Monsieur Simonin vient de quitter ce monde le 20 mai 2024 et ma façon de lui rendre hommage est de publier l’article que nous avions commencé il y a quelques années… Le temps file si rapidement… Je me dis toujours qu’il y a du temps et voilà qu’il était compté.
Je viens d’aller lui rendre une dernière visite au pavillon du cimetière et il a l’air de toujours, de celui qui est paisible, de celui qui comprend tout, de celui qui fait avec ce qui vient. C’est magnifique !
2019. Nous nous étions rencontrés à la librairie Le Cabinet amateur, Neuchâtel, un jour que je rendais visite à son propriétaire, Marc Mettler. Le sujet qui nous a rapprochés a été, bien sûr, l’horlogerie, en la personne d’Abraham-Louis Breguet. Puis, je suis allée à Dombresson le voir dans son local qui abritait son édition ainsi qu’un nombre impressionnant de livres sur l’horlogerie et je l’avais enregistré.

Les choses s’imbriquent les unes dans les autres dans ma vie de façon inattendue. Elles se présentent toutes seules et cela me ravit. En 2022, j’ai eu le privilège d’avoir un nouvel entretien avec M. Simonin et de rencontrer sa femme, Josiane Simonin. On le sait, derrière chaque grand homme, se cache une femme (citation attribuée à Talleyrand). Dans le cas présent, le couple Simonin marche la main dans la main depuis soixante ans ! Je lui dis que j’aime transmettre des belles choses, que je m’intéresse à l’horlogerie, lui montre quelques-uns de mes articles liés à l’horlogerie, elle répond qu’elle aime les gens passionnés et me donne tout de suite de quoi alimenter celui que je voudrais écrire sur son mari. Ce que j’apprends sur M. Simonin soulève mon admiration en même temps que je me rends compte que son histoire se rattache à la mienne par deux liens : la Fabrique d’horlogerie Froidevaux S.A.- Neuchâtel et l’Afrique du Sud, ce dernier lien étant associé au Bureau international du Travail, Genève. On comprendra en cours de route le pourquoi du comment.
Antoine Simonin. Il représente à lui tout seul plusieurs facettes du monde horloger. En effet, il a une formation d’horloger-rhabilleur, est devenu formateur et créé des ateliers et écoles de formation dont il a parfois été le directeur. Arrivé à un âge où certains se disent qu’ils vont enfin pouvoir se reposer, s’amuser, il remarque que certains ouvrages horlogers ne sont plus édités, qu’ils sont nécessaires pour apprendre le métier et, conséquence logique et horlogère chez lui, il va créer sa propre édition ! Quand je pense à lui, je me dis que les cellules de son corps doivent tourner comme des montres à moins qu’elles soient des montres…

Anecdote 1. Son père voulait lui donner un métier, un métier où il serait à l’abri du froid et de la pluie, en tout cas pas à l’intempérie. Comme beaucoup de pères, c’était un père protecteur. Il le rêve horloger alors que lui-même est comptable. Le premier essai est infructueux parce qu’il présente son fils à un horloger juif émigré. Le garçon trouve les montres belles mais sans plus. Quelques années plus tard, le père l’envoie chez un psychologue pour voir quelle orientation il pourrait prendre. On demande au jeune garçon de peindre quelque chose en se basant sur un cercle. Il dessine un soleil. « Bon, pas de chance, dit le psychologue au père, votre fils ne sera jamais horloger! Il aurait dû dessiner une roue ou une pièce mécanique ». En apprenant cette anecdote, je me dis que ce garçon savait déjà qu’il allait rayonner et faire rayonner l’horlogerie.
1938 et de l’importance des langues. J’aime les langues, leur structure, le sens des mots et M. Simonin en parle plusieurs. Cela lui ouvre bien des portes : français, anglais, allemand, suisse-allemand, swahili. Vous avez bien lui, le swahili parce qu’il est né en Afrique. Il faut le faire ! Son père travaille pour une entreprise d’import-export au Congo belge et c’est là que le petit Antoine vient au monde en 1938 (on comprend mieux l’anecdote ci-dessus !).
Deux événements marquants : il fait du scoutisme. et son surnom est « Oeil de lynx ». Vous avez dit « bizarre » ? Il me dit que c’est ainsi qu’il a appris le sens du travail en équipe. Puis, à l’âge de dix ans, il a une paralysie infantile qui le malmène. M. Simonin aime parfois contredire ceux qui ne sont pas optimistes et met à terre le diagnostic pessimiste des médecins. Il raconte qu’il est le seul survivant de l’épidémie qui a touché Elisabethville (aujourd’hui Lumumbashi) en 1948. Il me rappelle le cas de Micha Verkholantsev, célèbre graveur russe, qui a eu une tuberculose osseuse qui l’a fait rester au lit, pendant près de six ans sur son dos ; sa génération, sous-alimentée, avait produit d’excellents sportifs aux jeux olympiques de 1956 et lui-même était un très bon coureur. C’est là qu’on se dit qu’il y a autre chose que le corps…
Anecdote 2. Un jour, on apporte à M. Simonin une montre ancienne pour réparer le tourbillon. Il en reconnaît la valeur et demande au propriétaire s’il veut la lui vendre. « Non, elle me vient en héritage d’une tante » répond celui-ci. M. Antonin prend son temps pour restaurer le tourbillon et doit finalement se résoudre à la rendre. Il avait été prévu qu’il prendrait la direction du WOSTEP en Suisse et il laisse son adresse et numéro de téléphone au monsieur parce qu’on ne sait jamais… Dix ans et trois mois après, c’est la fin de l’Apartheid et le monsieur en question était devenu l’avocat de Mandela ! M. Simonin est retourné sur place et a pu acheter la montre !
Parcours initial en résumé : enfance et jeunesse au Congo, formation à Bienne et expérience professionnelle au Ghana où il a travaillé chez Omega dans l’atelier de rhabillage.

Voyage d’Afrique jusqu’en Suisse. C’était en 1955 et les voies de communication n’étaient pas encore celles d’aujourd’hui ; après bien des trajets entre l’Afrique et l’Europe, le dernier est : Portugal-Suisse, en taxi ! Fabuleux ! C’est l’année où Antoine Simonin est entré à l’école technique de Bienne, section horlogerie.

Retour en Afrique en 1962. Il retourne, jeune marié, avec sa femme qui avait indiqué, sous date de naissance, 1961. Ce qui fait qu’à la douane on lui a demandé où était le bébé ! C’est au Ghana qu’il va faire l’expérience mentionnée plus haut. La vie n’a pas été facile (il y avait des périodes où dans les magasins il n’y avait, pendant deux mois, que des pommes de terre et d’autres où il n’y avait que du beurre). Dans son métier il a été amené à faire toute sorte de choses, réparer toutes les marques, faire des achats, décorer les vitrines, même aller acheter de l’or pour faire des bijoux. Cela va si bien avec son caractère !


1960-1990. Pendant ces années, il y a eu l’installation de ces écoles d’horlogerie et les journaux titraient « La présence de horlogerie suisse dans le monde » ! M. Simonin était basé à Pretoria où on avait créé une école d’horlogerie pour les Noirs, il avait un atelier à Johannes Bourg pour des séminaires techniques et de vente pour les Blancs et les Indiens. Il y en avait aussi dans les pays limitrophes, le Zimbabwe, en Rhodésie du Nord, en Angola, au Congo. L’ouverture d’une école se faisait par un contrat signé FH (Fédération horlogère) – Ébauches SA et le pays hôte. Le pays mettait à disposition les locaux et la Suisse fournissait les horlogers spécialisés. Le programme était conforme à celui des écoles horlogères suisses. Les normes de travail étaient respectées. Du fait qu’en Afrique du Sud il y avait six mois de pluie et six mois de sécheresse. M. Simonin avait fait isoler le toit de son établissement, souder les fenêtres et installer la climatisation. Cela lui a permis de donner son cursus toute l’année. Nouvelle preuve de son esprit horloger !

Même les pluies ne font pas plier M. Simonin ! Les pluies dans ce pays sont des orages et les élèves sont arrivés un matin tout mouillés. Alors, M. Simonin leur a acheté des manteaux (les parapluies ne tenaient pas le coup !) et comme cela ils arrivaient secs et pouvaient travailler à l’établi sans problème, alors que son collègue menuisier devait donner congé à ses élèves parce qu’ils arrivaient trempés !
Les établis. M. Simonin avait fourni des plans parfaits, mais la réalisation avait laissé à désirer. Il a eu de la chance parce que le secrétaire du ministère de l’Éducation l’a toujours compris et finalement c’est un artisan italien qui les a faits à la perfection.

1991 – l’Organisation internationale du travail – Zully et M. Simonin. C’est ici qu’on va trouver l’explication du pourquoi mon histoire se rattache à celle de M. Simonin. De 1989 à 1994, j’ai travaillé en tant que traductrice à la commission anti-apartheid de l’Organisation internationale du travail, Genève, et j’ai suivi tout le processus jusqu’à l’élection de Mandela. Je trouve toujours fantastique comment des personnes peuvent vivre un même événement à des endroits différents et se retrouver un jour. Je vivais cette période historique à Genève et M. Simonin profitait pour donner « le » premier cours du pays à des élèves blancs et noirs sur place !

1976 M. Simonin rentre en Suisse. Parlons d’abord de 1966, c’est l’année de la création des centres de formation Wostep (Watchmakers of Switzerland Training and Educational Program). La Fédération horlogère avait introduit un programme de formation mondiale pour former des horlogers-rhabilleurs dans 22 centres techniques : Abijan, Pretoria, Johannes Bourg, Hong Kong, Singapour, Tokio, mais pas aux EEUU parce qu’il y avait 41 écoles d’horlogerie déjà à l’époque. Le directeur du Wostep, André Farine, étant décédé et M. Simonin a pris les rênes en 1976 et les a conservées jusqu’en 2003. C’est ainsi qu’il s’est occupé de la coordination de l’outillage technique, de la programmation des cours et de l’organisation de l’école. Cela n’a pas été facile parce que l’Afrique a toujours exercé un attrait sur lui. Mais, sI le Wostep existe encore c’est parce que M. Simonin et Roland Frey ont lutté pour cela ; en effet, lorsqu’il y a eu passage à la montre à quartz il avait été question de le fermer du fait que l’on considérait que la montre mécanique coûtait trop cher et qu’elle ne valait plus la peine d’être produite. L’histoire a démontré que cela aurait été une erreur ! Une fois de plus la Montre-Simonin a eu raison !

Le Wostep a été financé par la FH et Ébauches SA. À la suite de son maintien, il est devenu une société indépendante à but non lucratif avec comme président M. Roland Frêne ; après le départ de M. Simonin, c’est devenu une fondation. Puis, d’autres centres Wostep sont créés en partenariat avec des ‘écoles horlogères à l’étranger, au total 15. Les élèves avaient une formation et diplôme conformes au niveau suisse. Il a fallu recruter des enseignants sur place. Le Wostep donnait un cours par année en 1966, lorsque M. Simonin quitte le centre, il y a 26 cours différents tant techniques que théoriques.


M. Simonin continue à être donner des cours à l’étranger, à être éditeur, à collectionner des montres, à évaluer des ouvrages horlogers, devient conférencier et entre au comité de plusieurs musées et institutions liés à l’horlogerie.
1995. M Simonin est lauréat du Prix Gaïa, prix créé en 1993, et qui célèbre les personnalités horlogères hors du commun.
Parfois c’est en même temps, parfois c’est après, mis on peut dire que M. Simonin il a aussi été membre du jury du Grand prix d’horlogerie de Genève ; président et rédacteur de Chronométrophilia, l’association suisse qui regroupe des amateurs et des collectionneurs d’horlogerie, durant de nombreuses années ; président de la Commission technique du Poinçon Qualité Fleurier ; qu’il a collaboré plusieurs années avec le Musée international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds et milité pour la conservation de l’observatoire de Neuchâtel. Il a œuvré inlassablement pour la sauvegarde et la transmission de la culture horlogère et du métier d’horloger.
C’est ainsi que j’ai entendu son nom lorsque j’ai approché, pour des raisons liés aux articles mentionnés en bas de page, au musée du Château des Monts, au Locle, et à l’observatoire de Neuchâtel. Tout le monde m’a parlé de lui en des termes élogieux. C’est rare.
J’ai encore un enregistrement que je dois mettre au propre et qui est relatif au bâtiment du Wostep, à l’horloger Froidevaux et à Paul Ditisheim, le chronométrier (je dois aussi faire des recherches parce qu’apparemment les dictionnaires que je connais admettent chronomètre et chronométrer mais pas chronométrier… Affaire à suivre !).

La cérémonie funéraire a été très belle : y ont participé des membres de la famille de M. Simonin, des morceaux de musique ont été joués , la Valse no 17 en la mineur de Chopin, par l’un de ses neveux, et C’est si bon, par Louis Armstrong. À relever que la belle valse de Chopin est une oeuvre posthume (bien qu’écrite de son vivant, elle ne lui est attribuée que près de 100 ans après… Ah, la notion du temps se joue de tout, M. Simonin en connaît maintenant un peu plus !). La cérémonie a été dirigée par l’abbé Gérard Muanda, originaire du Congo (actuelle République démocratique du Congo) qui a joué du tam-tam ! C’était extrêmement vivant et chaleureux. Ensuite, une verrée a eu lieu au restaurant du Vignoble à Peseux.
Encore des anecdotes vécues sur le moment : l’abbé Gérard a rappelé l’attachement de M. Simonin à l’Afrique en général et au Congo en disant que pour lui tout Africain était son frère et qu’à ceux du Congo il demandait de quelle tribu ils provenaient. Le prêtre a instruit la plupart des amis de M. Simonin présents en leur disant qu’il y avait 47 tribus (comme chez nous des cantons, note de Zully) dans son pays qui avait une superficie de 2′ 345.410 km2. Il a répété ce chiffre avec son accent si particulier et de ce fait personne dans l’assistance est prête de l’oublier ! Il s’est aussi adressé aux esprits scientifiques en leur disant si la surface de la France ( 551 695 km2) entrait 4,25 fois dans celle de son pays, il les laissait faire le calcul Suisse/Congo ! L’assistance a ri.
La curiosité l’emporte chez moi et cela donne (la surface suisse = 41 285 km2) :

Signification du tam-tam. Je n’avais pas tout en tête et ai pris contact avec l’abbé qui m’a donné l’information recherchée ; à savoir que « le tam-tam était un instrument qui réunit les gens par la danse lors de palabres (dialogues entre familles et tribus), les décès et les fêtes. Le tam-tam est un symbole d’amour et de fraternité ». C’est si beau et comme on y trouve la danse, l’une de mes passions, je suis sous le charme. J’ai demandé à l’abbé ce que son nom de famille voulait dire et il a répondu : Muanda est l’esprit saint. M. Simonin ne pouvait pas être mieux accompagné !
Les photos : j’ai pris passablement de photos, mais c’était un moment spécial et si certaines personnes sont de face, d’autres ne le sont pas et finalement, je garde celles des personnes qui ont volontairement posé. Je les mets sur un fond spécial parce que c’était un moment spécial, même s’il y a redondance ; un moment spécial reste spécial.

Les personnes de la photo de gauche. C’est ce fameux hasard qui me rend souvent visite qui a fait que j’ai parlé d’abord avec les deux messieurs à gauche. Le monsieur avec les lunettes a été copain de classe lors de la formation d’horloger de M. Simonin ! Il m’a dit que le dimanche son père lui disait de prendre Antoine pour le repas de midi parce qu’il était seul. Antoine Simonin aimait être en famille et, on imagine bien, avoir un très bon repas aussi ! Des années plus tard, M. Simonin lui avait demandé de s’occuper de ses deux filles si jamais il lui arrivait malheur. C’est le signe d’une confiance totale ! L’autre monsieur était le fis du monsieur et filleul de M. Simonin.
Les personnes de la photo de droite. Là aussi, les choses se sont passées naturellement. Les trois sont venus de l’étranger pour la cérémonie ; celui de droite est venu des États-Unis, celui du milieu du Canada et celui de gauche, de l’autre côté du lac Léman. Tous les trois ont été élèves du Wostep. Il faudra que je leur demande comment on écrit leur prénom. Celui de droite a parlé à la cérémonie et je crois qu’il a dit « a watchmaker never breaks his watch, he just looses his balance ». C’est un joli jeu de mots pour dire qu’un horloger quitte se monde temporel pour un autre. Les deux autres se sont assis avec moi au restaurant. Celui du milieu habite à Vancouver et comme il n’y a pas d’école d’horlogers, il forme deux apprentis. Il m’a dit qu’il avait habité la Maison des jeunes. Or, cette maison est devant l’immeuble où j’habite. Je n’aurai qu’à fermer les yeux et me transporter à l’époque où les étudiants du Wostep l’habitaient ! Celui de gauche, un Anglais, a rapporté qu’une fois il y avait un étudiant qui apportait son travail, sur l’échappement, à M. Simonin et que régulièrement ce dernier lui disait que ce n’était pas bon. À un moment donné, l’étudiant se dit que M. Simonin ne voit pas bien son travail et sans rien avoir modifié à la montre, la lui rapporte. M. SImonin l’a regardée un moment en silence, lui a dit qu’il n’avait rien fait depuis la dernière fois et l’a mise dans une boîte d’où elle n’est plus ressortie. Avis aux amateurs ! Je vous le dis, j’étais aux anges, donc au ciel.
Liens vers :
- Horlogerie :
- Hooke and Huygens montre – Roger Peters-Zully (in English here) ;
- Hooke and Huygens montre annulaire et des pieds par Zully (in English here) ;
- Fabrique d’horlogerie Froidevaux, Neuchâtel. (In English here) ;
- René Froidevaux, l’homme, le patron (In English here) ;
- Documents horlogers, André Oppel et le Musée d’horlogerie du Locle ;
- Une montre parmi les affaires d’André ;
- André Oppel : ses montres au Musée d’horlogerie du Château des Monts, Le Locle ;
- Rencontre 12 : Abraham-Louis Breguet – (In English here) ;
- Rencontre 12 bis : Abraham-Louis Breguet -2;
- Rencontre 18.1 ; Beaumarchais, homme de génie ;
- Autres figures :
- Rencontre 1 : Gilbert Facchinetti ;
- Rencontre 6 : Paul du Marchie van Voorthuysen – (In English here) ;
- Rencontre 7 : Micha et Olia Verkholantsev – (На русском сдесь) ;
- Rencontre 8 : My favorite Docker, Albert E. ;
- Rencontre 9 : François Ditesheim ;
- Rencontres 11 : Freddy Landry ;
- Rencontre 13 : Serge Alzérat et « Sous les jupons de l’Histoire ;
- Rencontre 14 : Jean-Pierre Garnier Malet – (In English here) ;
- Rencontre 15 : Le Figaro.
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