Cela fait de très longues années que je travaille dans ce studio. J’y ai développé mon école de danse et actuellement je diversifie mes activités :
@3m.ossature ; @articulations – jouons avec elles ;
atelier de mouvement pour le corps et l’esprit ;
enseignement de la réflexologie pour sportifs et travailleurs du bâtiment ;
la valse comme chemin de vie ;
révision de textes en français. Cette dernière activité se déroule chez moi mais a bien des implications dans mon enseignement.
Par ailleurs, je continue avec mes cours de danse classique personnalisée avec de très petits groupes :
danse classique adaptée pour enfants ;
danse classique adaptée pour adolescents ;
danse classique adaptée pour adultes ;
danse classique et imagination.
Mon enseignement est toujours personnalisé. Je m’adapte aux personnes, à ce qu’elles vivent et c’est toujours un enrichissement pour moi. Il n’y a pas de meilleure récompense que de voir le regard de celui qui a compris une notion et se l’est appropriée.
Pendant des années, j’ai été sous-locataire du Centre culturel neuchâtelois. Je deviens maintenant la locataire et à ce titre, donne une touche personnelle au lieu qui porte bien son nom « Cave perdue », car l’endroit n’est visible que pour celui qui sait où il se trouve. Il faut, en quelque sorte, avoir été initié.
Si on va par la rue du Château : arrivé au no 21, vous partez à gauche dans la petite cour pavée et voyez au fond une grande porte grise. Vous l’ouvrez en tirant vers vous afin d’éviter de faire du bruit, vous traversez une cour privée et arrivez à la « Cave perdue » (finalement « trouvée ») !
Voici un plan :
Plan dessiné par André Oppel et fléché pr moi.
Quelques-unes des touches que j’ai apportées à l’intérieur :
Nous voici devant la porte qui mène à l’arrière-fond du studio. Je l’ai décorée avec des restes du tissu qui composait les rideaux originaux du Centre culturel neuchâtelois. Lorsque la scène, style italien, a été rénovée, les rideaux ont été mis de côté. Je leur ai redonné vie : une partie est à l’entrée et le reste décore par-ci par-là le studio. Les pompons, je les ai récupérés parmi mes propres affaires.
Quelqu’un a laissé cette bouteille qui trouve une nouvelle vie. Les petites bougies faisaient partie de la mise en scène d’une danse que j’ai montée pour moi.
Encore un bout de tissu surmonté du couvercle d’une boîte récupérée dans mes affaires.
J’aime les plantes. Depuis que j’ai repris la « Cave perdue », je me disais qu’il manquait encore une locataire. La voilà. Elle est nichée en haut d’un mur qui a une petite fenêtre par où elle reçoit de la lumière. Elle va très bien !
Cet automne nous a apporté la neige. Ma voisine immédiate, Do, une anglaise, était désolée pour sa plante en pleine floraison. Comme j’avais une deuxième niche avec une fenêtre, j’ai proposé de l’accueillir. De plus, j’avais dans mes affaires deux petites planches en bois. Elles ont trouvé leur destin en empêchant les plantes de glisser de leur base un peu en pente. Tout est bien qui finit bien. pourrait-on dire.
Porte d’entrée. C’est aussi André qui a fait mettre la plaque de cet endroit que les gens avaient de la peine à trouver !
Nous avons, bien sûr, une scène sur laquelle se déroulent tant les cours que les spectacles. Tout dernièrement, j’ai apporté un éclairage plus intimiste pour des cours où l’on va à l’intérieur de soi.
Je viens d’hériter de sept chaises qui retrouvent une nouvelle vie dans mon studio aux allures de château.
La dernière touche, en ce début 2022, consiste à avoir posé des bandes en bas, le long des murs.
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Durée : une heure; quand : samedi 30 juin 2018, à 17 h et à 19 h. – Entrée : adultes Fr 8.- ; enfants Fr 5.- ; Lieu : Cave perdue, après le No 21 de la rue du Château. Le chemin sera fléché.
Il sera question de travail corporel, énergétique, et de visualisation, d’un adagio, d’un Ave Maria (dit de Caccini), d’un Rêve voilé et d’un voyage au pays des « Roses de Picardie », dont la musique est interprétée par Gilles Rémy and his jazz band dans laquelle joue Jean-Louis Monnier, pharmacien de la pharmacie du Soleil à Neuchâtel.
Voici deux illustrations
Rêve voilé
Voyage au pays des « Roses de Picardie », Musique jouée par Gilles Rémy and his jazz band. Gilles Rémy étant le pharmacien de la pharmacie du Soleil à Neuchâtel.
Par ailleurs, nous allons parler de français, du plaisir à savourer les mots, à jouer avec eux, à les mettre sous forme de poème, du fait que mon élève adolescente s’est éprise de poésie. C’est magnifique ! La langue, comme toute chose, doit être traitée avec élégance.
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Chez Zully on parle de toutes choses, on va voir des expositions, des spectacles, on lit des écrivains, on parle plusieurs langues, on s’étudie, c’est tout un monde.
Entre autres : nous allons rendre visite à des commerçants de la ville. Zully dit qu’on prend les cours à Neuchâtel et qu’il y a des commerçants qui sont là depuis longtemps et ils rendent de grands services à la ville. Elle dit aussi que dans ces magasins on ne fait pas qu’acheter un produit, il y a des gens, des commerçants justement et qui ont souvent une histoire intéressante, liée à leur métier, à raconter. On leur rend visite et elle profite pour nous dire que la danse a des points communs avec tous les métiers. C’est vrai.
Oui, c’est vrai et on va voir pourquoi. M. Jean Guinand, à la Librairie du Château, Maître chocolatier Pierre Walder, Maître boucher René Margot, Ingrid Gueniat, au Bouton d’Or, M. Rémy, opticien, M. Y au magasin de décoration, Michel Vautravers, magasin d’articles ménagers, tous ont : de l’ordre, soignent leur matériel, produisent ou achètent des produits de qualité, On ne peut pas dire qu’ils fassent de la danse, mais on comprend bien que la propreté, l’ordre, la discipline, le travail, et le plaisir vont de pair. Quand on aime ce qu’on fait, tout cela va ensemble et on peut même dire que chacun danse avec son métier !
Quand nous dansons, nous suivons une certaine logique, nous bougeons le corps dans un certain ordre, dans un certain style, dans un certain sens ; les mouvements doivent être propres, jolis, harmonieux ; de la discipline, on n’en parle pas, la discipline c’est le respect des choses, le suivi de certaines règles ; le travail c’est faire et faire et refaire jusqu’à ce que les pas, les danses fassent partie de nous ou que nous leur donnions notre « nom », notre personnalité. Et le plaisir, il vient quand on a réussi tout cela et qu’on le fait avec nos moyens, notre personnalité. Zully raconte que lorsqu’une danse est exécutée par un danseur et qu’il y met du sien, son interprètation lui donne une colorature unique. C’est ce qui fait l’artiste. Il y a vraiment des points communs avec les commerçants et si chaque danseur est unique, chaque commerçant l’est aussi, chacun y va de sa personnalité.
Zully dit aussi que si elle nous donne une danse à faire, c’est que nous pouvons la faire. Elle finit par avoir gain de cause ! D’ailleurs, quand elle reprend une danse de son répertoire, elle modifie des choses pour les adapter à notre personnalité et à nos capacités. Comme cela, on se sent à l’aise.
Nous remercions « nos » fournisseurs russes de chaussons.
Tamara, la responsable qui recevait les commandes de Zully quittait le fabricant russe de chaussons de danse ; Zully l’a remerciée et a profité pour nous apprendre à écrire notre nom en russe : un N à l’envers devient un « i » et un P c’est un « R »… bizarre… drôle même !
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On se demande qui influence qui… En tous les cas, mon élève et moi nous inspirons l’une de l’autre !
Afin d’aider ma petite élève de cinq ans à savoir si sa jambe est droite ou dans la bonne position lors d’un plié, j’ai pensé à dessiner des yeux et à les mettre sur différents points du corps. Elle a été surprise de voir qu’on pouvait dessiner des yeux différents des « vrais » yeux et qu’on pouvait leur donner un nom.
Nastia par ZS
Xénia par ZS
Voici les yeux dessinés par l’élève :
Macha
Katia
Mon élève a mieux compris que certaines parties de son corps n’allaient pas dans le sens qu’elle pensait et elle a trouvé cela très drôle. Par exemple, elle courait et tout à coup il fallait s’arrêter et observer dans quelle direction regardait Katia ou Macha et elle corrigeait tout de suite. Ce travail, bien sûr, s’accompagne d’une série de manipulations qui libèrent ses articulations.
Au fil des leçons, nos yeux dessinés sont devenus plus beaux, plus décorés, plus sûrs. Je dis « nos yeux », car l’évolution s’est faite tant chez mon élève que chez moi. Voici un résumé sous forme de panneaux :
Élève de cinq ans.1
Élève de cinq ans.2
Епожак (Epojak)
Елёнька (Elionka)
Je disais que nous nous étions inspirées l’une de l’autre. D’abord, on a pris des prénoms qui existaient et quand l’élève a commencé à en inventer, j’ai suivi. Je n’ai pas de peine à suivre quelqu’un d’intelligent, l’intelligence et l’intuition n’ont pas d’âge !
Je n’avais pas prévu que l’élève, à un moment donné, allait procéder à un contrôle et me demander comment s’appelait tel ou tel oeil par elle baptisé… J’ai été surprise, dû faire un effort et mon élève a été toute contente de voir que finalement je savais le prénom de chaque oeil ! Comme on le voit, on ne peut pas tout prévoir.
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C’est absolument passionnant de voir s’éveiller une intelligence, une compréhension, un monde chez un enfant. Lors de la dernière leçon, on a parlé du corps et de ce qu’on peut faire pour lui.
Bien que tu sois petite, tu comprends beaucoup de choses, pas vrai ?
Oui.
Tu sais que dans presque chaque partie de ton corps tu as des muscles ?
Oui.
Maintenant, prenons cette chaise. Si elle a trois pattes, que lui arrive-t-il?
Elle tombe.
Exact. La chaise ne peut pas se réparer toute seule, il lui faut notre aide. Chez nous, lorsque quelque chose ne va pas, il nous faut aussi de l’aide. Mais, nous pouvons aussi faire quelque chose pour nous, pour notre corps. Tu sais que nous avons des cellules ?
Oui.
Ces cellules sont comme des petits personnages.
Mais, ils ne peuvent pas parler. Et puis une cellule n’a pas la forme d’un personnage.
Cela dépend. Tu sais, les cellules, ces petits personnages mangent tout comme nous. Ils boivent, ils respirent, ils bougent, ils travaillent, ils se reposent. Tu te rappelles du livre « Le corps humain » où on voit des petits personnages qui travaillent ?
Oui. Ils sont là. Il y en a qui tirent ou qui sont fatigués. Il y en a qui naissent et il y en a qui meurent.
Alors, si on va dans notre corps et qu’on frappe à leur porte en faisant toc-toc, ils vont répondre.
On commence une séance de résonances dans le corps. Une fois qu’on a fini les pieds, je demande :
Alors, que disent les personnages de ton pied ?
Rien.
Dans le mien ils sont tout contents. Ils respirent très bien. Mais, je pense que si tu sais écouter, ils vont aussi te dire quelque chose.
On continue avec la jambe.
Que dit-on dans ta jambe ?
Говорят « привет » ! (Ils disent « salut ! » ). Je ne résiste pas à l’envie de l’écrire en russe tellement les mots résonnent encore en moi. Ce moment est gravé en moi comme une photo dans le temps. De plus, j’aime la langue russe !
Quand on arrive à l’autre jambe, la fillette dit spontanément en souriant :
Ils disent salut et qu’ils sont contents !
Et voilà comment on commence un voyage dans le corps. Il ne faut nullement croire que la fillette a voulu me faire plaisir en disant des choses qu’elle ne sentait pas. Sa personnalité est très forte et si quelque chose lui échappe, elle le dit.
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Afin de rendre plus conscients les élèves de leur corps... Oh, mais pas seulement les élèves, les parents aussi, j’ai demandé à mon ami René Margot, maître boucher à Neuchâtel et personnage bien connu du fait de l’excellente qualité de ses produits, de son franc parler et de son amour pour la ville de Neuchâtel, de m’aider à faire comprendre à mes élèves comment le corps était composé. Il n’a pas hésité une minute.
Cela fait des années que René Margot est le maître en la matière auprès de mes élèves. Cette fois-ci, ce sont les participants au cours « @3m.ossature » qui se sont joints à mes élèves afin d’admirer les os, leur structure et leur beauté.
La beauté des os… En effet, j’ai bien conscience que nous sommes tous égaux, l’histoire, le droit, la psychologie, la politique nous le dit. Même la littérature. S’il y a un passage qui m’a marqué à ce sujet, c’est celui-ci :
Extrait de la tirade de Shylock dans « Le Marchand de Venise » de Shakespeare (acte III, scène 1), dans la traduction de François-Victor Hugo, fils de Victor Hugo : Il m’a couvert d’opprobre, il m’a fait tort d’un demi-million, il a ri de mes pertes, il s’est moqué de mes gains, il a conspué ma nation, il m’a fait manquer des marchés, refroidi mes amis, échauffé mes ennemis ; et
Extrait de la tirade de Shylock dans « Le Marchand de Venise » de Shakespeare (acte III, scène 1), dans la traduction de François-Victor Hugo, fils de Victor Hugo : Il m’a couvert d’opprobre, il m’a fait tort d’un demi-million, il a ri de mes pertes, il s’est moqué de mes gains, il a conspué ma nation, il m’a fait manquer des marchés, refroidi mes amis, échauffé mes ennemis ; et quelle est sa raison ? … Je suis un juif ! Un juif n’a-t-il pas des yeux, des organes, des proportions, des sens, des affections, des passions ? N’est-il pas nourri de la même nourriture, blessé des mêmes armes, sujet aux mêmes maladies, guéri par les mêmes moyens, échauffé et refroidi par le même été et par le même hiver qu’un chrétien ? Si vous nous piquez, est-ce-que nous ne saignons pas ? Si vous nous chatouillez, est-ce-que nous ne rions pas ? Si vous nous empoisonnez, est-ce-que nous ne mourons pas ? […]. Source : michel.balmont.free.fr/cav_docs/films/lubitsch…/Monologue_Shylock.pdf
C’est lors d’une de mes visites au laaboratoire de René que j’ai vu, réellement vu les os si beaux, si nacréc, que j’ai compris, senti, qu’on était tous égaux. L’une de mes élèves a ajouté que même les animaux étaient comme nous. C’était évident. C’était devant nous. Alors, quand je marche, quand je pense à l’intérieur de mon corps, je vois combien c’est beau, combien nous avons tous des belles choses.
Pour ce qui est du voyage à l’intérieur de mon corps, j’ai mis des années, des années et des années à pouvoir y entrer. Et pourtant Dieu sait si je l’ai travaillé, mais toujours avec la forme, avec l’extérieur ; même lorsque je plaçais les muscles et les os correctement ou que je les sentais… Maintenant c’est bon, j’ai réussi à faire ce petit bout de chemin en moi.
Voici des images :
Il y a encore des choses à dire sur le rôle de la moelle jaune. Ce sera pour plus tard.
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Il arrive que mes élèves et moi lisions les mêmes auteurs, les mêmes livres. Cette fois-ci, la nouvelle petite élève de cinq ans et qui parle russe, m’a amené un livre sur l’anatomie. Il se trouve que l’anatomie est l’un de nos sujets de discussion et elle était très fière de me montrer son livre. Je l’ai trouvé intéressant et ai commandé la version en français. Comme cela, nous pouvons faire des parallèles et comparer les traductions.
C’est ainsi que selon la langue, le titre change :
Original, langue anglaise : Look inside your body ;
Traduction française : Le corps humain :
Traduction russe : Секреты Человека (Les secrets de l’être humain).
C’est intéressant de voir combien un titre varie en fonction du public, de la culture. C’est l’occasion de faire voir aux élèves qu’une même chose peut être vue différemment.
On voit les images avec des rabats sous lesquels on trouve des explications supplémentaires. C’est très bien fait.
Version en russe
En ce qui concerne mon élève de 15 ans, nous discutons de la vie, des choses qui nous arrivent, du pourquoi elles nous arrivent, de ce que nous pouvons y faire ou pas. Qu’est-ce que la conscience, le Soi (au sens jungien) ? Comment avoir confiance en soi ? Qu’est-ce que la vibration de la matière, de nos particules ? Qu’est-ce que le rayonnement de chacun ?
Ainsi, l’autre jour, je reçois mon élève dans mon studio par la lecture d’un passage du livre « Le hasard n’existe pas » de Karl Otto Schmidt. Elle a dit que c’était justement un thème qu’elle venait de traiter à l’école et que cela l’intéresserait de lire le livre. Le hasard, ce fameux hasard qui n’existe pas, a voulu qu’elle ait assez d’argent pour aller tout de suite chez le libraire Payot et puisse s’acheter le livre.
Lors de la leçon suivante, elle m’a dit que si au début elle avait pensé que l’auteur racontait ses propres « trucs », elle commençait à le trouver intéressant. Voici le livre en question :
L’autre livre qu’elle est en train de lire est le suivant :
Exemplaire que l’auteur m’a offert.
Mon élève trouve que les jeux de mots que Pierre utilise, invente, sont excellents ! La chance nous a souri et quelques mois plus tard, Pierre est venu à Neuchâtel présenter l’une de ses conférences. Nous y avons été invitées et maintenant, mon élève a son propre exemplaire.
Racontant à mon élève que mon ami avait été un admirateur inconditionnel de l’écrivain, journaliste et humoriste français Alphonse Allais et que j’avais été heureusement surprise de voir que Pierre Cleitman l’avait cité dans l’une de ses conférences, elle me demande de lui dire deux mots sur lui. Je lui dis qu’il avait beaucoup d’humour, humour un peu absurde, qu’il avait vécu dans la seconde moitié du xixe siècle (note en bas de page au sujet de l’écriture des siècles), qu’il avait été un très grand connaisseur de la langue française et qu’il est considéré comme l’un des plus grands conteurs de notre langue. Il ne lui en a pas fallu plus, elle aime ce genre et m’a demandé de lui prêter les livres de mon ami !
Le père de mon élève a hérité de la bibliothèque de son oncle qui avait été chimiste et un homme fort cultivé. L’autre jour, elle m’a dit qu’elle ne choisissait pas seulement des livres pour le titre ou l’extérieur, qu’elle était curieuse de savoir ce que certains livres avec des couvertures « vieilles » contenaient. C’est ainsi qu’elle est tombée sur » La Philosophie de Newton » par Léon Bloch. Or, quelques jours auparavant, j’avais lu des paragraphes sur la philosophie de Newton dans un livre que je révisais. Il m’a semblé que Newton me faisait signe et mon élève me l’a prêté !
Le dos du livre »La Philosophie de Newton »
En fait de « vieille » couverture, il s’agit d’un ouvrage édité par Félix Alcan à Paris en 1908. L’oncle de mon élève a dû le faire relier, le livre est en parfait état ! Il n’a rien de « vieux » dans mon sens à moi. La plupart des chapitres traitent d’algèbre et de mécanique, mais il y en a deux qui m’intéressent :
Les idées métaphysiques de Newton;
Voltaire et Newton.
Je remercie le grand-oncle de mon élève d’avoir pensé à moi sans le savoir ! Bien que peut-être qu’il le savait… Le temps est une drôle d’histoire.
Note : les siècles s’écrivent en petites capitales, mais cette plateforme ne les reconnaît pas.
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