Spectacle de danse pour les 50 ans de « La Pesolière »

Je suis fière d’avoir pu apporter quelque chose aux résidents de « La Pesolière ». Mais, je suis aussi sortie gagnante de cette aventure. On verra comment.

Bruna Raccio. Je l’ai rencontrée à l’occasion de la fête des Vendanges il y a quelques années ; elle est venue voir l’un de mes spectacles et s’est dit que je pourrais apporter quelque chose aux résidents de la fondation qui aller fêter ses 50 ans le 15 juin de cette année. En apprenant qu’un Subiérien (cela a été l’occasion de me rappeler que les habitants de Peseux s’appelaient ainsi ! ), M. Willy Sieber, avait fait construire les premiers appartements protégés du canton de Neuchâtel, mon thermomètre de l’admiration est sorti de son tiroir pour montrer qu’il était à son maximum. En effet, je suis toujours fascinée par les gens qui pensent aux autres, qui pensent à améliorer la vie des autres et surtout des aînés. Je reviendrai sur le sujet.

La conception de mon spectacle. Il a lieu dans mon studio La Cave perdue qui a est un cadre particulier et où je peux faire la lumière que je veux et jouer avec elle. J’utilise beaucoup celle qu’on dénomme la lumière noire qui permet de faire des effets. Par mesure de précaution, je suis allée voir la salle qui venait d’être rénovée. Elle est très belle mais les murs sont blancs… Les autres membres du comité, Mme Nicole Muhlethaler (je n’en reviens pas, on se connaissait de vue avant de nous rencontrer, elle avec son mari et moi avec feu mon compagnon André Oppel, lors d’un voyage en… Chine !) et Mme Marie-Claire Zimmerli (son visage m’était connu, le mien pour elle aussi mais on n’a pas réussi à trouver le départ), les autres membres du comité donc se disent, sans l’ombre d’un doute, qu’on doit trouver une solution. Immédiatement, je pense aux tissus qui recouvrent le plafond de mon studio et à des lattes en bois qui pourraient faire l’affaire. Je trouve fascinant comment les idées germent dans des cerveaux pour trouver une solution. Dans le cas présent trois personnes se disent qu’on doit trouver une solution et le fruit arrive dans mon cerveau. Elles savaient que j’allais trouver la façon de faire, mais sans leur question je n’aurais pas trouvé.

Solution pour l’arrière-fond pendant le spectacle :

Dans la photo 2 on voit le premier tissu décroché du plafond ; il a fallu en prendre deux. Dans la photo 4, les deux tissus sont enroulés.

Transport du matériel pour le spectacle. Il y avait les costumes, les accessoires des danses, la barre avec ses supports, les lumières et les rideaux. Il a fallu deux trajets, l’un avec Bruna et l’autre avec M. Zimmerli, le mari de la présidente, qui avait une voiture plus grande pour transporter les lattes. On arrive dans la salle, je commence à redresser les lattes et oh surprise, elles sont plus hautes que le plafond ! C’est là que je découvre les talents de menuisier de M. Zimmerli car il dit : « On va chercher une scie et on coupe ! ». Mme Zimmerli trouve cela naturel et on va sur place où je suis émerveillée par toutes les machines de son atelier. « Pas de miracle, me dit-il, mon père était menuisier et à l’âge de 9 ans, j’ai fait mon premier camion en bois ! » Je demande si je peux assister une fois à son travail parce que j’aime bricoler et que j’ai des choses aussi à faire… C’est entendu. On verra le moment venu. En attendant on est retournés à la salle de La Pesolière, M. Zimmerli a mesuré la hauteur du mur, la latte et a décrété qu’on pouvait enlever 11 cm. Sitôt dit, sitôt fait.

Comment faire tenir l’arrière-fond de scène. J’avais pensé demander à deux bénévoles de se tenir chacune à un côté. C’est alors qu’est intervenu le graffeur, Kesh, engagé pour faire une fresque murale. Il m’a demandé comment j’allais faire tenir les tissus de la photo no 1 d’en bas. Je lui ai répondu que j’avais pensé à la force humaine. Il m’a dit qu’il utilisait des étais de soutien (voilà que j’ai appris qu’il existait de telles choses portant ce nom) pour faire tenir le plastique qui l’entoure pendant qu’il travaille. Il me les a proposés pour le lendemain. Il en avait trois, juste ce qu’il fallait pour mes lourds tissus. Voici le résultat :

Photos de Roger Muhlethaler, mari de la vice-présidente

Jour du spectacle. Bruna et Mme Zimmerli sont venues me dire que j’allais devoir passer avant le moment prévu parce qu’une autre artiste était malade. J’ai répondu que c’était dans la norme parce que les deux dernières fois que j’ai participé à la fête de la Danse il s’était produit la même chose. Quand une chose arrive une fois, cela n’a pas grande incidence, mais deux et trois… c’est un signe. Je me dis que je dois me dépêcher de ranger un tas d’affaires parce que… ce signe doit avoir un sens. Finalement, je présente la première partie de mon spectacle à la lumière du jour et on voit sur la photo no 1 le fond de scène tout à droite.

Spectacle. J’ai dit un texte où je remerciais les membres du comité pour la confiance déposée en moi et pour l’occasion qui m’était donnée de faire quelque chose pour les aînés. C’était un vœu émis en 2019 (j’ai tendance à écrire 1019…) et voilà que le destin me permettait de le réaliser grâce à elles. Je l’avais émis à ce moment-là parce que la vie venait de me permettre d’être la seule locataire de mon studio de danse. Les aînés ont construit le monde et le Neuchâtel dont j’ai hérité et ma façon de les remercier, m’étais-je dit, serait de leur proposer des spectacles et des ateliers de bien-être afin de leur rendre la vie plus facile et avec un peu de poésie. Il y a tellement de façons de faire les choses…

Le public. J’ai annoncé que mon studio était particulier et que si M. Sieber avait fait construire une belle salle pour que 50 ans plus tard je puisse y danser, j’allais leur demander leur concours pour ne voir, lors de certaines danses, que le décor. Ils ont rigolé et ont été d’accord. Au fil des danses je leur ai posé à nouveau la question et la réponse a toujours été la même. Si je leur ai apporté quelque chose de différent dans leur vie, ils m’ont rassurée. Je leur suis profondément reconnaissante.

Surprises. L’une des dames m’a dit qu’elle me connaissait. Elle avait fait partie d’un groupe de théâtre à Peseux, il y avait des années (j’ai dit : « Hier  » et elle a ajouté : « Avant-hier », c’est si joli) et que c’était Philippe Badan qui m’avait présentée. J’avais oublié… Mais, oui, tout à coup le souvenir est venu. Une autre dame parlait et je lui ai demandé quelle était sa langue maternelle : « Le polonais ». –  » По польски ! (Po polski ! ) – « Po polsku » rectifia la dame – « (Ah, oui, en polonais c’est « polsku). Mon maître de ballet, Anton Romanovski, était polonais ». Cela nous a rapprochées. À un moment donné l’une des lumières noires n’a pas voulu s’allumer et j’ai demandé s’il y avait un électricien dans la salle. L’une des dames a répondu : « Ils sont tous partis en vacances ! ». J’ai apprécié sa répartie et l’ai remerciée. Une autre dame, lorsque j’ai fait un geste précis de la main, a fait le même avec moi. Je me suis trouvée une partenaire ! Un monsieur m’a raconté, pendant la pause, qu’il avait émigré au Canada à l’âge de 27 ans et que bien des ses façons d’être étaient marquées par son expérience dans ce pays ; il m’a demandé comment j’allais entrer dans le rideau noir pour ne pas être visible… Je lui ai dit que c’était mon secret !

Encore d’autres surprises : j’ai rencontré pour la première fois la femme de Patrice Neuenschwander, l’ancien chef de la culture de la Ville. Elle donnait un coup de main. J’avais prévu de dire lors de la seconde partie du spectacle combien je devais à Patrice, mais la musique est partie avant que j’ouvre la bouche. Je le fais donc ici. S’il ne m’avait par reçue dans son bureau lorsque je suis passée par une situation difficile, je ne pourrais rendre les services que je propose aujourd’hui ;  une dame a eu un problème d’équilibre et m’a raconté qu’elle avait perdu son mari peu de temps avant ; je lui ai montré un point dans la main pour lui éviter de tels ennuis. La dame qui s’occupait de la tombola a travaillé dans l’horlogerie et comme je fais des recherches sur les horlogers des années 1960-1980 à Neuchâtel, elle va me donner des informations qui vont enrichir le tableau que je fais ! Roger Muhlethaler, le mari de la vice-président, a fait plein de photos et grâce à lui je peux en publier ici certaines.

On a toujours besoin de plus petit que soi. Au moment où j’ai eu le problème avec la lumière noire, un enfant auquel j’avais adressé deux mots durant la pose est venu spontanément avec sa lampe de poche et m’a aidée à voir plus clair et j’ai fini par trouver la solution. Il n’a pas dit un mot, il s’est accroupi sur le sol et a montré sa lampe. Je n’ai eu qu’à lui montrer l’endroit exact. C’était comme dans un film. Je le remercie.

L’aide avec sa mini-lampe en photo !

Le buffet. J’ai présenté le spectacle en deux parties et entre deux, il y a eu un magnifique buffet.

Le support sur lequel sont posés les amuse-bouches est un miroir ! La présentation autant que la qualité ont été remarquables. J’ai rarement vu une aussi jolie composition. Félicitations au restaurateur de Couvet.

Florilège de photos du spectacle faites par Roger Muhlethaler et dont j’ai fait le montage.

Photos de Roger Muhlethaler et montage de Zully

À la fin du spectacle, plusieurs personnes m’ont remerciée. Il y en avait eu une qui était venue pour la musicienne absente et avait voulu repartir. Je lui avais dit que j’allais danser ; elle avait décidé de rester et ne l’a pas regretté. Une autre m’a dit que son coeur avait battu avec Les roses de Picardie et que les larmes lui étaient venues aux yeux. Un monsieur m’a dit que New York New York était sa préférée. Une autre dame m’a dit qu’elle avait aimé mon sourire et qu’elle allait s’en inspirer. Je n’en reviens pas.

Fin. Il a fallu se rendre à l’évidence, la danse était finie mais il fallait ranger mes affaires, démonter les prises, ranger les lumières, rendre les étais et enrouler les tissus. J’ai profité pour les démonter afin de les laver la semaine prochaine. Les membres du comité, les maris et moi avons rangé une chose ou une autre afin de rendre son apparence normale à la salle et on s’est assis pour boire un verre.

Je sors gagnante : j’ai rencontré en les membre du comité et leurs conjoints des personnes pleines de cœur, c’est devenu si rare dans la société actuelle. Mme Zimmerli a dit dans son discours qu’avec les pensionnaires ils formaient une grande famille. C’est ce que j’ai ressenti ; je suis déjà allée en tournée avec mon matériel, mais cette fois j’ai une solution pour des fonds de scène ; j’ai été traitée comme une reine puisque j’ai bénéficié de plusieurs trajets en voiture (celle de M. Zimmerli est une hybride et il conduit avec un tel plaisir que les passagers le sentent !) ; je pourrai aller voir un menuisier qui aime faire des travaux, c’est le même M. Zimmerli ; je pourrai avoir des informations d’une personne qui a travaillé dans l’horlogerie pour enrichir mes recherches ; j’ai pu remercier des aînés, ceux qui ont construit le Neuchâtel dont j’ai hérité et tout cela parce que j’ai invité à un spectacle Bruna Grazio qui en plus de tout ce qu’elle avait à faire a fait office d’ingénieur du son pendant que je dansais. Je la remercie et remercie toute l’équipe. Au moment du montage, j’ai découvert de nouvelles façons de traiter les images. Il y a encore cette notion d’être prête pour ce qui vient plus vite que prévu que je dois mettre en pratique. Rien ne vient par hasard.

La Pesolière. J’ai appris que le nom est le résultat d’un concours à l’école et qu’il est la contraction de Peseux et écolier = Pesolière. Voilà, vous savez tout… ou presque. L’action de M. Sieber a servi de modèle pour d’autres appartements protégés et les rénovations actuelles lui permettront d’avoir un statut supérieur. Des représentants cantonaux et communaux sont venus et c’est magnifique. M. Sieber doit trinquer là où il se trouve !

Un regret. Les médias, comme on appelle la presse écrite et visuelle, étaient absentes. Pas besoin de commentaire.

Le plus important c’est que M. Sieber (vous ai-je déjà parlé de lui ?) a eu une idée, l’a rendue concrète afin d’aider les autres et a pensé que je pourrais apporter, à ces derniers, quelque chose 50 ans plus tard.

Conclusion. Nous avons tous besoin les uns des autres : l’aventure de mon spectacle est un exemple ; tout ce que nous faisons participe d’un tout.

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@articulations-jouons avec elles ! 2024.1

Les cours se suivent et ne se ressemblent pas ! Une fois de plus, ce sont les participants qui enrichissent mon enseignement.

Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par des photos :

Ces deux photos sont le résumé du cours.

Pourquoi ces deux images sont le résumé du cours : parce que si chacun vient avec son corps, avec ses articulations au propre, 360 (je sais, certains parlent de 300, de plus de 300, j’aime bien le 360 car c’est comme le nombre de jours de l’année ; mais, ce qui importe c’est qu’elles se portent toutes bien !), comme au figuré (ce sont les articulations de la vie professionnelle, personnelle, sociale, culturelle, etc.). Chacun arrive donc avec son bagage et au fil des cours s’approprie des mouvements pour mieux fonctionner. On le voit dans les photos :

  • photo 1 : dans cette interprétation symbolique on devine dans les taches blanches les personnes qui créent le mouvement, elles sont présentes, elles sont avec leur cors et leur monde ;
  • photo 2 : les mêmes personnes sont devenues presque invisibles et les « yeux » plus présents. Cela veut dire que les mouvements articulaires sont les leurs, ils sont entrés dans les personnes.

Pourquoi je dis que les mouvements sont entrés chez les participants : parce qu’une personne a dit qu’elle avait pris conscience de ses articulations, une autre a dit qu’elle avait assimilé que dans différentes positions ou mouvements qu’elle fait, elle pouvait les faire autrement ou y ajouter des mouvements, une autre encore qu’elle avait compris que le corps est un tout et qu’il faut le travailler en entier. Quant aux sensations éprouvées dans le corps, si chez certaines personnes cela se passe lors de la 2e ou 3e séance, d’autres prennent plus de temps, mais quand elles me disent qu’elles les ressentent, je suis la plus heureuse des personnes. Pour moi, il est clair que chaque mouvement, chaque articulation qui bouge a un effet sur la personne, mais lorsque les participants me disent qu’ils ressentent les effets de tel ou tel mouvement, me fait me sentir aux anges. Je profite pour remercier ceux qui m’ont transmis leur savoir car sans eux, les personnes qui viennent chez moi ne pourraient pas s’enrichir.

Une fois que la chose est acquise, on peut faire mille et une choses !

Yeux par paires.

Ou encore :

Ici aussi tout est dit avec cette forme parfaite qui fait le lien entre le dehors et le dedans.

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À vos pieds.2024.1

L’enseignement est passionnant. Le contenu que je propose est simple, simple parce qu’une fois qu’on a compris une chose, elle devient simple. Ainsi donc, je propose un contenu simple et ce sont les participants qui l’enrichissent par leur corps, leurs attitudes, leurs questions, leurs commentaires.

La simplicité vient toujours quand on a compris une chose. Les gens qui conduisent une voiture vous le diront. Le cours a lieu douze fois et c’est un plaisir de voir les gens s’approprier les mouvements, exercices, conseils donnés. Il y a un exercice avec des cercles et chacun le ressent à sa façon. Il y a parfois des gens qui ne ressentent rien du tout et… au bout de la 8e ou 9e fois, les effets se font ressentir. Cela ne veut pas dire qu’ils n’était pas là, simplement la personne n’avait pas la sensation.

D’autres personnes ont pris conscience qu’il ne faut pas négliger les pieds ; d’autres ont dit qu’elles avaient inclus les exercices des pieds dans leur vie et d’autres encore qu’il y avait des effets dans leur vie quotidienne et qu’elles allaient continuer la pratique. Tout cela est réjouissant.

Commentaires sur mon studio de danse : mon endroit est quelque peu particulier. Vous pouvez faire une visite ici. Une participante m’a dit qu’elle n’avait pas l’habitude d’aller dans un cours où la personne aimait tant l’endroit et ce qu’il y avait et un autre m’a dit que l’endroit était « incroyable », du fait de l’atmosphère, de son emplacement. Comme je le dis dans l’article de la « visite », pour moi tout fait partie d’un tout et il faut prendre soin de chaque chose, tant au propre qu’au figuré.

Les photos ci-dessous sont une illustration de la remarque de l’une des participantes : elle a, depuis un certain temps, une drôle de sensation lorsqu’elle descend les escaliers. Cela explique les légendes.

Je peux descendre tranquillement l’escalier, car j’ai l’assurance (sous forme des pieds sur terre derrière) que tout va bien.
Il arrive parfois que dans la vie, les pieds décident de descendre ou soient obligés de descendre, tout comme nous, dans la vie.
Ah… mais si on descend, on monte aussi et là, c’est le plaisir !
Il semble que toute chose, et donc nos pas, ait une résonance, que l’on soit d’un côté ou de l’autre du monde.
Nous décidons de nous poser…
Ah… à nouveau les résonances…
Quoi qu’il en soit, nous décidons de nous amuser car finalement tout est relatif : quand on descend ici, on monte ailleurs.

Cette photo vient en dernier ; en dernier car lors du dernier cours, une participante m’a fail l’amitié de m’offrir une bougie parfumée dans un joli écrin. Comme elle avait vu dans la 6e photo, un oeil, alors je n’ai plus eu qu’à suivre son idée et la boîte s’est intégrée de façon naturelle. Cela tombe bien. car si comme je le disais au début, le contenu du cours est simple, sa pratique est une réussite quand on la fait de façon naturelle. Là, j’ai réussi avec plusieurs participants qui se sont appropriés des exercices et les pratiquent au gré de leur fantaisie, de ce qui leur tombe sous… les pieds !

L’oeil est aux aguets de tout ce qui pourrait rendre service aux pieds !

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