Ma chère banque… chère

De ma chère banque, je ne sais plus que dire qu’elle est chère !

Mes affaires professionnelles ne m’avaient jamais permis d’avoir un compte régulier en banque. Je n’ai pas non plus eu un compte irrégulier ! Mais le compte normal ou courant était un compte qui devait avoir mensuellement une somme au-dessus d’un certain plancher et sur lequel la banque percevait des frais. Alors, je me suis cantonnée dans un compte épargne qui me satisfaisait. Le taux d’intérêt était plus bas, mais cela ne me gênait pas.

Puis la chère banque a eu des ennuis avec les subprimes aux USA, de sérieux ennuis et ses liquidités ont quelque peu diminué. Mais, elle a reçu de l’aide. Il faut que je révise l’affaire afin d’être précise. Il ne faut jamais s’avancer à découvert sur un terrain inconnu, difficile…

Bref, l’année passée, la chère banque qui n’est plus qu’une banque chère m’a envoyé une lettre très claire, à défaut d’être tendre, pour confirmer que je pouvais garder mon compte épargne mais que je serais limitée à trois retraits sans frais par année et que si j’en faisais davantage, ils coûteraient Fr. 15.- chacun… Ou alors, je passais à un compte courant et là, je devrais payer les frais normaux. Ne possédant pas encore une fortune, je ne voyais pas comment j’allais pouvoir payer mes frais mensuels en seulement trois retraits annuels du compte épargne. Dire à ceux qui me versaient de l’argent de venir l’apporter chez moi… n’était pas réaliste du tout. J’ai donc dû me plier, exactement comme on plie quelque chose qu’on met dans une petite boîte…

Puis, j’ai reçu des documents bancaires mensuels qui me donnaient l’état du compte et pour lesquels la banque me prélevait 5.- à chaque fois si j’avais une certaine somme minimale et Fr. 7.- si j’étais en dessous. Il est normal de taxer plus ceux qui ont moins ! C’est mathématiquement élémentaire !

Au bout d’une année, je me suis dit que j’avais fait cadeau d’assez, de trop ! d’argent à la banque et que je n’avais pas besoin de ces papiers pour le peu de mouvements que j’avais sur mon compte. Je suis passée à l’e-banking. On aurait tort de penser que puisqu’il n’y a plus de papier, cela ne coûte rien… Non, c’est un service et il coûte Fr. 3.- mensuels.  La banque aurait pu m’avertir qu’il y avait deux services…

Autre surprise de ma banque chère : le personnel qui se trouve au guichet bancaire est là depuis des années et j’ai du plaisir à passer au guichet pour le saluer et retirer chez eux de l’argent plutôt qu’au bancomat. J’aime bien discuter de choses et d’autres. Je viens d’apprendre que si j’y vais pour des opérations que je pourrais aisément faire au bancomat, je dois payer Fr. 2.- par opération… Ma banque… Je ne peux plus dire que c’est « ma » banque, elle devient une banque qui supprime des emplois. Je crois bien que je vais retourner sur les bancs de l’université pour écouter les cours d’économie dont la logique rentable est en train de l’emporter sur celle de service à la communauté… Cela me fait froid dans le dos !

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Questions sociales

La vie sociale… je m’interroge bien des fois sur le sens et la valeur qu’on lui accorde. Nous vivons une période de grand changement, c’est vrai, mais nous sommes tous des acteurs et on devrait agir avec conscience – nos actes ont tous une répercussion – et en ayant une vue à long terme. Voici les liens vers les articles de cette rubrique qui concerne le commerce au centre-ville de Neuchâtel, le comportement des clients, les entreprises horlogères et, dernièrement, une imprimerie :

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Rôle du commerce au centre-ville.1 – Michel Vautravers

Une ville, par définition, est un centre urbain comprenant des habitants, des centres administratifs, des représentants politiques, des activités de différents secteurs parmi lesquels le commerce.

Le rôle du commerce au centre de Neuchâtel, ville de 33 000 habitants. Quand j’étais petite, mes camarades de classe avaient, pour la plupart, un membre de leur famille qui était ou avait été dans le commerce, propriétaire ou employé ; le fils du boulanger, par exemple, allait en classe avec la fille de la voisine du troisième étage de la rue parallèle et qui était cliente de la boulangerie. Bref, tout le monde se connaissait.

Début du changement dans les années 1990. Les commerces familiaux ont commencé à disparaître au centre-ville. Un opticien de mes amis me dit un jour qu’il avait voulu remettre son négoce mais qu’il n’avait trouvé personne. Les clients allaient bien chez lui pour lui demander conseil lors de  cas compliqués et allaient ensuite acheter les lunettes dans les grandes enseignes où ils les payaient moins cher. Il a dû changer l’affectation de son local. À la même époque, il y a eu trois opticiens à Lausanne dans le même cas que lui et qui ont dû également fermer faute de repreneur.

Plus récemment, le magasin d’articles ménagers, le magasin Vautravers, a subi le même sort. Son propriétaire, Michel Vautravers, a cherché un repreneur pendant une année. Peine perdue. Il a été fortement secoué par l’affaire, car il a bien pensé à son personnel. Il aurait voulu le replacer. Mais, cela n’a pas été possible non plus. Il en a été tellement affecté qu’il est tombé malade. Cela ne l’a pas empêché d’être d’une élégance rare. Il a fait un 20 % sur les produits lors de la liquidation. Sa marchandise était une marchandise de qualité.

Monsieur Vautravers me rend visite. Chez moi, ma batterie de cuisine était bien au-dessous de la qualité de ses produits. Je l’ai invité chez moi à dîner à condition qu’il me dise ce qui allait et ce qui n’allait pas dans mes affaires. M. Vautravers s’est comporté d’une façon exemplaire. L’une de mes casseroles avait le fond un peu bombé… »dehors », dit-il, une autre avait la poignée à l’envers… « dehors », ajouta-t-il une nouvelle fois ; pour le reste, même si les articles provenaient de grands magasins ou supermarchés, il n’a rien trouvé à redire. Il a ajouté qu’il n’était pas là pour vendre à tout prix. Il a même ajouté que puisque je vivais seule, il ne me fallait pas grand chose ! J’ai pensé que c’était quand même un peu osé, mais je ne pouvais pas non plus le contredire.

Batterie en aluminium. J’avais rapporté de quelques voyages des récipients et casseroles en aluminium. J’aimais leur fonction et leur forme. Vous ne pouvez pas les employer, dit-il. L’aluminium migre dans l’eau pendant la cuisson… Je me suis interrogée sur le commerce de tels objets dans de nombreux pays. L’argent… dit Monsieur Vautravers. Alors, l’âme un peu triste, j’ai dû me séparer de ces objets. Sachant que j’allais m’en défaire, quelqu’un m’a dit que lesdits objets pouvaient rendre service à d’autres personnes (certains étaient neufs) ; mais si je ne m’empoisonne pas, je ne vais pas empoisonner les autres ! ai-je répondu. On m’a aussi dit que je pouvais les utiliser pour y mettre des plantes. Mais, j’ai tenu le même raisonnement : je ne m’empoisonne pas, par conséquent je ne vais pas non plus empoisonner les plantes !

Ibric ou petit récipient  en cuivre servant à faire du café. J’avais envie d’en avoir un même si je ne bois pas de café. Pareil que pour l’aluminium, le cuivre devrait avoir une couche de protection… dit M. Vautravers. Pour moi c’est un autre rêve qui s’en est allé !

La bonne batterie et la bonne température pour la cuisson. J’ai appris qu’il vaut mieux avoir une casserole composée de trois métaux qui couvrent l’entier de la casserole et pas seulement le fond, car ainsi la chaleur se répand plus uniformément. De plus, si le bouton de la cuisinière dont la plaque est en vitrocéramique peut se tourner jusqu’au nombre 10, il vaut mieux le régler à 4 ; cela évite de détruire les aliments. M. Vautravers a dit qu’il se battait avec bien de ses clientes à ce sujet.

Il faut quand même dire que les casseroles à trois couches de métal sont passablement plus lourdes et que les aliments mettent du temps à cuire. Mais, c’est finalement un avantage, car je ne brûle plus mes casseroles ni mes repas !  D’ailleurs, il semble que plus c’est cru, mieux c’est !

Encore à propos du comportement élégant  de M. Vautravers lors de la fermeture de son magasin. Il a donc fait une remise de 20 % sur le prix d’achat. Les articles ont été vite épuisés, Si l’un ou l’autre des clients disait qu’il aurait encore voulu en avoir… M. Vautravers en commandait. Il a procédé à des commandes jusqu’à trois semaines avant la fermeture ! Et toujours avec le 20 % de remise alors qu’il payait le prix entier. C’est comme cela que j’ai pu avoir encore deux magnifiques casseroles.

Je suis fière de dire que c’est automatique maintenant, je ne tourne plus le bouton au-delà de 4. J’y ai mis un peu de temps, mais j’y suis arrivée !

Un de ses fournisseurs a dit à M. Vautravers, lors de la liquidation, qu’il lui vendait pour Fr. 200.- (je ne sais plus le montant exact) un stock de marchandises qu’il avait et que M. Vautravers pourrait en tirer un joli bénéfice. Ce dernier lui a répondu qu’il pouvait garder sa marchandise qu’il a qualifiée d’un mot un peu spécial parce que, a-t-il dit, il ne vendait que des articles de qualité !

Retour au rôle du commerce au centre-ville. Les autorités de la ville ont créé au début des années 2000 un groupe de réflexion sur le sujet. J’ai été nommée à la tête du groupe « Animations », sujet délicat. Car, en effet, qu’est-ce qu’une animation ? Le mot vient du latin animare soit donner la vie ; on y reconnaît aussi le mot anima qui est souffle, vie.

On m’a expliqué que si le soir les rues de la ville étaient tranquilles (« désertes » est le mot qui a été employé) c’est parce que la ville était morte. Je n’ai jamais compris. Les gens, quand ils sont chez eux, je les suppose occupés à plein de choses. Quand je suis chez moi, je fais plein de choses, je réfléchis, j’imagine, j’écris, je parle, je fais ceci, j’arrange cela, etc. Il semble que non, qu’il faut apporter de l’animation.

Cela m’interroge sur le phénomène de la propagation des idées. Comment une idée aussi saugrenue peut-elle prendre racine ? Je suppose que c’est une question de conscience.

En plus, pour moi, il y a animation et animation. Les gens confondent animation et bruit. Par ailleurs, ce n’est pas parce qu’on organise une fête, un concert dans la rue que cela amène des clients dans les magasins. Ceux qui s’en sortent le mieux, lorsqu’il y a ce genre d’animations, ce sont les restaurants. Encore que maintenant on voit aussi lors de ces manifestations des stands qui vendent à boire et à manger…

Les choses sont souvent déformées. Ainsi, la musique qui au départ est une expression sonore d’un état d’esprit, est devenu un outil de manipulation, le mot n’est pas trop fort, pour inciter les gens à se sentir bien, donc à acheter et maintenant à faire la fête, à ne plus réfléchir. De plus, le son est parfois tellement fort, que les gens sont obligés de hurler pour se faire entendre. Les magasins, les banques, la poste mettent de la musique. Mais, je vais traiter ce sujet dans un autre article.

Et on en revient au commerce au centre-ville. Bien des magasins, des négoces familiaux qui ont fermé ont été remplacés par des filiales de grandes enseignes qui vendent des lunettes et des appareils auditifs. Très récemment, je suis allée dans un de ces derniers commerces car je révisais un texte sur la fréquence émise par les sons des animaux et le gérant m’a expliqué que bien des jeunes parents y allaient acheter des protège-ouïes pour leurs jeunes enfants… Si on peut féliciter des parents de s’occuper de la santé de leurs enfants, on peut se demander à quoi cela sert de mettre la musique aussi fort si c’est pour ne pas l’écouter. Une logique qui m’échappe !

M. Michel Vautravers est parti au ciel, a quitté ce monde au printemps 2018. L’épreuve a été trop forte pour un homme aussi élégant. Voyez-vous, à l’hôpital, il a encore rédigé une lettre pour ses anciennes employées en leur souhaitant de trouver un nouvel emploi. Il a aussi dit qu’il partait l’âme en paix. C’est absolument remarquable. Je l’ai dit au début, M. Vautravers était d’une élégance rare.

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Les remerciements dans notre société

Remercier, dire merci… Quand j’étais petite, tant la famille, que l’école, que les autres en général nous apprenaient à remercier. On comprenait que lorsqu’on recevait quelque chose, il fallait remercier. En général, c’était pour les choses matérielles, plus rarement pour ce qui était immatériel ou qui faisait partie de la vie. C’était un peu comme dire « bonjour » à quelqu’un. On est poli si on dit bonjour et impoli si on ne le dit pas.

Je pense que dire merci, sans chaleur, sans émotion, n’est pas grand chose. Cependant, il est certain que de demander à quelqu’un d’avoir un sentiment… c’est impossible. Il naît en nous, sort de nous mais ne peut pas s’installer chez l’autre sur demande.

Toutefois, aujourd’hui, les remerciements disparaissent. Je me disais une fois que les mots semblaient vivants et que c’était comme s’ils avaient une mémoire, une vie à eux, une sorte de carte d’identité qui leur donne droit de cité. Certains d’entre eux à force d’être oubliés, comme le droit, la liberté, se rebellent et prennent leur place dans l’histoire à un moment précis, parfois avec force et débordent même de leur place tant ils ont été étouffés ; tout comme des adolescents qui auraient été trop contrôlés. Alors, que le remerciement, à force d’avoir été utilisé, forcé, vidé de son essene, se retire. N’ayant plus de réelles racines, il s’en va.

Le phénomène de la rébellion s’accompagne d’innombrables « j’ai le droit », « c’est mon droit », « je suis libre », « je fais ce que je veux » et très souvent employés à tort.

Je me dis que c’est une question de conscience, de ressenti et là, il est difficile de  partager ce genre de choses et surtout de l’exporter, car  si nous ne pouvons pas nier que nous sommes tous égaux, on peut quand même dire que nous sommes tous différents.

Et la différence me fait penser à mes petites élèves que je mettais devant le miroir de la salle du cours de danse. Je leur demandais de se regarder et de regarder les autres et ensuite, je posais les questions :

  • est-ce que nous avons toutes une tête ?
  • est-ce que nous avons toutes deux yeux ?
  • est-ce que nous avons toutes un nez ?
  • est-ce que nous avons toutes une bouche ?
  • est-ce que nous avons toutes deux oreilles ?

La réponse était, oui, oui, oui et vers les dernières questions le oui était très sonore, voulant dire : on a compris, oui, nous avons toutes cela ! Alors, sentant le fruit mûr, je posais la dernière question :

Est-ce que nous sommes toutes pareilles ? Et là, elles ne pouvaient que comprendre que nous étions toutes différentes et que notre corps aussi était différent. Cela aidait à mieux comprendre les facilités et les difficultés à exécuter tel ou tel pas, à comprendre telle ou telle chose. J’ai toujours trouvé l’exercice fascinant !

Je reprends les remerciements. Comment cela se fait-il qu’ils disparaissent ? Je n’ai pas la réponse. Je n’ai pas pensé qu’une fois je me dirais qu’il y a tant de choses à améliorer dans notre société. Mais, je vais reprendre l’idée de la vie des mots. Il me semble que tout comme pour l’article que j’ai écrit sur les portes, les mots ont bien des modes. Quant à moi, j’essaie de bien les utiliser, de respecter leur orthographe, de leur donner le sens qu’ils ont et parfois de jouer avec eux. C’est quand même l’un de nos moyens de communication.

C’est la raison pour laquelle, j’ai aimé le livre « La grammaire est une chanson douce » de l’académicien Erik Orsenna. Je ne sais plus comment je suis tombée sur ce livre. Je me souviens que j’ai lu un article qui parlait du livre et je me suis dit que quelqu’un d’autre  que moi, et pas n’importe qui ! avait eu la même idée au sujet de la vie des mots. Il ne parle des mêmes mots que moi, mais je m’y retrouve.

L’effet salutaire du remerciement. Il se trouve, par ailleurs, que notre cerveau réagit à nos pensées et à nos ressentis. Il est l’autoroute de cela. C’est ainsi que lorsque quelqu’un rend service à une personne et que celle-ci répond « de rien », son cerveau enregistre qu’il n’a rien fait. Celui qui s’exprime ainsi veut dire que son acte ne lui a pas coûté grand-chose, mais voilà, le cerveau ne reconnaît que « rien », l’information que la personne a reçue au moment où il a appris ce mot, c’est que rien est justement rien ; donc, il ne se passera rien dans son cerveau. Alors que, alors que si la personne dit « je vous en prie, avec plaisir, je suis contente de vous avoir rendu service », une sorte de joie fait que le cerveau émet de la dopamine, hormone qui est liée à la joie, à un meilleur état d’esprit et de santé. Et, ici, on peut très bien reprendre le proverbe et titre d’une ancienne émission de la télévision suisse romande, car il tombe à pic « À bon entendeur, salut ! » (au sens de salut du corps).

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Réparations et rangement = mettre de l’ordre en soi.2

Pour moi, lorsque je répare quelque chose, que je range des choses et que donc leur donne la place qui leur correspond dans mon monde, cela équivaut à faire de même en moi, dans mon intérieur. Je n’en ai pas toujours été consciente, mais cela le devient. Aussi, lorsque je fais des petits travaux dans ce domaine pour mes voisins ou amis, je les aide aussi dans leur monde.

J’adore bricoler. Cela va de travaux de couture, au rangement de toute sorte de choses, à la systématisation dans toute sorte de domaines (je ne suis pas maniaque du tout, si j’aime faire de l’ordre, c’est aussi parce que je sème du désordre : un jour, on est pressé, un autre, on doit s’occuper d’un imprévu, un jour, on n’a tout simplement pas envie de ranger, etc.), à des travaux de peinture de murs et plafonds ; j’ai même fabriqué de petites étagères afin d’éviter des ennuis avec la gérance.

En effet, on emménage dans un appartement avec les murs sans presque pas de clous, or dans mon cas, j’ai bien des objets qui les décorent. Ainsi donc, j’avais mis des rayons pour y mettre des livres et autres affaires de bureau. La gérance, je l’ai remarqué lors du départ d’autres voisines, fait payer les soi-disant dégâts causés par les clous. Alors, j’ai réparé les trous, repeint les murs et fabriqué des petites étagères. Voici ce que cela a donné :

Il n’y a plus de trous dans les murs et j’ai des surfaces supplémentaires pour mes affaires !

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Voilà comment j’ai gagné de la place sur mon bureau grâce à mes étagères !

Je répare des objets cassés, en porcelaine, en verre. Ma voisine a cassé la lampe qu’elle avait en souvenir de sa mère. Je l’ai recollée, inventé des motifs qui jouent avec la partie brisée et je l’ai laquée.

Un autre grand plaisir est de mettre de l’ordre dans des bibliothèques en laissant par-ci, par-là des espaces afin que les livres respirent. J’ajoute des demi-rayons, divise l’un en deux, ajoute des plantes, mets en évidence un beau livre, renforce la partie arrière du meuble, etc.

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Liens vers d’autres articles où réparations et rangement = mettre de l’ordre en soi. C’est sûr qu’à chaque fois que nous réparons et rangeons quelque chose, il y a une correspondance en nous :