Conversations de rue en patchwork.5

No 1. Le métier dans la vente de détail. Je discute avec une jeune vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter qui va fermer ses portes :

No 2. Les rues en pente. Neuchâtel est Neuchâtel et je ne me pose pas de questions au sujet des rues de la ville. Je les vis. Mais, certains amis m’ont dit que je ne fais que monter et descendre tout le temps. Une fois ou l’autre, je ne sais pourquoi et je m’adresse à ceux qui viennent en sens opposé.

Cette fois-ci, je descends la pente qui mène à mon studio de danse et un monsieur la monte avec lenteur :

No 3. Un autre jour, dans un sous-voie en pente, il a beaucoup neigé, j’ai mon sac plein d’achats et je descends avec précaution alors qu’un jeune monsieur monte :

No 4. Au marché. Je passe au stand des Pellet. Je connais trois générations : grand-mère, fils et petit-fils (il est déjà marié et a des enfants scolarisés que je ne connais pas). Mais, la grand-mère, Hélène, reste très chère à mon coeur. Elle se trouve actuellement dans un home et j’annonce que je vais lui rendre visite. Je regrette les temps où les différentes générations vivaient sous un même toit ; il y avait alors toujours quelqu’un pour s’occuper des malades ou de ceux qui n’arrivaient plus à s’en sortir tout seuls. Le fils (mon Dieu !, je m’aperçois que je ne connais pas son prénom, or cela fait des années et des années qu’on se connaît…) me dit que sa mère s’était occupée de sa grand-mère et de sa mère.

Je le sais aussi parce que j’ai un ami que je voudrais le prendre chez moi, mais je n’arriverais pas à m’occuper de lui comme il le faudrait. Je le regrette tellement… Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive.

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