donc de citer ce livre (voir aussi plus loin). C’est beau de citer les autres.
Domaines d’action de l’argile. J’ai mentionné les inflammations et la reconstitution de tissus ; elle agit dans « toute sorte d’infections, plaies, brûlures, problèmes digestifs ; même les otites ». Jade explique qu’en sept minutes une otite est loin ! Comment faire dans ce cas ? Je vous renvoie à l’image où j’ai dessiné une oreille.
Jade dit qu’en cas de bouchon dans les oreilles, l’argile agit aussi. Pour cela, on pose l’argile derrière le lobe de l’oreille, en fait si on divise la ligne verte du dessin, à droite, en quatre, cela fait un quart. Ceci devrait intéresser toutes les personnes qui portent des appareils auditifs, mettent régulièrement des protège-tympans dans les oreilles, parce que, sans le savoir, elles favorisent les bouchons dans les oreilles ! En effet, les cellules gliales ne travaillant plus, la cire reste en place. L’utilisation des cotons-tiges n’est pas à conseiller parce qu’ils ne font qu’enfoncer le bouchon.
Encore l’oreille. On peut utiliser l’argile pour recouvrer l’ouïe et pour des cas d’étourdissements. J’ai eu l’impression, au moment du coucher, que mon cerveau se promenait dans un lac provoquant une sorte d’étourdissement. J’ai alors mis de l’argile derrière le pavillon, la nuit, plusieurs nuits, et la chose a disparu.
Les rois de France. J’aime l’histoire et Jade rapporte que les rois de France mangeaient tous les jours de l’argile afin d’éviter l’empoisonnement par la nourriture.
La pomme de terre. Elle est une plante appartenant aux solanées ; elle contient de la solanine (poison) et il vaut mieux la manger avec un élément soufré tels les oignons, l’ail, le choux, de l’argile volcanique (l’argile attire le poison et étant volcanique, elle amène les éléments soufrés). Idéalement, il faudrait cuire les pommes de terre dans l’eau et y ajouter une poignée d’argile. Si on la cuit à la vapeur, on ajoute donc les éléments mentionnés ou encore on ajoute de l’humus (houmous) à base de sésame ou de pois chiches.
Jade chez moi. Ceux qui connaissent Jade savent qu’elle a publié Survivre en ville… quand tout s’arrête ! C’est un livre que tout le monde devrait avoir pour éviter de se trouver à court en cas de manque. Ces derniers temps, à la suite de la pandémie, nous en avons eu un avant-goût… Jade arrive chez moi et doit faire face à l’exercice : comment survivre quand on va chez Zully et que le frigo est plein de salades et autres feuilles et légumes pour ses quinze canaris en volière et peu de choses pour elle du fait que l’invitée arrive un jour à l’avance ? Heureusement qu’il y avait des œufs (aussi pour les canaris). Mais, si vous connaissez Jade, vous savez que rien ne la perturbe et qu’elle trouve des solutions dans le grand sac qui l’accompagne dans ses voyages !
Jade assiste à mon spectacle. Ma vie change, mais la danse m’a accompagnée presque tout au long de ma vie et je ne peux pas envisager de ne plus danser. Depuis quelque temps, je recadre mes spectacles que je présente en solo et qui sont devenus des spectacles de danse-théâtre. Je propose d’en faire un pour Jade toute seule. Mais Jade est tout un monde et donc elle remplit bien ma salle ! Ceux qui la connaissent savent qu’elle est tout le temps en mouvement, sauf quand elle dort. Aussi, n’ai-je pas eu le temps de faire une répétition, je n’ai eu que le temps d’entrer dans mes costumes de scène et de me produire. La chance a été de mon côté, car je venais de rentrer d’une courte tournée en Roumanie et avais mon spectacle à l’esprit et dans le corps. Tout s’est bien passé. Jade a beaucoup aimé ; cela a été un plaisir que d’avoir un public participatif, réactif à tout ce que j’ai présenté. Mon spectacle est aussi interactif, je précise, et dans le cas de Jade, j’ai été servie. Je dansais et je sentais ses réactions. On était dans le même monde !
Qualités de Jade. Je vais les citer pêle-mêle : elle n’affirme rien qu’elle n’ait expérimenté dans le domaine de l’argile ; elle précise que l’on ne connaît pas toute la réalité et que dans son expérience ceci et cela joue ; elle a commencé par s’intéresser à l’argile, puis a fait des études de médecine couronnées par une thèse sur l’argile qui est mise à disposition de tout un chacun sur Internet ; ensuite, elle a fait des études d’ethnographie ; j’ai déjà mentionné qu’elle cite souvent le livre de Raymond Dextreit L’Argile qui guérit alors que d’autres s’approprient le savoir des autres. Je trouve cela beau, même si je me répète ; elle le fait à chaque fois qu’elle parle de l’utilisation de l’argile par voie externe et regrette que l’auteur n’ait pas eu le temps de mettre sur papier ses expériences par voie interne. Jade dit aussi qu’elle n’a pas tout expérimenté et qu’elle compte sur ceux qui suivent ses cours pour le faire. Jade n’a donc pas la prétention d’être la seule détentrice de la vérité, elle s’appuie sur les autres et c’est une attitude que j’admire. Je dis souvent que nous ne sommes rien sans les autres.
Un article très complet écrit par Jadese trouve ici. Un autre sur la trousse de secours à prendre en voyage se trouve ici.
Mes clefs partent avec Jade. Jade va partir de chez moi, elle va reprendre la route. Une participante au cours auquel j’ai assisté, une fille épatante, Myriam, vient la chercher. On se dit au revoir et je veux rentrer chez moi et cherche… mes clefs… introuvables. J’ai beau chercher… refaire les trajets parcourus avec Jade et Misty, rien. Heureusement qu’une voisine a le double de mes clefs et je peux rentrer chez moi. Je téléphone à Myriam. Mes clefs avaient glissé dans un des sacs de Jade et je les aurai lors d’un prochain passage de Myriam.
Les clefs et leur signification. Dans mon monde, le hasard est souvent un compagnon à qui je peux donner un nom ; je veux dire qu’il a y un sens à ce qui m’arrive. En l’occurrence, le départ de mes clefs m’a fait réfléchir et j’ai trouvé des clefs que Jade m’a données :
l’arthrose : on m’avait dit que c’était l’os qui se déformait et… point. Lorsque l’arthrose s’accompagne de douleurs, il faut des prothèses. Or, dit Jade, l’arthrose est un dépôt et l’argile le nettoie. Je connaissais des exercices qui lubrifiant les articulations évitent le frottement des os et certains des participants à mes cours (« @3m. ossature » et « @articulations – jouons avec elles ») en ont bénéficié. C’est déjà un pas énorme que de ne plus avoir mal, mais si en plus on peut faire un nettoyage… Jade parle aussi de l’utilisation du chou, mais pour le moment, je reste avec l’argile ;
manger lentement : ce conseil a été très bienvenu. Il y a longtemps un Vietnamien m’a dit qu’il fallait avaler la nourriture comme si c’était un liquide et boire le liquide comme on mâche une nourriture. La chose m’avait frappée et j’y ai pensé une fois ou l’autre. Maintenant c’est en ordre. C’est très plaisant de manger en prenant son temps, en faisant travailler les mâchoires, toute la bouche ; c’est en fait une dégustation ;
le jeûne : Jade m’a dit que le jeûne était très sain et qu’il conviendrait que je jeûne trois jours par mois. Trois ? je suis-je exclamée. « Ou un jour par semaine, toujours le même jour », a-t-elle ajouté. Là, je me suis dit que ce serait faisable et c’est devenu faisable. Pendant le jeûne, le corps va absorber des déchets qui traînent un peu partout… nettoyant les articulations, par exemple. Ce jour-là, je ne bois que de l’eau, rien d’autre, pas de tisane, pas même de l’argile ; mais, mais, on peut quand même l’utiliser par voie externe. Il y a eu une mode l’été passé avec des jeûnes où il était question de boire des potages et des tisanes, ce sont des mono-diètes, quand il ne s’agit que d’un seul aliment, ou de nettoyages partiels, mais pas d’un jeûne ;
l’argile : boire de l’argile tous les soirs (dans mon cas). Comme je partage tout avec les participants à mes cours, je leur ai fait goûter la potion. Peu l’ont réellement aimée. Quant à moi, je ne me pose pas la question, le fait de savoir qu’elle exécute un travail remarquable me suffit. Je n’ai pas besoin d’imaginer que c’est ceci ou cela. Aussi y suis-je abonnée depuis le mois de novembre. Je me porte bien mieux et j’ai remarqué que je peux passer à côté de certains chocolats sans me dire que j’en ai besoin. J’ai retrouvé mon poids et cela sans effort. Je me dis que les choses doivent toujours se passer dans le plaisir et pas dans l’obligation. Ce dernier point est important. La réticence de certaines personnes provient du fait qu’elles ne font pas la différence, comme dit plus haut, entre la terre, la boue, et l’argile. De plus, dans le cas des participants à mon cours, c’est moi qui leur ai apporté l’argile. Ils ne m’ont rien demandé alors que pour moi-même, je suis allée la chercher. C’est vraiment un point important. C’est valable pour tout. Sujet à méditer ;
l’emplâtre et le cataplasme d’argile (définitions quelques paragraphes plus bas): pour être efficace, ils doivent avoir 2 cm d’épaisseur et ne pas être enveloppés avec du plastique ; en effet, l’argile doit pouvoir respirer. J’en avais eu recours une fois ou l’autre, mais pas de cette épaisseur et c’est là toute la différence ;
main brûlée : quelle idée! Je me suis brûlé la main en faisant un repassage un peu forcé. Je veux dire que je n’avais pas envie de repasser, mais que j’ai dû le faire parce les circonstances l’exigeaient et par un mouvement inconscient, j’ai passé la main sur le fer chaud… Je raconte l’affaire ici, mais ce qui m’a sortie d’affaire a été la fameuse Crème des huit heures d’Elizabeth Arden. Je n’ai gardé aucune trace. Jade dit que pour les brûlures l’argile est très efficace et ne laisse pas de traces non plus ;
2025. Voici un exemple qui donne raison à Jade : une connaissance qui travaille dans un supermarché s’est brûlée avec du gratin sorti du four à 260 °C sur le bras… Elle a mis de l’argile d’abord cinq minutes parce qu’elle a une peau délicate et qu’un rien l’irrite. Comme cela ne lui a pas causé de problème, elle l’a laissée deux heures puis la nuit et quelques nuits. Elle n’a gardé aucune trace et m’a remerciée. Je lui ai dit qu’il fallait remercier l’argile !
Compliment de Jade en quittant mon appartement : « Merci de m’avoir fait connaître un peu de ton monde et tu as des livres très intéressants ! » C’est un vrai compliment. Je fais partie de la génération qui a des livres et si j’en ai aussi sous forme de fichier, je préfère les livres-livres, en papier. C’est un autre mode de vie. C’est tout un sujet.
Série d’images :
L’argile illite est l’une des plus utilisées pour les thérapies internes. Dans le cas présent c’est une argile de marque Argiletz.
J’ai acheté cette argile en Roumanie, lors d’une tournée, et la composition est indiquée. C’est assez rare parce que les sols, tout comme dans un jardin pour les plantes, diffèrent d’un endroit à l’autre. Mais, l’indication est appréciable.
Sa composition comprend, par ordre d’importance décroissant, des oxydes: d’aluminium, de titane, de fer, de magnésium, de calcium, de sodium, de potassium. D’autres argiles ont du cuivre, du silicium, du zinc. Chaque minéral a une action spécifique sur l’organisme. Ainsi, le silicium joue-t-il un rôle important dans les troubles intestinaux, comme les gastrites. Mais, comme déjà mentionné, la liste des problèmes de santé que l’argile guérit est impressionnante.
J’ai désiré vous apporter des informations et cela me vaut le plaisir de faire connaissance avec Pedanius Dioscoride, un médecin grec, né entre les années 20 et 40 apr. J.-C. On le remercie pour son travail de précurseur.
Il n’y a pas besoin d’avoir une plaque de Paris pour que la potion agisse…La grandeur de la cuillère ? La mienne est en bois et se situe entre une cuillère à café et une à soupe. En tout cas, une bonne cuillerée.
Ainsi que mentionné ci-dessus , la composition et les couleurs changent selon les endroits, pas forcément lointains comme dans mon cas.
Boire de l’argile. Ainsi que montré sur l’image, on met une bonne cuillerée d’argile dans un verre ; ensuite, on la laisse décanter, soit laisser les grains s’imprégner de l’eau, puis on la remue afin qu’elle aille partout et finalement on boit le liquide. J’apporte cette précision parce que parfois on va trop vite, on met l’argile, on remue et on boit et alors il reste tout un paquet d’argile au fond du verre. Le fait d’attendre un moment évite du gaspillage.
Emplâtre et cataplasme. Afin de donner des informations correctes, je cherche la différence entre ces deux mots et trouve : un emplâtre est « une préparation thérapeutique adhésive destinée à être appliquée sur la peau ». Lorsque la préparation est étendue sur des bandes de tissu avant d’être posée, on parle plutôt de cataplasme. L’Académie française précise : du latin emplastrum, emprunté du grec emplastron, de emplassein, « enduire, envelopper dans, modeler ».
D’autres champs d’application : on parle aussi d’emplâtre au sujet du mastic avec lequel on couvre les plaies des arbres ; il en va de même de la pièce destinée à être collée à l’intérieur de l’enveloppe percée d’un pneumatique, pour le réparer.
N’oublions pas non plus le symbole de l’argile : symbole de l’élément avec lequel, selon la Bible, le corps du premier homme fut formé par Dieu. Tous les hommes sont pétris de la même argile.
Dans mon monde, lorsque les choses s’entremêlent c’est un excellent signe. J’aime le français et la recherche de la définition citée me donne encore des expressions qui m’enrichissent :
emplâtre, nom commun (figuré) (familier) : personne qui n’a aucune vigueur d’esprit, qui est incapable d’agir comme il convient, qui ne fait qu’apporter de l’embarras dans les affaires dont elle se mêle. C’est un pauvre emplâtre ! Quel emplâtre !
un emplâtre sur une jambe de bois, un remède inadapté et dérisoire.
gifle, soufflet ; coup. Il a reçu un emplâtre au milieu de la figure.
Je préfère éviter ce genre d’expressions et propose qu’on en trouve d’un autre type. Exemple :
« Un emplâre réussi » sera l’expression que l’on utilisera lorsqu’on aura réussi, au sens propre, à réparer quelque chose dans le corps, et, au sens figuré, lorsqu’on aura réussi à rétablir une relation perdue, un amour contrarié, retrouver son chemin et dans bien d’autres situations. Unemplâtre réussi est porteur de solutions et sied mieux à cet article ! N’est-il pas ? Comme diraient les Anglais.
Emplâtre. Je choisis de parler d’emplâtre parce que de façon générale, je mets l’argile sur la peau et ensuite, je mets une feuille de papier qui empêche que la bande qui va le soutenir se salisse. J’ai utilisé deux sortes d’argile pour les emplâtres et je trouve plus pratique la marque Argiletz. Je montre pourquoi.
Ce n’est pas seulement une fois que j’ai utilisé cette argile. Toutes les fois, j’ai eu le même résultat. C’est pourtant indiqué qu’elle est « illite ». Ce côté désagréable n’enlève rien à ses propriétés.L’emplâtre fait avec cet argile reste compact, je peux l’enlever les yeux fermés et rien ne se répand dans mon lit ; je peux me rendormir tranquillement !
Préparation d’un emplâtre.
Au moment où j’ai remercié Jade pour le temps que nous avons passé à revoir le contenu de l’article ensemble, elle m’a dit que c’est elle qui me remerciait pour ce grand travail de recherche. Là, c’est tout son portrait parce que si j’ai pu écrire quelque chose, c’est parce qu’elle m’a donné du matériel. Et, à nouveau, je répète qu’il faut célébrer ceux qui font du bien.
Elle est bonne celle-là ! Je viens de finir l’article et je reçois un message de la part de Jade qui dit :
« MERCI POUR TON IMMENSE PLAISIR À FAIRE DU BIEN AUX AUTRES ! »
C’est un happy end, pour parler français.
2022 – 2023. Depuis onze moins (sauf quand je suis à l’étranger), je mets des emplâtres, bois de l’argile, et jeûne tous les vendredis (même si je suis à l’étranger) et mon corps va bien, bien mieux. Par exemple, l’arthrose qui m’empêchait de faire certains mouvements s’en va pour laisser de la place au jeu des articulations. Je remercie l’argile et, bien sûr, Jade !
2025 – vaisseau sanguin qui a sauté. Un vaisseau sanguin a sauté dans un œil. Pas besoin de décrire l’affaire… J’ai préparé un emplâtre assez épais (sur du papier ménage et sur une longue bande que j’ai nouée autour de la tête) ; j’ai dormi cinq nuits ainsi (je n’ai rien mis la journée) et aujourd’hui, il reste un petit rien. Merci l’argile et merci Jade une fois de plus.
Et que peut-on donc conclure ? Que c’est un emplâtre réussi !
Encore 2025. Une expérience, toujours personnelle, avec les dents. Mon dentiste est quelqu’un de très réservé et je dois attendre qu’il ait un moment libre pour être précise. Mais, je peux dire que j’ai eu une couronne qui est tombée et qu’on m’a prédit de grosses infections si je ne faisais un traitement de racine et faisais poser un implant. J’ai mis de l’argile dans la bouche, couvert la dent, dormi ainsi pendant des mois et lorsque je suis arrivée chez le dentiste, il n’y avait pas d’infection, il a récupéré la couronne et l’a reposée.
Toujours en 2025. Le genou. Je me suis réveillée un matin avec un genou gonflé. Gonflé au point où je ne pouvais marcher et j’avais aussi des douleurs… Mon cerveau a commencé à me présenter des situations « compliquées », mais heureusement que la mémoire est arrivée à mon secours et m’a dit ce que vous savez déjà : argile ! Comme j’aime me débrouiller seule, voici ma méthode, elle peut rendre service à ceux qui vivent seuls :
Comme vous l’avez lu, le genou n’a pu s’empêcher de faire une remarque !
Explications pour la mise en place de cet emplâtre : pour la fameuse question de « combien de jours et de nuits », cela dépend de chacun ; nous sommes tous différents. Je précise que le premier jour, j’ai quand même pris deux pastilles contre les douleurs, puis j’ai arrêté parce que je voulais savoir ce que le genou ressentait. Le troisième jour, j’ai pu remarcher et sans douleurs. Pendant une bonne semaine, j’ai négocié avec le genou et maintenant c’est redevenu comme avant !
On le sait, l’eau vivante est celle des courants. Pour rendre ses propriétés à l’eau du robient, on peut la filtrer, la dynamiser ou encore utiliser d’autres moyens. Je propose la dynamisation par le vortex.
Pour ce faire, on a besoin de :
deux bouteilles en verre ;
un tube qui permette à l’eau de couler en forme de vortex, de son vrai nom « connecteur de bouteilles » ;
eau.
Le connecteur mesure 5 cm de hauteur et 3 de diamètre.
On enroule la boutelle avec le connecteur sur la bouteille presque pleine d’eau. Il faut toujours laisser un vide.
Le connecteur qui permet de faire le vortex est en plastique avec à l’intérieur une forme en spirale qui permet à l’eau de couler comme dans un circuit spiralé et crée donc le vortex.
Chaque fois que je vois le vortex dans l’eau, j’éprouve une profonde joie. Cela part tout seul. Je me demande si l’eau qui est dans mon corps n’entre pas en résonance avec lui.
Eau dynamisée. Elle est plus riche en
Le goût de l’eau. L’eau dynamisée a un autre goût. C’est ce que j’ai constaté. Pour moi, il évoque une forme ronde. Curieux qu’un goût évoque une forme… mais c’est ainsi. Parmi les personnes auxquelles je l’ai fait goûter, il y en a qui disent que c’est plus doux. L’exercice est difficile à faire. Pas tout le monde a entendu parler d’une eau dynamisée et trouvant la chose bizarre sont tellement perturbés qu’ils ne savent plus où se trouve leur goût. Ce n’est pas étonnant. Quand on ne cherche pas quelque chose, on ne le voit pas. Ici voir et sentir sont dans le même monde.
La vie d’Eva est comme sa vue : tout le temps en mouvement !
Je prévois d’aller à Pariset me demande si je peux voir Eva. Je lui téléphone, mais, non, elle est absente. Bon, je ne lui téléphone ni tous les jours ni tous les mois, mais à chaque fois que je l’ai fait, j’ai dû attendre qu’elle retourne à Paris. C’est pourquoi, je dis qu’elle est toujours en mouvement. Ceux qui la connaissent savent qu’elle partage sa vie entre la France et les États- Unis. Ça, c’est le côté géographie, mais attendez la fin de l’article pour voir que ce n’est pas que physiquement qu’elle bouge !
Est-ce que c’est important de bouger ? Vous aurez deux réponses, celle d’Eva et la mienne et au fond, elles se rejoignent.
Je vais chez Eva. Cela faisait quelques années qu’on s’était rencontrées pour la première fois. Elle m’avait donné un premier cours sur la vue et environ deux ans après, le second. Je m’intéressais à la méthode Bates parce que j’avais des participants à mes cours qui avaient des problèmes de vue. J’ai écrit un article sur le sujet ici. Il n’est pas inutile de rappeler que savoir une chose c’est une chose et la faire sienne, l’appliquer c’en est une autre ! Il s’agit de vraiment changer de façon de voir les choses.
Les informations. On le sait, le monde est fait de particules et les particules sont de l’information. Eva m’a transmis des informations que je mets en pratique bien souvent, sauf quand je me fais avoir comme une débutante en fixant des choses ou en laissant ma pensée s’envoler sans y prêter gare. Je veux dire que le regard reste fixe alors que les images valsent dans ma tête. Alors, les informations d’Eva m’accompagnent bien souvent. Je constate que lorsque je cherche une information pour quelqu’un d’autre, elle finit par me rendre service ! Nous sommes un puzzle fait d’informations de toutes sortes : génétiques, sociales, professionnelles, d’affinités et de tout ce qui croise notre vie. Je suis contente quand je peux mettre un nom sur certaines informations, comme celles en provenance d’Eva. Quand je la remercie, je remercie forcément Bates et tous les patients qui lui ont permis de construire sa méthode, tous ceux qui l’ont formé, et cela me fait remonter à la nuit des temps. C’est un vortex temporel. J’adore cela ; j’ai la sensation de vivre l’expression « nous sommes tous reliés ».
Lors de la visite. Nous parlons de choses et d’autres. Je n’ai pas un ordre précis et les choses se lient les unes aux autres. Cette fois-ci, les temps qui courent étant particuliers, nous parlons de la marche du monde, de la façon dont les informations sont transmises et de celle dont les gens les appliquent. Je me rends compte que nous avons une même façon de penser : nous devons prendre de la distance avec les choses et voir ce qui est en notre pouvoir pour faire ou ne pas faire telle chose. Les cellules de mon être se laissent aller comme si elles occupaient chacune un fauteuil bien large. Je suis à l’aise ! Voici quelques sujets :
Vous dansez toujours ? Oui, mais mon école de danse prend d’autres chemins. Je n’ai pas d’atomes crochus avec les enfants ni les adolescents de la nouvelle génération qui zappe, qui n’a pas le sens du long terme, qui n’a pas les mêmes normes d’éducation ou de savoir-vivre que moi. Je n’y arrive pas. C’est un autre monde. Je ne peux pas me forcer à faire quelque chose parce que j’ai besoin d’argent. C’est contre ma nature. Aussi, ai-je créé pour le service des Sports de la ville de Neuchâtel, où j’habite, des cours pour des adultes qui désirent apprendre quelque chose d’utile pour leur corps, pour eux. Cela les rend indépendants et ne sont pas obligés de suivre pendant des années des cours ou des manipulations physiques faites par d’autres. De plus, j’ai repris mes spectacles toute seule. Au début de ma carrière artistique dans ce domaine (j’en ai aussi d’autres), j’ai présenté des spectacle de danse seule, puis, j’ai eu mon école et ai composé des danses pour les élèves en tenant compte de leur personnalité. Ce qui est curieux c’est que maintenant que je reprends certaines danses, c’est comme si je les avais déjà faites pour moi. C’est presque le même phénomène ou chemin emprunté par les informations que je cherche pour les autres. Curieux… J’ai ajouté un côté théâtre. Mes spectacles sont de la danse-théâtre, il y a de l’interaction avec le public et mes spectacles sont intimistes.
Vous voulez boire ou prendre quelque chose ? Je ne peux boire que de l’eau et ne mange rien aujourd’hui. Je jeûne tous les vendredis depuis le mois de novembre.
Ah ? Le jour est tombé par hasard. En fait, j’ai rencontré Jade Allègre.
Jade Allègre ? Vous la connaissez ? Un sacré personnage ! Oui, je suis tombée sur elle alors qu’elle parlait dans une vidéo du rôle de l’argile en période de pandémie. J’ai eu une conversation avec elle et m’a dit qu’elle allait venir en Suisse donner un cours. J’y suis allée et puis elle est venue passer deux jours chez moi. La première conversation a eu lieu en novembre et là j’ai appris que l’on pouvait nettoyer les articulations par le jeûne. Celui-ci a deux versions : trois jours d’affilée par mois ou un jour par semaine. J’ai pensé que j’allais, avec un peu d’effort, survivre à un jour, je n’arrivais pas à en imaginer trois… Cela me va très bien, j’ai perdu du poids, je me sens bien et je mange moins. Elle m’a aussi conseillé de manger lentement. Ce conseil, je l’avais déjà reçu il y a passablement de temps, mais entre avoir compris les mots et les laisser envahir le terrain, devenir miens… c’est comme avec les exercices pour la vue… Alors, volontiers un verre d’eau.
J’ai toujours une carafe avec de l’eau. Ah, c’est toujours celle qui a des formes qui se transmettent à l’eau… (Je l’avais déjà vue lors de mes autres visite).
Oui.
Là, je ne sais plus comment les choses se sont liées mais tout à coup, comme on parle des qualités de l’eau, je mentionne Jacques Collin.
Jacques Collin ? J’ai lu son livre sur l’eau L’Eau-delà de l’eau– De l’autre côté du miroir de l’eau. Je l’ai corrigé et apporté à l’éditeur, Guy Trédaniel.
Ah ? moi aussi ! Vous souvenez-vous à quelle époque ?
Oh ! Il y a des années. Je pense que ce doit être la première édition. Il y en a quatre, j’ai eu affaire à la quatrième. Mais, effectivement, dans la première il y avait beaucoup de coquilles.
Je racourcis. Je raconte à Eva que Jacques m’a donné la permission de citer des extraits de ses livres dans mes articles. C’est fabuleux de savoir que je désire rencontrer Eva, que j’attends que le destin se montre favorable pour cela et que nous nous découvrions la même tendance à corriger les textes que nous lisons, le même intérêt tant pour Jade, pour Jacques et la même vision de divers événements de notre société. J’ai l’impression d’être dans une pièce de théâtre où je lis un script. On le sait, la vie dépasse la fiction.
L’orthographe, le langage, les manières. Tout cela se perd. Eva est d’accord avec moi. Elle dit que ce n’est pas parce que quelqu’un exerce une activité qu’il peut la transcrire correctement. Auparavant, lui dis-je, je lisais un mot que je ne connaissais pas et je pouvais être sûre que la graphie était la bonne.
Je fais une parenthèse que je dois à Chambaron, nom de plume : on devrait parler d’orthographie et pas d’orthographe. Pourquoi ?
c’est une des incohérences de l’Académie à ses débuts (xviie siècle) ; elle a dérogé aux règles mêmes qu’elle tentait de mettre en place : ainsi typographie (écriture avec des ‘types’, imprimerie), sténographie (écriture rapide), calligraphie, (écriture enjolivée), etc. ;
quand cela a été le tour d‘orthographie (écriture correcte), l’Académie n’a pas voulu froisser les architectes de la Renaissance qui avaient déjà utilisé ce mot pour qualifier la représentation d’un volume sur une surface plane (un bâtiment sur un plan, à la verticale, orthogonalement). Elle a retenu orthographe pour l’écriture des mots, sans plus chercher ;
or, les mots en -graphe désignent l’artisan (comme un typographe) ou l’objet (comme un sismographe) qui pratique la -graphie ;
ce qui est répréhensible est de ne pas avoir modifié cela par la suite, le terme d’architecture étant dix mille fois moins courant… (et de plus, me dis-je, ce n’était pas le bon mot non plus. Il faudra que je demande à un latiniste comment il aurait fallu le dire).
En y pensant, c’est vrai que les gens disent « il a bonne orthographe », « il a mauvaise orthographe » ce qui voudrait dire : bien correctement écrit, et, mal correctement écrit. Cela n’a pas de sens. Chambaron, sur Twitter, où il est passablement suivi, a réussi à faire comprendre de quoi il en retourne et les twitteurs le suivent. On ne peut que le féliciter !
En conclusion, on devrait dire : « quelqu’un ne respecte pas l’orthographie » (celle qui est normée, plus ou moins bien) ou « fait des erreurs de graphie ». Il faudra du temps pour imposer cela. On pourrait aussi dire que l’orthographie de tel mot est celle-ci ou que la graphie utilisée n’est pas la bonne ou est la bonne. Chambaron précise encore : « Ne pas écrire correctement » est trop flou puisque cela peut concerner l’écriture manuscrite (illisible), la syntaxe (bancale) ou le style (pour un mauvais auteur).
L’Académie française donne raison à Chambaron, puisque sa définition de graphie se lit : « xviiie siècle, comme élément de composition, au sens de ‘description’. Dérivé savant du grec graphein, ‘écrire’. Représentation d’un son, d’un mot, par des caractères d’écriture et conformément à certaines règles. Graphie correcte, fautive. Graphie archaïque. Graphie étymologique. Graphie phonétique. ‘Tens’, ‘tans’, ‘tems’ sont d’anciennes graphies du mot ‘temps’. Moderniser une graphie. »
Eva, tête de classe, et son professeur de français, madame Maugean. J’aime les gens qui se rappellent ceux qui leur ont transmis des savoirs, des valeurs. C’est le cas d’Eva qui raconte que ce professeur de l’école primaire avait joué un rôle important dans sa formation. Elle me dit qu’il y avait des rangées de pupitres et qu’en général, les élèves les plus faibles s’asseyent derrière. Alors, son professeur avait demandé à ses élèves de se mettre par groupes de colonne. Cela avait fait trois groupes de huit élèves ; ils étaient chargés d’étudier la même question et forcément ils étaient en compétition. C’était très intéressant, ajoute-t-elle, parce que cela créait une émulation et les élèves le moins actives en classe s’impliquaient aussi. Tout le monde sortait gagnant. J’ai de l’admiration pour ce professeur si perspicace et dis à Eva que l’esprit de cette dernière doit être content de se voir ainsi rappelé. Eva me dit encore qu’une ancienne élève de sa classe avait pris contact avec elle pour qu’elles aillent rendre visite à leur professeur fort âgé. Elles ont frappé à sa porte et lorsque le professeur a vu Eva, elle s’est instantanément rappelé « la petite élève, tête de classe, que j’avais été ; toujours vêtue de jolies robes créées par ma mère ». J’apprends qu’Eva a été tête de classe à la petite école. Ce n’est pas étonnant, elle l’est toujours.
Eva me montre le dernier livre publié par son association sous sa direction :
Je conseille ce livre à tout le monde ! Tout y est pour conserver et / ou récupérer la vue.
Cette dédicace est une vue panoramique de ma vie par Eva. Je suis touchée, j’ai l’impression de voir ma vie dans son ensemble et c’est aussi, au sens figuré, un exemple de la vue que l’on doit avoir lorsqu’on regarde son chemin.
On parle de la vue. Eva rencontre des gens qui sont gênés parce que la vue périphérique est floue. Ce n’est pas mon cas. Lorsque je marche en ville, le fait d’avancer et de voir défiler le paysage périphérique me donne une joie profonde. Je ne peux expliquer la chose, c’est comme si j’avançais dans le temps et dans l’espace. Là, c’est une des rares notions de physique de notre ami Einstein que je comprenne réellement. C’est presque enivrant, c’est même enivrant.
Je passe plus de temps qu’auparavant à l’ordinateur et ne pense pas à reposer ma vue… C’est pourtant simple, dit Eva. On regarde au loin, on utilise le pinceau, on respire. Elle a tout à fait raison. Il suffit d’y penser, il suffit… et pourtant… J’en reviens au livre sur la vue. Je l’ouvre au hasard. Vous le savez, il n’y a pas de hasard. Je tombe sur le passage dédié à la lecture. Je pratique le pinceau lors de mes promenades ou dans la danse de l’éléphant, mais dans la lecture… c’est pourtant si reposant. Bon, j’ai du pain, non, de la vue devant moi !
La vision élargie permet d’avoir un angle plus ouvert sur les questions de la vie.
Je n’avais pas l’intention d’avoir une catégorie d’articles sur la santé, mais ce sont les circonstances qui commandent. Ces derniers temps, bien des personnes en ayant besoin ont croisé mon chemin.
Je n’ai rien inventé dans ce domaine. Ce que je transmets c’est le savoir d’un monsieur, monsieur Fr. Marti, qui était un sachant en matière de santé. Je lui dois bien des solutions naturelles pour divers problèmes et lui suis très reconnaissante.
En ce qui concerne les clous de girofle, il les recommandait pour :
améliorer la circulation ;
faire disparaître le diabète à ses débuts ;
enlever les varices ;
dégonfler les jambes ;
faire baisser le cholestérol LDL.
Voici la recette de la macération :
le matin, mettre 5 clous de girofle dans un petit verre d’eau (grandeur du verre à cognac – le mien a 5 cm de diamètre et je le remplis à une hauteur de 2 cm) ;
les laisser macérer 24 h ;
le lendemain, boire l’eau sans les clous (à jeun si possible) ;
recommencer avec des nouveaux clous.
Si on désire l’utiliser en même temps comme antibiotique pour les dents, laisser l’eau ou la promener dans la bouche pendant quelques minutes – le temps de faire autre chose – et ensuite l’avaler. On a l’impression qu’on a été anesthésié, on a des picotements dans la bouche et de plus, la macération entre dans le corps par les canaux qu’on a dans la bouche.
Une de mes amies, Mado. Très récemment, en discutant des clous de girofle, Mado me dit que sa maman lui mettait un clou de girofle dans la bouche lorsqu’elle avait mal aux dents.
Mon ami a vu disparaître un début de diabète après deux ou trois mois de clous de girofle !
En prendre pendant combien de temps ? Cela dépend de chacun. Parfois les résultats sont rapides. On prend la macération pendant trois semaines, un mois et on observe. Je la prends par périodes. On le sait, la vie prend parfois des chemins détournés et comme ces temps-ci, je rencontre bien des personnes qui en ont besoin, je me dis que le message est aussi pour moi et donc je recommence aujourd’hui.
Ceux qui s’intéressent à la santé pourraient lire :
C’est simple : il suffit de bien voir, de savoir voir… tout un savoir !
Regarde ! disent les parents aux enfants, tu vois ceci ? et là ? Je me demande si ce n’est pas comme cela que l’on commence à fixer une chose et à l’isoler du contexte. J’ai lu des livres, des articles sur comment améliorer la vue, mais c’est en allant consulter une spécialiste de la méthode Bates que j’ai appris à voir de façon consciente alors qu’il y a des gens qui savent voir de façon naturelle.
Je vous parle de mon expérience.
Dessin : c’est clair que personne n’a les yeux comme cela. Mais, c’est justement cela qui est intéressant. Notre vue est personnelle, tout comme notre visage, tout comme notre corps, tout comme notre personnalité et tout comme nos empreintes digitales. Nous sommes tous uniques et nous nous devons d’avoir une vue qui nous corresponde.
Pour resituer ce dessin : je donnais un cours de danse à une petite fille qui avait de la peine à savoir où ses genoux allaient lorsqu’elle bougeait. J’ai eu l’idée de dessiner avec elle des yeux et de les lui coller sur les genoux. Les dessins de la fillette avaient des couleurs « traditionnelles » ; lorsqu’elle a vu les miens, elle m’a dit que les yeux n’avaient pas ces couleurs. Je lui ai répondu qu’elle avait tout à fait raison, mais que comme c’était un dessin, on pouvait les dessiner comme on le voulait. Cela a travaillé dans son esprit, car peu après, non seulement elle en a dessiné de très décorés, mais encore elle leur a donné des prénoms. Elle est allée plus loin que moi. Fabuleux ! Je raconte l’histoire ici. Cette histoire semble hors contexte, mais elle est plus profonde qu’il n’y paraît. La fillette a appris à regarder les choses de façon différente et c’est l’un des moteurs de la vue.
La vue en tant que l’un de nos sens : je trouve fabuleux le fait que nous prenions contact avec le monde essentiellement par les yeux. Aucun de nos sens n’est en trop et chacun a son rôle à jouer, c’est comme dans un orchestre. Mais la plupart des choses nous parviennent à travers les yeux. Laissons pour le moment la pensée et son rôle de côté. On n’y échappera pas, mais, pour le moment, on va la laisser de côté. Quand on se réveille le matin, quand on ouvre les yeux, on reprend contact avec le monde : les couleurs, les formes, les attitudes des gens sont décriptées par nos yeux.
Mon expérience.1 : la première fois que j’ai eu des problèmes de vue, je venais de passer à un emploi où il fallait beaucoup lire et écrire. Je suis allée chez le médecin de l’institution qui m’a dit que je devrais porter des lunettes. J’en ai porté un moment, puis j’ai appris que la respiration pouvait faire bien des choses. En effet, lorsque les épaules, la nuque sont tendus, le sang circule moins bien ; j’ai commencé à faire des respirations. Au bout d’une année environ , je ne sais plus, mais bien quelques mois d’exercices, je suis retournée chez le médecin en lui disant que je n’avais plus besoin de lunettes. Il a dit : très bien. Il ne m’a pas posé de questions et mes explications sont passées par la fenêtre (qui était ouverte !).
Mon expérience.2 : bien des années plus tard, j’ai à nouveau eu la vue qui… j’ai eu recours à de l’homéopatie. Cela s’est rétabli.
Mon expérience.3 : je n’avais pas de problème particulier, mais je me suis intéressée à la vue parce que je donne divers cours et que je vois que les élèves et participants ont parfois des problèmes de vue. J’ai eu la grande chance de rencontrer le Dr Eva Lothar. Elle applique la méthode Bates.
L’oeil. Eva me dit que l’oeil est une bille et une bille est faite pour rouler. Elle pèse de 7 à 8 gr et a un diamètre de quelque 2 cm. C’est impressionnant que quelques grammes nous permettent de « voir le monde » ! Cette bille baigne dans du liquide. Ah, l’eau ! Élement précieux de notre vie. Nous sommes composés de beaucoup d’eau. Notre matière, si on la condense correspond à une surface inférieure au pommeau d’une épingle ! En fait, nous sommes essentiellement de l’information. Et la vision c’est de l’information. On retombe, sans le vouloir, dans la pensée.
Fascination pour les yeux et première parenthèse de cet article. En fait mes parenthèses et apartés, on l’a déjà vu, sont liés au sujet mais pas directement : je trouve fascinant qu’un si petit organe laisse passer l’image d’objets, de choses, d’êtres bien plus grands que leur taille et même que la nôtre ! Essayant de faire comprendre à mes petits élèves que nous avons des capacités surprenantes, je leur demandais d’imaginer le soleil, par exemple. Ils pouvaient tous le faire. Venait ensuite la question : pouvez-vous toucher le soleil que vous voyez dans la nature ? C’était souvent un étonnement pour eux de se dire que les choses étaient relatives. On ne peut pas tout toucher. Puis, je leur demandais d’imaginer leur chambre. Ils pouvaient facilement me la décrire. À la suite de quoi, je leur faisais comprendre que tout ce qu’ils avaient décrit était bien plus grand que leur tête et que pourtant c’était là. Je voyais aussi l’étonnement sur leur visage, suivi d’un sourire, d’un air entendu.
Autre chose que je trouve fascinante et belle chez tout le monde : l’iris. Nous n’avons pas tous les mêmes goûts, heureusement, d’ailleurs, et si je peux trouver un être beau, pas beau, l’iris des yeux est, dans mon monde, toujours beau ; il a des couleurs magnifiques, des reflets que je ne saurais reproduire, il se contracte, se dilate et j’y vois des paysages, des mondes, une profondeur fantastique. J’ai aussi eu l’occasion de voir l’oeil d’une personne décédée, il n’est pas du tout la même chose, il n’y a plus de vie, alors que le corps, dans ce même état, peut être beau.
Utilisation des yeux. Il y a plein d’exercices pour les yeux. Certains de ceux que j’ai pratiqués ne sont en fait pas conseillés. Si on pense à un exercice qui s’appelle le « qi gong des yeux », il ne faudrait pas le pratiquer parce qu’on tombe dans le travers du contrôle, sauf en cas d’astigmatisme, car là, l’exercice peut être bénéfique. Mais, prenons alors les choses par le début :
l’oeil est donc une boule et une boule est faite pour rouler ; elle s’adapte aux mouvements de la tête. C’est sa fonction physiologique ;
lorsqu’on regarde une chose, nous avons tendance à la fixer et à l’isoler du champ visuel. On fixe un crayon sur le bureau et le reste disparaît. En bref, on contrôle la chose, on contrôle la vue et on contrôle la situation ;
la vie actuelle nous contraint à utiliser des ordinateurs, des téléphones portables qui nous obligent à regarder à une distance fixe pendant longtemps ; là aussi, notre environnement tend à disparaître ;
si on prête attention, qu’on regarde devant soi et qu’ensuite on tourne la tête à droite, par exemple, la vue balaye le paysage ; on le voit défiler, tout comme si on était dans un train. Avec le temps on sent la présence et le déplacement de cette boule qui forme les yeux, alors que si on laisse la tête immobile et qu’on regarde à droite, à gauche, en haut, dans quelque direction que ce soit, on sent une tension dans les yeux. D’habitude, on ne la sent pas parce qu’on est focalisé sur la chose qu’on regarde ;
L’oeil :
il faut savoir que l’oeil n’est pas la vision, il est pareil à un appareil photo, il réagit à la lumière. C’est un récepteur sans sentiments ! Il ne fait que laisser passer la lumière, laquelle pénètre par la pupille, traverse le cristallin (soutenu par deux ligaments et deux muscles) et arrive au fond de l’oeil sur la rétine. C’est là que tous les points sont rassemblés et envoyés, via le nerf optique, vers le cerveau, qui, lui, va faire le travail de la reconnaissance et interprétation de ce que nous « voyons » ;
Eva m’explique que la lumière arrive sur les objets, lesquels vont la réfléchir vers nos yeux. Cela fait qu’en fait nous recevons une lumière « incidente ». C’est cette lumière réfléchie qui nous permet de savoir qu’à tel endroit il y a tel ou tel objet ;
cette lumière, une fois qu’elle a franchi la limite entre le monde extérieur et nous par la cornée de l’œil et l’humeur acqueuse va traverser l’oeil et arriver sur la rétine ; d’abord, elle va entrer par la pupille, traverser le cristallin, sorte de lentille biconvexe qui concentre toute l’information. L’oeil étant composé d’organes transparents, la lumière peut le traverser. La transparence s’arrête à la rétine. Influencée par un roman que je viens de réviser « Héritage sur ordonnance », de Franck Senninger, je ferai un jeu de mots simpliste en disant que la rétine retient la lumière. Je n’ai pas pu me retenir ! Mais, on n’oubilera pas l’image de la lumière qui arrive à une limite ;
la lumière arrive sous la forme d’un pinceau lumineux au centre même de la rétine, qu’on appelle » la macula « . Au centre de la macula il y a une petite cuvette, la fovéa, tapissée d’une dizaine de millions de cellules appelées cônes et qui nous donne l’acuité visuelle maximale = la vision centrale. Le trajet entre le trou de la pupuille et le centre de la rétine est direct ; la macula, quant à elle, nous donne la vision des détails en lumière diurne. Si on veut lire, on met le texte face à nous, pas sur le côté.
le reste de la lumière est reçu par une autre forme de cellules, les bâtonnets qui tapissent le reste de la rétine. Ce sont ces cellules qui s’occupent de la vision périphérique et qui nous permettent la vision nocturne ou sous faible éclairage ;
la rétine reçoit une image inversée de l’objet que nous regardons. Pour moi c’est un mystère, pourquoi ne pas voir directement dans la bonne position ? En fait c’est la trajectoire des rayons lumineux qui veut cela et ensuite le cerveau remet l’image à l’endroit. On le voit bien dans les boîtes obscures qui ont un tout petit trou. La lumière réfléchie par l’objet extérieur passe par le trou et reproduit sur la paroi parallèle une image inversée. C’est l’égal de la rétine. Ensuite, comme déjà dit, le cerveau rétablit l’objet dans la bonne position ;
tout cela fait que la rétine est l’équivalent du film des vieux appareils de photographie.
Ce qui améliore la vue :
Indéniablement c’est le relâchement de tensions. C’est vrai que personne n’aime se limiter, fait exprès de se limiter, reconnaît qu’il se limite ; mais changeons notre mode respiratoire, nos pensées (ça y est, la voilà, la pensée qui revient déjà) et on sent un mieux être, une relaxation, une légèreté. Cela fait que notre sang circule mieux, que nos voies se dégagent et qu’on retrouve une certaine souplesse. Et qu’est-ce que l’oeil ? Une boule essentiellement composée de liquide et maintenue par six paires de muscles. Qui dit muscle dit aussi mouvement, contraction, relaxation et tension. Le cristallin est lui-même tenu par deux autres muscles et l’on se doit de suivre le même raisonnement ;
faisons un aparté d’un autre genre, une digression, en apparence, car ce n’est qu’un parallèle : ce qui se passe avec l’allux valgus ou communément appelé « l’oignon ». C’est une déviation du gros orteil. Souvent il est opéré, l’os raboté. Or, un os ne peut jamais se déplacer tout seul, ce sont les muscles qui se raccourcissant ou s’allongeant permettent le mouvement. C’est sur les muscles qu’il faudrait agir ainsi que sur les causes de la tension, et, en ce sens, le travail sur les chaînes articulaires et musculaires donne des résultats spectaculaires, donc, sans opération. Ma plateforme n’est pas une tribune de querellle d’écoles, c’est simplement un lieu où je présente des réflexions, car, on le sait bien, des opérations sont parfois nécessaires. Ce serait idiot de dire le contraire. Mais, il y a d’autres cas où l’on peut réfléchir différemment. Tout cela pour dire que lorsque des muscles sont impliqués, de tensions et de relaxation il y a lieu de tenir compte ;
Voici le champ visuel que nous avons devant nous. En réalité chaque oeil a un champ de plus de 90° et les deux ensemble arrivent à avoir plus de 180°, quand la vision est normale. Il faut donc comprendre mon dessin comme le champ visuel en général. Pourquoi plus de 180° ? simplement parce que les yeux sont bombés, avec des yeux plats, le champ aurait été de 180°. La vison centrale se situe devant soi et la vison périphérique est celle qui couvre le reste du champ. Cette dernière est extrêmement importante ; elle indique qu’on n’est pas en train de fixer le regard.
Conditions pour avoir une meilleure vue :
voici ce que me dit encore Eva : « Le travail de base de la méthode Bates est d’acquérir et de cultiver un état de conscience, d’attention de façon à utiliser tout ce qui nous tombe sous les yeux littéralement et qui nous servira d’exercice ». Cela tombe bien ! Dans mon monde, j’accorde de l’importance à toute chose qui traverse mon chemin. Je trouve qu’il faut traiter au mieux de ses possibilités tout ce qui vient à nous. Je suis tentée de faire des parenthèses, mais me retiens, car on en aurait pour des pages. En bref : je fais attention non seulement à mes choses mais aussi à celles des autres. Il en va de même avec les personnes. Ce sont deux notions différentes, mais elles feraient bien d’aller ensemble car toutes deux visent un état général ;
du contraste : « Les lectures avec un imprimé noir sur du blanc sont les meilleures. Elles permettent le contraste ». Je dis à Eva que lorsque je fais des exercices qui demandent une minute, je feme les yeux et vois défiler les nombres sous différentes formes et divers endroits, dans un noir plus accentué. Elle trouve que c’est excellent parce que cela ravive la réalité du noir ;
du mouvement : « Le cillement ( différent du clignotement !) en est la base, mais il y a aussi celui de la tête, du tronc et du corps. L’essentiel est de ne point fixer ». En fait c’est comme si on était tout le temps dans un train et de faire roules les billes que sont les yeux ;
de l’oxygène : « La respiration ! Elle est tellement importante. Un ceveau ne survit pas au manque d’oxygène ! »
de l’eau : « L »oeil est l’organe le plus liquide. Boire est important » ;
tous ces éléments vont ensemble, mais l’eau et l’oxygène vont la main dans la main. Une eau qui stagne ne remplit plus son rôle de transmetteur d’information (cf. Jacques Collin et J.-P. Garnier Malet).
Conseils pour améliorer ou entretenir la vue. En principe, il ne faudrait rien ajouter à mon article, car tout est dit. Ceux qui ont suivi les cours du Dr Eva Lothar ou d’autres ateliers liés à la méthode Bates, s’y retrouvent. Mais, nous sommes ainsi faits qu’il faut parfois nous rappeler de façon parfois répétitive ou différente les choses. Je me surprends moi-même à mieux comprendre l’utilisation des yeux lorsque j’explique l’une ou l’autre de ces notions dans mes cours et même en écrivant cet article. Mes cours, ainsi que déjà dit, ne sont pas liés à la vue, mais tout fait partie d’un tout.
Il y a des exercices précis, mais difficiles à décrire parce que c’est selon la réponse des gens à une directive ou à une autre qui fait que l’on peut réellement guider quelqu’un. Mais, deux exercices faciles à mettre en oeuvre sans difficulté autune. Ils sont d’une grande aide.
Les yeux dans le noir. Ce sont les exercices qu’on appelle « palming ». Vous trouvez les directives d’Eva sur Youtube ;
Afin d’ajouter encore du contraste, on peut laisser défiler des figures encore plus noires en gardant toujours les yeux fermés. Dans mon cas, lorsque je fais des exercices d’étirement au sol, je ferme les yeux et les nombres de 1 à 60 défilent. Cela fait que je vois plus noir que noir (tout le contraire des réclames des produits de lessive qui lavent plus bland que blanc !) et cela aide ;
Ne jamais forcer la vue. Jamais, jamais. Cela ne fait qu’augmenter les tensions. On regarde et on attend que l’écrit ou la forme apparaisse. Si ce n’est pas le cas, on peut toujours converger la vue ;
En résumé : La question, c’est comment mettre en pratique les conseils qui suivent alors que nous vivons « la vue » autrement… On peut aussi discuter de la place de chaque rubrique, mais elles vont toutes ensemble.