Disons tout de suite que devant chez moi c’est directement trois blocs d’appartements et donc bien des personnes qui sont concernées par les travaux.
J’écris cet article pour remercier les travailleurs avec lesquels j’ai échangé quelques mots très aimables et qui m’ont informée du but du travail. Il faut dire que la Commune nous avait envoyé un mot signifiant qu’il y aurait des travaux et présentant des excuses pour le bruit mais que personne dans la maison n’a compris la raison desdits travaux. Ce sont les travailleurs qui nous ont expliqué qu’un arrêt de bus allait être déplacé pour l’installer « droit sous nos fenêtres et balcons », pour parler neuchâtelois.
Lors de nos échanges de mots, j’ai dit aux travailleurs une chose que je répète souvent, à savoir que les politiciens devraient faire de la pratique dans les travaux du bâtiment parce que chaque chose doit être bien faite sous peine de voir déborder l’eau, craquer le sol, avoir des tuyaux qui ne se joignent pas, marcher de travers, avoir l’électricité qui n’arrive pas au dernier étage, etc. Je le dis parce qu’on voit des règlements qui bien souvent laissent à désirer.
Je désire aussi remercier M. Cardoso, travaillant sur le chantier, qui a résolu un problème de bruit inutile : une passerelle en métal était bancale et faisait un bruit très fort. J’ai pensé que les voisins avec des fenêtres de ce côté-là… devaient en déguster. Il a compris et m’a dit qu’il mettrait un taquet. Il l’a dit et il l’a fait. Je le remercie au nom des voisins qui bénéficieront de la tranquillité qu’il leur a offerte.

Les gens. La passerelle, on le sait, permet aux personnes de continuer leur chemin sans se salir, s’empêtrer dans des cailloux, avoir des incidents. Elle rend bien des services, mais, elle est provisoire et bouge. Aussi, à un certain moment, elle se décale et se trouve en partie dans le creux qu’elle doit combler. J’ai vu une maman se battre pour pouvoir continuer avec sa poussette. Je me dis qu’il faut remettre la passerelle à niveau et demande à un passant de m’aider. Il pose ses affaires par terre et me donne un coup de main. Quelque temps plus tard, je ressors et vois à nouveau la passerelle déplacée. Je demande à un monsieur qui passe avec sa copine s’il a de la force :
- Heu… cela dépend…
- C’est pour remettre à niveau cette passerelle.
- Vous habitez ici ?
- Ce n’est pas la question. Il y a des personnes avec des poussettes, d’autres sont âgées et ont de la difficulté à marcher, de plus pas tout le monde regarde par terre quand il marche…
La jeune femme n’a pas l’air très contente. Je me dirige vers la passerelle et commence à la lever sans succès. Alors, le monsieur m’aide et la passerelle retrouve sa bonne place. Je dis :
- Vous avez rendu service à l’humanité !
Ils éclatent de rire et sont de bonne humeur. Je le sens et c’est normal ; chaque fois que l’on rend service, on est content.
Je reviens à M. Cardoso. Il confirme qu’il travaille pour l’entreprise Marti Arc Jura et me dit qu’elle est la deuxième plus grande entreprise de construction en Suisse ; elle compte 6’000 employés. Je n’en reviens pas ! 6’000 ? demandé-je. Oui, on est présents en Allemagne, Autriche, Islande, Norvège, Chili et Chine. C’est magnifique ! Je vais sur la Toile et lis que l’entreprise date de 1893 ! J’ai un faible pour l’histoire, pour ceux qui y participent.

Je profite pour remercier monsieur Wingeier, chef de l’équipe, qui m’a donné le nom d’une petite machine que je trouve jolie. Jolie ? Demandent deux travailleurs surpris. Oui, je la trouve jolie. C’est remarquable d’avoir pensé à faire une telle machine parce qu’autrefois c’étaient les travailleurs qui devaient faire l’aplatissement et tassement des matériaux sous l’asphalte ou couche de revêtement du trottoir. Voici la machine en question.
J’aurais bien voulu connaître celui qui le premier a conçu cette machine. Malgré le bruit très élevé qu’elle fait, je la trouve jolie.

Surprise ! Je sors assez tardivement de chez moi ; les travailleurs sont partis. La passerelle est à la bonne place avec son taquet. Alors, la surprise ? C’est qu’il y avait une seconde passerelle qui, à mon avis, faisait un bruit presque pas remarquable. Mais, je vois qu’elle aussi a été calée ; maintenant, elle est décorée de deux taquets. C’est magnifique ! Mon admiration pour le détail que les travailleurs accordent à leur chantier augmente.
Compliqué. J’ai voulu prendre une photo de l’équipe au complet, mais les travailleurs étaient sur deux chantiers en même temps et très pressés. J’ai fait au mieux.


L’autre personnage de la construction à Neuchâtel qui a soulevé mon admiration a été Gilbert Facchinetti. Ses travailleurs ont aussi été à l’écoute de quelques-unes de mes demandes.
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