Hooke & Huygens, montre annulaire et des pieds par Zully

J’aime photographier les jambes et les pieds chaussés, ils disent tellement de choses… Cette fois-ci, je me trouve à l’exposition Time to Watches qui a lieu à Genève. Elle réunit une quarantaine de marques horlogères indépendantes et nouvelles sur le marché, comme c’est le cas de l’entreprise de notre ami Roger Peeters, Hooke & Huygens, ou des entreprises qui existent depuis plus longtemps et qui sont de moyenne ou petite taille.

ENGLISH VERSION HERE

La montre de Roger est spéciale, elle est en forme d’anneau, on parle d’une montre annulaire (images à droite et à gauche de la photo-montage). C’est la première fois dans l’histoire de l’horlogerie qu’on fait une telle prouesse ! Ceux qui sont passés à son stand ont trouvé ingénieuse sa forme, la façon dont les aiguilles tournent ainsi que sa réserve d’énergie d’une semaine. De plus, comme elle est en forme de bague, son centre est vide et on le décore à l’aide de billes en métal, de pierres semi-précieuses, voire précieuses ou même avec de minuscules sculptures.

Dans un prochain article, je raconterai la chance que j’ai de participer à l’aventure de Roger. Pour le moment, disons que ma présence est requise sur les lieux jeudi et vendredi, et que je me pointe déjà mardi pour prendre la température. Cela fait plaisir à Roger et à un ancien collègue ; je prends du temps aussi pour faire des photos, en l’occurrence de certaines chaussures ou positions de pieds qui ont attiré mon attention.

Voici une photo d’origine : on y voit le cadran, les aiguilles, et la décoratioin de son centre.

Ci-dessous, la montre avec mes photos, version 1 : on peut admirer les aiguilles et se demander comment elles font pour fonctionner – il doit y avoir de la magie ou de l’imagination, peut-être des deux, car ce sont deux soeurs – on peut également admirer les rouages dont huit barillets (c’est eux qui emmagasinent l’énergie), des disques et, bien sûr, le balancier qui est à 12 h.

Version 2 : Savez-vous ce qu’est une savonnette dans l’horlogerie ? C’est une montre qui a un couvercle devant et un autre derrière. Les oignons ou montres à gousset que nos grand-pères portaient en étaient pourvues. C’était pour les protéger et finalement une façon discrète de porter un bijou puisqu’ils étaient souvent très travaillés. En augmentant la taille de la photo, je donne un couvercle à la montre qui, de toutes façons, reste reconnaissable du fait de son remontoir à 14 h. C’est aussi la seule montre à l’avoir à cette place. Elle présente bien des avantages, mais, pour en savoir plus, il faudrait vous rendre à l’entreprise, à Auvernier (NE) et si vous êtes pressé, allez sur la plateforme de Roger !

Les images : un photographe n’est rien sans les sujets ! J’ai été inspirée par non pas directement par les objets, les chaussures, mais par ce qu’elles disent au sujet de ceux qui les portent. Tout fait partie d’un tout.

Liens vers des articles similaires :

Article sur le personnage et sa montre.

Plateforme de Hooke&Huygens.

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Jade Allègre et l’argile. Rencontre particulière 23

Cet article pourrait aussi s’appeler : Jade chez Zully, au propre comme au figuré.

Jade chez Zully au propre comme au figuré. Elle est entrée dans mon monde d’abord via des vidéos, ensuite nous nous sommes parlé ; plus tard, elle est venue en Suisse donner un cours auquel j’ai assisté et finalement, elle est venue passer deux jours chez moi avec sa chienne Misty.

Admiration totale. J’ai une admiration profonde pour le travail de Jade dans le domaine de l’utilisation de l’argile. Je trouve absolument magnifique le fait qu’elle se dise que les plus pauvres d’entre nous ont aussi besoin de soins, que ces derniers peuvent être naturels et qu’ils peuvent être même gratuits, car offerts par la nature. Elle ne cesse de répéter : 1/5 de la couche terrestre est faite d’argile. Elle va dans les endroits les plus reculés et pauvres du monde en mission pour montrer aux gens comment se soigner. Elle ne vend rien, elle ne tire pas profit de ce qu’elle transmet. C’est digne d’un roman.

L’argile et sa définition. Bien des gens confondent boue, soit terre et poussière mouillée, donc potentiellement infectieuse, avec l’argile qui, elle, est de la roche pure. Celle-ci ne contient ni bactéries ni rien qui puisse infecter notre organisme, elle est stérile et se compose de minéraux cristallins fort utiles pour notre santé. L’argile est, par conséquent, un minéral et lorsqu’on se traite à l’argile, on fait un traitement minéral ! Ce qui est intéressant, pour ceux qui utilisent l’argile pour se soigner, c’est savoir qu’elle possède deux propriétés : calmante pour les inflammations et réparatrice pour les tissus qui repoussent sans laisser de cicatrice. La première propriété est due à l’alumine sous forme d’oxyde d’aluminium ; la seconde est due à un autre composant, la silice, sous forme de dioxyde de silicium. Là, nous avons de quoi résoudre bien des problèmes chez nous.

Travail de l’argile via ses propriétés absorbante et adsorbante (propriétés étudiées scientifiquement) : on sait que lorsque quelque chose absorbe un liquide, c’est qu’il s’en imprègne, l’intègre, et on parle alors de la propriété absorbante ; l’adsorption c’est la faculté d’attirer et de fixer une substance, une molécule à la surface d’un solide. L’argile a ces deux propriétés, elle absorbe et adsorbe des substances. Une fois l’argile sortie du corps, tout cela (le molécules absorbées et adsorbées) sort sans avoir été détruit. On le sait, la nature n’aime pas qu’on lui joue des tours. Un antibiotique chimique va détruire bien des bactéries, mais pas toutes, et en plus aura des effets secondaires. Les bactéries qui restent vont se faire encore plus présentes, se multiplier. Je ne suis pas spécialiste, les antibiotiques ont un rôle à jouer et ne vais pas créer de polémique, je ne mentionne que les propriétés de l’argile. Ce que je peux dire c’est que j’avais un ami qui pratiquait l’étiomédecine et l’homéopathie. Il avait trouvé des médicaments homéopathiques qui éloignaient les fourmis, les cafards et toute sorte d’animaux indésirables d’un foyer une fois pour toutes ! Il disait que les médicaments qui tuaient ces animaux ne faisaient que les multiplier. J’ai fait l’expérience à diverses reprises avec des résultats toujours probants. C’est le même principe avec l’argile, ne pas détruire pour réparer. Mais, il y a aussi d’autres propriétés que l’on ne peut expliquer.

L’argile est majoritairement de charge négative : c’est le principe des couples, du masculin et du féminin ; cela veut dire qu’elle attire majoritairement tout ce qui est chargé positivement. Mais, pour que l’effet se fasse, il faut que l’argile soit mouillée. Ici on touche un autre sujet intéressant, l’eau. Je vous renvoie à Jacques Collin (liens au bas de cet article). Reprenons le fil de l’argile ; lorsque les personnes prennent des médicaments, Jade recommande de laisser passer trois heures avant de boire l’argile ou de la prendre trois heures après le médicament. Pourquoi ? Parce que l’argile va absorber ce qui n’est pas naturel dans le corps, soit les médicaments !

L’argile et son effet sur le corps. D’après que j’ai compris :

  • lorsqu’on prend de l’argile par voie interne, elle va rester dans le tube digestif et tel un agent d’espionnage va sonder le corps et s’occuper de ce qui n’est pas en ordre, pas de tout, mais d’une grande quantité de nos maux ;
  • lorsqu’on applique des emplâtres et des cataplasmes (voir définitions à la fin de l’article), soit par voie externe, elle va attirer ce qui ne va pas dans le corps. Elle va même s’occuper d’anciennes entorses à un tout autre endroit que celui qui fait mal. L’argile a un service de renseignements à toute épreuve ! Cela explique pourquoi, parfois il faut mettre des emplâtres pendant longtemps.

Durée des prises, des emplâtres et des cataplasmes. Chaque personne est différente et il n’y a pas de recette comme pour un médicament qui supprime la douleur, par exemple, en dix minutes. Nous ne savons pas toujours écouter le corps et lorsqu’il n’en peut plus d’une certaine situation et qu’il se manifeste par une douleur, une inflammation, il faut lui donner le temps de se remettre. Si en plus, l’argile va s’occuper de choses anciennes ou d’autres choses qui sont en train de se former… Et ici on touche un autre sujet : prenons un bus où un courant d’air entre et « enveloppe » un groupe de personnes. Certaines en seront affectées et pas d’autres. Je vous laisse réfléchir ; cela vaut la peine de se poser la question. Mais, une chose est sûre, l’argile se précipite pour aller réparer ce qui ne va pas dans le corps et qui est dans ses cordes. Je laisse les spécialistes rapporter leurs expériences. Jade donne des cours, a bien des vidéos sur la Toile et il y a le livre de Raymond Dextreit, L’Argile qui guérit, édition revue et augmentée par Pascal Labbé, Éd. de Terran, 2019. ISBN : 978 -2-35981-6. Jade ne cesse d’y faire référence et donc de citer ce livre (voir aussi plus loin). C’est beau de citer les autres.

Domaines d’action de l’argile. J’ai mentionné les inflammations et la reconstitution de tissus ; elle agit dans « toute sorte d’infections, plaies, brûlures, problèmes digestifs ; même les otites ». Jade explique qu’en sept minutes une otite est loin ! Comment faire dans ce cas ? Je vous renvoie à l’image où j’ai dessiné une oreille.

Jade dit qu’en cas de bouchon dans les oreilles, l’argile agit aussi. Pour cela, on pose l’argile derrière le lobe de l’oreille, en fait si on divise la ligne verte du dessin, à droite, en quatre, cela fait un quart. Ceci devrait intéresser toutes les personnes qui portent des appareils auditifs, mettent régulièrement des protège-tympans dans les oreilles, parce que, sans le savoir, elles favorisent les bouchons dans les oreilles ! En effet, les cellules gliales ne travaillant plus, la cire reste en place. L’utilisation des cotons-tiges n’est pas à conseiller parce qu’ils ne font qu’enfoncer le bouchon.

Encore l’oreille. On peut utiliser l’argile pour recouvrer l’ouïe et pour des cas d’étourdissements. J’ai eu l’impression, au moment du coucher, que mon cerveau se promenait dans un lac provoquant une sorte d’étourdissement. J’ai alors mis de l’argile derrière le pavillon, la nuit, plusieurs nuits, et la chose a disparu.

Les rois de France. J’aime l’histoire et Jade rapporte que les rois de France mangeaient tous les jours de l’argile afin d’éviter l’empoisonnement par la nourriture.

La pomme de terre. Elle est une plante appartenant aux solanées ; elle contient de la solanine (poison) et il vaut mieux la manger avec un élément soufré tels les oignons, l’ail, le choux, de l’argile volcanique (l’argile attire le poison et étant volcanique, elle amène les éléments soufrés). Idéalement, il faudrait cuire les pommes de terre dans l’eau et y ajouter une poignée d’argile. Si on la cuit à la vapeur, on ajoute donc les éléments mentionnés ou encore on ajoute de l’humus (houmous) à base de sésame ou de pois chiches.

Jade chez moi. Ceux qui connaissent Jade savent qu’elle a publié Survivre en ville… quand tout s’arrête ! C’est un livre que tout le monde devrait avoir pour éviter de se trouver à court en cas de manque. Ces derniers temps, à la suite de la pandémie, nous en avons eu un avant-goût… Jade arrive chez moi et doit faire face à l’exercice : comment survivre quand on va chez Zully et que le frigo est plein de salades et autres feuilles et légumes pour ses quinze canaris en volière et peu de choses pour elle du fait que l’invitée arrive un jour à l’avance ? Heureusement qu’il y avait des œufs (aussi pour les canaris). Mais, si vous connaissez Jade, vous savez que rien ne la perturbe et qu’elle trouve des solutions dans le grand sac qui l’accompagne dans ses voyages !

Jade assiste à mon spectacle. Ma vie change, mais la danse m’a accompagnée presque tout au long de ma vie et je ne peux pas envisager de ne plus danser. Depuis quelque temps, je recadre mes spectacles que je présente en solo et qui sont devenus des spectacles de danse-théâtre. Je propose d’en faire un pour Jade toute seule. Mais Jade est tout un monde et donc elle remplit bien ma salle ! Ceux qui la connaissent savent qu’elle est tout le temps en mouvement, sauf quand elle dort. Aussi, n’ai-je pas eu le temps de faire une répétition, je n’ai eu que le temps d’entrer dans mes costumes de scène et de me produire. La chance a été de mon côté, car je venais de rentrer d’une courte tournée en Roumanie et avais mon spectacle à l’esprit et dans le corps. Tout s’est bien passé. Jade a beaucoup aimé ; cela a été un plaisir que d’avoir un public participatif, réactif à tout ce que j’ai présenté. Mon spectacle est aussi interactif, je précise, et dans le cas de Jade, j’ai été servie. Je dansais et je sentais ses réactions. On était dans le même monde !

Qualités de Jade. Je vais les citer pêle-mêle : elle n’affirme rien qu’elle n’ait expérimenté dans le domaine de l’argile ; elle précise que l’on ne connaît pas toute la réalité et que dans son expérience ceci et cela joue ; elle a commencé par s’intéresser à l’argile, puis a fait des études de médecine couronnées par une thèse sur l’argile qui est mise à disposition de tout un chacun sur Internet ; ensuite, elle a fait des études d’ethnographie ; j’ai déjà mentionné qu’elle cite souvent le livre de Raymond Dextreit L’Argile qui guérit alors que d’autres s’approprient le savoir des autres. Je trouve cela beau, même si je me répète ; elle le fait à chaque fois qu’elle parle de l’utilisation de l’argile par voie externe et regrette que l’auteur n’ait pas eu le temps de mettre sur papier ses expériences par voie interne. Jade dit aussi qu’elle n’a pas tout expérimenté et qu’elle compte sur ceux qui suivent ses cours pour le faire. Jade n’a donc pas la prétention d’être la seule détentrice de la vérité, elle s’appuie sur les autres et c’est une attitude que j’admire. Je dis souvent que nous ne sommes rien sans les autres.

Un article très complet écrit par Jade se trouve ici. Un autre sur la trousse de secours à prendre en voyage se trouve ici.

Mes clefs partent avec Jade. Jade va partir de chez moi, elle va reprendre la route. Une participante au cours auquel j’ai assisté, une fille épatante, Myriam, vient la chercher. On se dit au revoir et je veux rentrer chez moi et cherche… mes clefs… introuvables. J’ai beau chercher… refaire les trajets parcourus avec Jade et Misty, rien. Heureusement qu’une voisine a le double de mes clefs et je peux rentrer chez moi. Je téléphone à Myriam. Mes clefs avaient glissé dans un des sacs de Jade et je les aurai lors d’un prochain passage de Myriam.

Les clefs et leur signification. Dans mon monde, le hasard est souvent un compagnon à qui je peux donner un nom ; je veux dire qu’il a y un sens à ce qui m’arrive. En l’occurrence, le départ de mes clefs m’a fait réfléchir et j’ai trouvé des clefs que Jade m’a données :

  • l’arthrose : on m’avait dit que c’était l’os qui se déformait et… point. Lorsque l’arthrose s’accompagne de douleurs, il faut des prothèses. Or, dit Jade, l’arthrose est un dépôt et l’argile le nettoie. Je connaissais des exercices qui lubrifiant les articulations évitent le frottement des os et certains des participants à mes cours (« @3m. ossature » et « @articulations – jouons avec elles ») en ont bénéficié. C’est déjà un pas énorme que de ne plus avoir mal, mais si en plus on peut faire un nettoyage… Jade parle aussi de l’utilisation du chou, mais pour le moment, je reste avec l’argile ;
  • manger lentement : ce conseil a été très bienvenu. Il y a longtemps un Vietnamien m’a dit qu’il fallait avaler la nourriture comme si c’était un liquide et boire le liquide comme on mâche une nourriture. La chose m’avait frappée et j’y ai pensé une fois ou l’autre. Maintenant c’est en ordre. C’est très plaisant de manger en prenant son temps, en faisant travailler les mâchoires, toute la bouche ; c’est en fait une dégustation ;
  • le jeûne : Jade m’a dit que le jeûne était très sain et qu’il conviendrait que je jeûne trois jours par mois. Trois ? je suis-je exclamée. « Ou un jour par semaine, toujours le même jour », a-t-elle ajouté. Là, je me suis dit que ce serait faisable et c’est devenu faisable. Pendant le jeûne, le corps va absorber des déchets qui traînent un peu partout… nettoyant les articulations, par exemple. Ce jour-là, je ne bois que de l’eau, rien d’autre, pas de tisane, pas même de l’argile ; mais, mais, on peut quand même l’utiliser par voie externe. Il y a eu une mode l’été passé avec des jeûnes où il était question de boire des potages et des tisanes, ce sont des mono-diètes, quand il ne s’agit que d’un seul aliment, ou de nettoyages partiels, mais pas d’un jeûne ;
  • l’argile : boire de l’argile tous les soirs (dans mon cas). Comme je partage tout avec les participants à mes cours, je leur ai fait goûter la potion. Peu l’ont réellement aimée. Quant à moi, je ne me pose pas la question, le fait de savoir qu’elle exécute un travail remarquable me suffit. Je n’ai pas besoin d’imaginer que c’est ceci ou cela. Aussi y suis-je abonnée depuis le mois de novembre. Je me porte bien mieux et j’ai remarqué que je peux passer à côté de certains chocolats sans me dire que j’en ai besoin. J’ai retrouvé mon poids et cela sans effort. Je me dis que les choses doivent toujours se passer dans le plaisir et pas dans l’obligation. Ce dernier point est important. La réticence de certaines personnes provient du fait qu’elles ne font pas la différence, comme dit plus haut, entre la terre, la boue, et l’argile. De plus, dans le cas des participants à mon cours, c’est moi qui leur ai apporté l’argile. Ils ne m’ont rien demandé alors que pour moi-même, je suis allée la chercher. C’est vraiment un point important. C’est valable pour tout. Sujet à méditer ;
  • l’emplâtre et le cataplasme d’argile (définitions quelques paragraphes plus bas): pour être efficace, ils doivent avoir 2 cm d’épaisseur et ne pas être enveloppés avec du plastique ; en effet, l’argile doit pouvoir respirer. J’en avais eu recours une fois ou l’autre, mais pas de cette épaisseur et c’est là toute la différence ;
  • main brûlée : quelle idée! Je me suis brûlé la main en faisant un repassage un peu forcé. Je veux dire que je n’avais pas envie de repasser, mais que j’ai dû le faire parce les circonstances l’exigeaient et par un mouvement inconscient, j’ai passé la main sur le fer chaud… Je raconte l’affaire ici, mais ce qui m’a sortie d’affaire a été la fameuse Crème des huit heures d’Elizabeth Arden. Je n’ai gardé aucune trace. Jade dit que pour les brûlures l’argile est très efficace et ne laisse pas de traces non plus ;
  • 2025. Voici un exemple qui donne raison à Jade : une connaissance qui travaille dans un supermarché s’est brûlée avec du gratin sorti du four à 260 °C sur le bras… Elle a mis de l’argile d’abord cinq minutes parce qu’elle a une peau délicate et qu’un rien l’irrite. Comme cela ne lui a pas causé de problème, elle l’a laissée deux heures puis la nuit et quelques nuits. Elle n’a gardé aucune trace et m’a remerciée. Je lui ai dit qu’il fallait remercier l’argile !

Compliment de Jade en quittant mon appartement : « Merci de m’avoir fait connaître un peu de ton monde et tu as des livres très intéressants ! » C’est un vrai compliment. Je fais partie de la génération qui a des livres et si j’en ai aussi sous forme de fichier, je préfère les livres-livres, en papier. C’est un autre mode de vie. C’est tout un sujet.

Série d’images :

L’argile illite est l’une des plus utilisées pour les thérapies internes. Dans le cas présent c’est une argile de marque Argiletz.
J’ai acheté cette argile en Roumanie, lors d’une tournée, et la composition est indiquée. C’est assez rare parce que les sols, tout comme dans un jardin pour les plantes, diffèrent d’un endroit à l’autre. Mais, l’indication est appréciable.

Sa composition comprend, par ordre d’importance décroissant, des oxydes: d’aluminium, de titane, de fer, de magnésium, de calcium, de sodium, de potassium. D’autres argiles ont du cuivre, du silicium, du zinc. Chaque minéral a une action spécifique sur l’organisme. Ainsi, le silicium joue-t-il un rôle important dans les troubles intestinaux, comme les gastrites. Mais, comme déjà mentionné, la liste des problèmes de santé que l’argile guérit est impressionnante.

J’ai désiré vous apporter des informations et cela me vaut le plaisir de faire connaissance avec Pedanius Dioscoride, un médecin grec, né entre les années 20 et 40 apr. J.-C. On le remercie pour son travail de précurseur.
Il n’y a pas besoin d’avoir une plaque de Paris pour que la potion agisse… La grandeur de la cuillère ? La mienne est en bois et se situe entre une cuillère à café et une à soupe. En tout cas, une bonne cuillerée.
Ainsi que mentionné ci-dessus , la composition et les couleurs changent selon les endroits, pas forcément lointains comme dans mon cas.

Boire de l’argile. Ainsi que montré sur l’image, on met une bonne cuillerée d’argile dans un verre ; ensuite, on la laisse décanter, soit laisser les grains s’imprégner de l’eau, puis on la remue afin qu’elle aille partout et finalement on boit le liquide. J’apporte cette précision parce que parfois on va trop vite, on met l’argile, on remue et on boit et alors il reste tout un paquet d’argile au fond du verre. Le fait d’attendre un moment évite du gaspillage.

Emplâtre et cataplasme. Afin de donner des informations correctes, je cherche la différence entre ces deux mots et trouve : un emplâtre est « une préparation thérapeutique adhésive destinée à être appliquée sur la peau ». Lorsque la préparation est étendue sur des bandes de tissu avant d’être posée, on parle plutôt de cataplasme. L’Académie française précise : du latin emplastrum, emprunté du grec emplastron, de emplassein, « enduire, envelopper dans, modeler ».

D’autres champs d’application : on parle aussi d’emplâtre au sujet du mastic avec lequel on couvre les plaies des arbres ; il en va de même de la pièce destinée à être collée à l’intérieur de l’enveloppe percée d’un pneumatique, pour le réparer.

N’oublions pas non plus le symbole de l’argile : symbole de l’élément avec lequel, selon la Bible, le corps du premier homme fut formé par Dieu. Tous les hommes sont pétris de la même argile.

Dans mon monde, lorsque les choses s’entremêlent c’est un excellent signe. J’aime le français et la recherche de la définition citée me donne encore des expressions qui m’enrichissent :

  • emplâtre, nom commun (figuré) (familier) : personne qui n’a aucune vigueur d’esprit, qui est incapable d’agir comme il convient, qui ne fait qu’apporter de l’embarras dans les affaires dont elle se mêle. C’est un pauvre emplâtre ! Quel emplâtre !
  • un emplâtre sur une jambe de bois, un remède inadapté et dérisoire.
  • gifle, soufflet ; coup. Il a reçu un emplâtre au milieu de la figure.

Je préfère éviter ce genre d’expressions et propose qu’on en trouve d’un autre type. Exemple :

« Un emplâre réussi » sera l’expression que l’on utilisera lorsqu’on aura réussi, au sens propre, à réparer quelque chose dans le corps, et, au sens figuré, lorsqu’on aura réussi à rétablir une relation perdue, un amour contrarié, retrouver son chemin et dans bien d’autres situations. Un emplâtre réussi est porteur de solutions et sied mieux à cet article ! N’est-il pas ? Comme diraient les Anglais.

Emplâtre. Je choisis de parler d’emplâtre parce que de façon générale, je mets l’argile sur la peau et ensuite, je mets une feuille de papier qui empêche que la bande qui va le soutenir se salisse. J’ai utilisé deux sortes d’argile pour les emplâtres et je trouve plus pratique la marque Argiletz. Je montre pourquoi.

Ce n’est pas seulement une fois que j’ai utilisé cette argile. Toutes les fois, j’ai eu le même résultat. C’est pourtant indiqué qu’elle est « illite ». Ce côté désagréable n’enlève rien à ses propriétés.
L’emplâtre fait avec cet argile reste compact, je peux l’enlever les yeux fermés et rien ne se répand dans mon lit ; je peux me rendormir tranquillement !

Préparation d’un emplâtre.

Au moment où j’ai remercié Jade pour le temps que nous avons passé à revoir le contenu de l’article ensemble, elle m’a dit que c’est elle qui me remerciait pour ce grand travail de recherche. Là, c’est tout son portrait parce que si j’ai pu écrire quelque chose, c’est parce qu’elle m’a donné du matériel. Et, à nouveau, je répète qu’il faut célébrer ceux qui font du bien.

Elle est bonne celle-là ! Je viens de finir l’article et je reçois un message de la part de Jade qui dit :

« MERCI POUR TON IMMENSE PLAISIR À FAIRE DU BIEN AUX AUTRES ! »

C’est un happy end, pour parler français.

2022 – 2023. Depuis onze moins (sauf quand je suis à l’étranger), je mets des emplâtres, bois de l’argile, et jeûne tous les vendredis (même si je suis à l’étranger) et mon corps va bien, bien mieux. Par exemple, l’arthrose qui m’empêchait de faire certains mouvements s’en va pour laisser de la place au jeu des articulations. Je remercie l’argile et, bien sûr, Jade !

2025 – vaisseau sanguin qui a sauté. Un vaisseau sanguin a sauté dans un œil. Pas besoin de décrire l’affaire… J’ai préparé un emplâtre assez épais (sur du papier ménage et sur une longue bande que j’ai nouée autour de la tête) ; j’ai dormi cinq nuits ainsi (je n’ai rien mis la journée) et aujourd’hui, il reste un petit rien. Merci l’argile et merci Jade une fois de plus.

Et que peut-on donc conclure ? Que c’est un emplâtre réussi !

Encore 2025. Une expérience, toujours personnelle, avec les dents. Mon dentiste est quelqu’un de très réservé et je dois attendre qu’il ait un moment libre pour être précise. Mais, je peux dire que j’ai eu une couronne qui est tombée et qu’on m’a prédit de grosses infections si je ne faisais un traitement de racine et faisais poser un implant. J’ai mis de l’argile dans la bouche, couvert la dent, dormi ainsi pendant des mois et lorsque je suis arrivée chez le dentiste, il n’y avait pas d’infection, il a récupéré la couronne et l’a reposée.

Toujours en 2025. Le genou. Je me suis réveillée un matin avec un genou gonflé. Gonflé au point où je ne pouvais marcher et j’avais aussi des douleurs… Mon cerveau a commencé à me présenter des situations « compliquées », mais heureusement que la mémoire est arrivée à mon secours et m’a dit ce que vous savez déjà : argile ! Comme j’aime me débrouiller seule, voici ma méthode, elle peut rendre service à ceux qui vivent seuls :

Comme vous l’avez lu, le genou n’a pu s’empêcher de faire une remarque !

Explications pour la mise en place de cet emplâtre : pour la fameuse question de « combien de jours et de nuits », cela dépend de chacun ; nous sommes tous différents. Je précise que le premier jour, j’ai quand même pris deux pastilles contre les douleurs, puis j’ai arrêté parce que je voulais savoir ce que le genou ressentait. Le troisième jour, j’ai pu remarcher et sans douleurs. Pendant une bonne semaine, j’ai négocié avec le genou et maintenant c’est redevenu comme avant !

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Justo Fontaine – Le footballeur qui touche mon frère David. Rencontre particulière 25

Miroir du football no 34, 1962. En première de couverture : « Juste Fontaine, une carrière fulgurante, une tragédie du sport. »

Je me prépare pour aller à Paris et mon frère me demande de lui trouver la revue citée. Il la lui faut absolument. Je téléphone à mon bouquiniste préféré, François Medioni, qui réalise le miracle. Je peux passer la prendre le premier jour de mon arrivée à Paris.

Je la rapporte et quelques jours après Justo Fontaine se rend au ciel. Mon frère est très ému et il me raconte une partie de la vie de ce footballeur. Je n’ai pas d’amour particulière pour ce sport, mais quand j’apprends le rôle formidable que Justo Fontaine a eu et a encore dans la vie des footballeurs français, mon thermomètre de l’admiration sort et va a son maximum.

Voici le récit de mon frère :

« Découverte de Justo Fontaine. Une semaine après mon arrivée en Suisse, je fus opéré des amygdales, des végétations et des glandes. Quand je me suis réveillé, après mon opération, Mme Amelia Boschel, qui nous avait fait le voyage avec nous et qui savait que j’aimais le football, m’apporta un numéro spécial de la revue Miroir du Football qui venait de paraître et que je garde encore. Sur la couverture, une photo de Justo Fontaine, le meilleur buteur de la Coupe du Monde de 1958 et un titre : « Une carrière fulgurante, une tragédie du sport ». À l’intérieur, un second titre : « Pour que la  vie des footballeurs ne s’arrête plus à l’âge de 29 ans ». Ces deux phrases résument ce que fut la trajectoire de Fontaine dans le football.

J’ai lu cette revue avec passion et découvert une histoire poignante (celle de Justo) en même temps  qu’une écriture pleine de connaissance du football et humaine (celle des journalistes du Miroir du Football et particulièrement celle de François Thébaud, l’éditorialiste).

Que peut-on dire chronologiquement sur le plan sportif de la carrière de Fontaine ? Il a commencé dans son Marrakech natal et fut découvert par Mario Zatelli qui l’a fait venir à Nice en 1953. C’est Luis Carniglia, un entraîneur, qui fit de Fontaine un remplaçant pendant de longues périodes. Cela obligea notre futur héros suédois à changer de club en 1956, ce qui l’amena au Stade de Reims. À partir de ce moment-là son ascension fut…fulgurante.

En 1958, avec le club champenois, il obtint le titre de champion de France et de vainqueur de la Coupe de France. Le meilleur viendra plus tard avec l’obtention de la troisième place de la France lors de la Coupe du Monde en Suède et surtout avec la réalisation de la part de Fontaine de 13 buts lors de cette compétition. Aujourd’hui il détient encore le record d’avoir marqué le plus de buts dans un même championnat du monde.

Le tout en seulement 6 rencontres (3 contre le Paraguay, 2 contre la Yougoslavie, 1 contre l’Écosse, 2 contre l’Irlande, 1 contre le Brésil de Pelé et 4 contre l’Allemagne). Phénoménal !  

En écrivant ces lignes, les larmes me viennent aux yeux, car après l’épopée suédoise, le public put encore apprécier les exploits de l’originaire de Marrakech lors du championnat de France et surtout lors des matches de l’élimination de la Coupe d’Europe des Nations. Cela ne dura que jusqu’au 30 mars de 1960 où un joueur adverse le blessa lui infligeant une double fracture du tibia-péroné, ce fut le début d’une… tragédie du sport.   

Justo se rétablit quelque 8 mois plus tard et fit une dernière apparition contre la Bulgarie lors de la victoire 3-0, un des rares matches où il ne marqua pas de but. Hélas, le 1er  janvier 1961, deux mois après sa dernière sélection, la jambe gauche flancha de nouveau. Il se remit avec beaucoup de volonté, rejoua début janvier 1962 et continua avec bien des difficultés car une de ses chevilles à son tour s’était ankylosée.

La suite est résumée en page 17 du numéro spécial de la revue :Le hasard du championnat a fait que nous ayons revu Fontaine le 15 janvier à Nancy, le 21 nous le voyons contre le Stade Français… Il reste un bon technicien, clairvoyant. Mais, le Fontaine de Suède n’est plus qu’un souvenir. Et nous avons la douloureuse impression que c’est irrévocable… et puis que Fontaine en a conscience.

La carrière de Fontaine est terminée… En juin, il avait fait une tournée en Amérique du Sud… Hélas, il ne tenait même pas une demi-temps. Bien des choses avaient changé depuis 1958… Fini donc le football. Finies les envolées vers le but adverse, puis les buts impossibles. Le président du Stade Reims, Germain, eut le mot de la fin : « Fontaine n’appartient plus au Stade de Reims, mais aux assurances. La loi est la loi…  » ‘ 

Oui, j’ai lu une centaine de fois cette revue et dans les dernières lectures, au moins dans une quinzaine d’entre elles, j’ai espéré trouver une fin différente dans cette page 17, quelque chose comme : « Justo se rétablit á temps et put jouer le match de qualification contre la Bulgarie le 16 décembre 1961. Il trouva en face de lui des adversaires acharnés, mais vous connaissez Fontaine, il sait faire face à ce genre de joueurs, rappelez-vous les Paraguayens lors du match d’ouverture en Suède. Il jaillit comme un félin sur des passes de son complice de Suède, Raymond Kopa, marqua à deux reprises et au bout des 90 minutes la France retrouva de nouveau le chemin de la qualification. »

Ce nest jamais le cas et je continue de relire cette revue car, comme je l’ai mentionné plus haut, j’ai aussi découvert en François Thébaud le meilleur journaliste… de la planète, quelqu’un que j’aurais voulu connaître personnellement tout comme Fontaine, Kopa et Piantoni, les partenaires de Justo Fontaine de l’attaque de la France en Suède en 1958.

De toutes les photos de la revue, celle que je préfère est la suivante, prise après la victoire 6-3 contre l’Allemagne en 1958 :

En haut, à droite, on peut lire : «  Ça, c’est le passé… ».  Mais quel passé !

Protection les joueurs – rôle de Justo Fontaine. Il est à relever que, tout en étant joueur, Justo créa avec N’jo Léa, joueur de Saint-Etienne, et l’avocat Jacques Bertrand, l’UNFP (Union nationale des Footballeurs français). Son objectif fut de créer le « contrat à temps » des footballeurs. À cette époque les joueurs étaient liés… à vie à leurs clubs (assujettissement jusqu’à leurs 35 ans) ,et ne pouvaient changer d’équipe sans l’autorisation de celui-ci ! Ils finirent par obtenir gain de cause. Ce fut l’un des meilleurs buts de Fontaine !

Je finirai ce document en mentionnant que mes copains d’études et de football, à savoir Philippe Guillaume, Patrice Humpal, Franco Balestracci ou François Muller n’ont jamais su ce qu’a représenté pour moi Justo Fontaine. Il s’agit de l’une des personnes auxquelles j’ai le plus pensé dans ma vie. Justo s’en est allé il y a quelques jours et cela m’a fait de la peine. »

Les rencontres particulières. Si j’ai créé cette rubrique c’est parce que je fais des rencontres particulières. Il n’y a pas besoin que la personne soit de ce monde pour que je la rencontre. La premièe a été Georgette Gautier, une femme avec un talent de poétesse remarquable. Elle vient aussi de partir au ciel hier. Et Justo Fontaine entre dans cette catégorie parce qu’il est un personnage que je qualifie de hors du commun, quelqu’un qui a pensé aux autres et qui leur a fait du bien. Cela devrait être la norme. Comme je le dis au début de l’article, c’est en apprenant son rôle pour que les joueurs soient protégés que mon admiration est venue. Le document de mon frère me touche parce qu’il a le sens de la justice et de l’aide à autrui. Il est profondément touché par l’histoire qu’il raconte. Je n’oublierai jamais qu’il a engagé dans un de ses chantiers un ancien copain de quartier qui était un peu handicapé mentalement. Il lui a permis de se faire une place et de gagner sa vie. Il a toujours été une grande âme. Nous partageons ce sens de la justice qui vient de nos parents. Je suis fière de présenter cet article.

Just Fontaine et Justo Fontaine. Il s’agit de la même personne, son prénom de naissance était Just et sa mère, d’origine espagnole, l’appelait Justo. Voilà la raison des deux prénoms sur la Toile.

Autre précision : si David m’a demandé de lui trouver la revue c’est parce qu’à force de lire la sienne, les feuilles sont devenues presque transparentes ! Je trouve que c’est une autre forme d’hommage à Justo Fontaine ainsi qu’aux journalistes et à l’éditorialiste qu’il mentionne.

Le français de la revue : je suis sensible à l’expression, à l’utilisation de la langue et aujourd’hui il y a un tel relâchement, tellement de fautes dans tous les journaux… L’admiration de mon frère pour Justo Fontaine, le parcours glorieux et triste de ce joueur ont fait que j’ai lu l’intérieur de la revue et je dois dire que le français est parfait ! C’est un cadeau.

Le Figaro et David Brunat. Ce journal joue un certain rôle dans ma vie (voir ici) et le départ au ciel de Just Fontaine me fournit l’occasion pour lire ce qu’on a écrit à son sujet. Je tombe sur un article plein d’esprit écrit par l’écrivain David Brunat. Je lui envoie un courriel pour lui demander la permission de lui emprunter la fin de son article ici et il accepte. Je mentionne que j’habite à Neuchâtel et il répond : « Votre message me ravit car il se trouve que l’héroïne de mon dernier livre, une princesse russe qui fut modèle de Matisse dans les années 1930, vécut à Neuchâtel pendant la guerre avec son mari .Je raconte tout cela dans l’ouvrage, intitulé Une princesse modèle, paru aux éditions Héloïse d’Ormesson l’an dernier. Je l’avais d’ailleurs présenté au Salon du Livre de Genève. Il vous intéressera. » Quand je disais que Le Figaro jouait un rôle dans ma vie… Lorsque j’irai de l’autre côté du miroir, je saurai si c’est le hasard, si c’est Serge Dassalult, si c’est Just Fontaine voire même si c’est Beaumarchais (puisque j’ai déjà écrit un article admiratif sur le personnage) qui fleurit ainsi le tapis de ma vie.

Il s’agit de l’article Just Fontaine, une idole française, paru le 2 mars 2023 dans la rubrique Figaro Vox et donc signé David Brunat. L’intégralité de l’article se trouve ici : https://www.lefigaro.fr/vox/societe/just-fontaine-une-idole-francaise-20230302.

En fait c’est une lettre que David Brunat envoie à Just Fontaine et que ce dernier pourra peut-être lire pendant une mi-temps au vert paradis des légendes du ballon rond où il y est pour l’éternité l’un des plus beaux fleurons (quand je vous dis que c’est plein d’esprit ), et il finit par :

Adieu, Justo, héros au pied d’or et au sourire si doux !

J’adore ce buuuuut où je vois Justo Fontaine traverser les différentes dimenstions pour atteindre le but ultime…

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Travaux publics par l’entreprise de construction Marti Arc Jura devant chez moi.

Disons tout de suite que devant chez moi c’est directement trois blocs d’appartements et donc bien des personnes qui sont concernées par les travaux.

J’écris cet article pour remercier les travailleurs avec lesquels j’ai échangé quelques mots très aimables et qui m’ont informée du but du travail. Il faut dire que la Commune nous avait envoyé un mot signifiant qu’il y aurait des travaux et présentant des excuses pour le bruit mais que personne dans la maison n’a compris la raison desdits travaux. Ce sont les travailleurs qui nous ont expliqué qu’un arrêt de bus allait être déplacé pour l’installer « droit sous nos fenêtres et balcons », pour parler neuchâtelois.

Lors de nos échanges de mots, j’ai dit aux travailleurs une chose que je répète souvent, à savoir que les politiciens devraient faire de la pratique dans les travaux du bâtiment parce que chaque chose doit être bien faite sous peine de voir déborder l’eau, craquer le sol, avoir des tuyaux qui ne se joignent pas, marcher de travers, avoir l’électricité qui n’arrive pas au dernier étage, etc. Je le dis parce qu’on voit des règlements qui bien souvent laissent à désirer.

Je désire aussi remercier M. Cardoso, travaillant sur le chantier, qui a résolu un problème de bruit inutile : une passerelle en métal était bancale et faisait un bruit très fort. J’ai pensé que les voisins avec des fenêtres de ce côté-là… devaient en déguster. Il a compris et m’a dit qu’il mettrait un taquet. Il l’a dit et il l’a fait. Je le remercie au nom des voisins qui bénéficieront de la tranquillité qu’il leur a offerte.

Les gens. La passerelle, on le sait, permet aux personnes de continuer leur chemin sans se salir, s’empêtrer dans des cailloux, avoir des incidents. Elle rend bien des services, mais, elle est provisoire et bouge. Aussi, à un certain moment, elle se décale et se trouve en partie dans le creux qu’elle doit combler. J’ai vu une maman se battre pour pouvoir continuer avec sa poussette. Je me dis qu’il faut remettre la passerelle à niveau et demande à un passant de m’aider. Il pose ses affaires par terre et me donne un coup de main. Quelque temps plus tard, je ressors et vois à nouveau la passerelle déplacée. Je demande à un monsieur qui passe avec sa copine s’il a de la force :

  • Heu… cela dépend…
  • C’est pour remettre à niveau cette passerelle.
  • Vous habitez ici ?
  • Ce n’est pas la question. Il y a des personnes avec des poussettes, d’autres sont âgées et ont de la difficulté à marcher, de plus pas tout le monde regarde par terre quand il marche…

La jeune femme n’a pas l’air très contente. Je me dirige vers la passerelle et commence à la lever sans succès. Alors, le monsieur m’aide et la passerelle retrouve sa bonne place. Je dis :

  • Vous avez rendu service à l’humanité !

Ils éclatent de rire et sont de bonne humeur. Je le sens et c’est normal ; chaque fois que l’on rend service, on est content.

Je reviens à M. Cardoso. Il confirme qu’il travaille pour l’entreprise Marti Arc Jura et me dit qu’elle est la deuxième plus grande entreprise de construction en Suisse ; elle compte 6’000 employés. Je n’en reviens pas ! 6’000 ? demandé-je. Oui, on est présents en Allemagne, Autriche, Islande, Norvège, Chili et Chine. C’est magnifique ! Je vais sur la Toile et lis que l’entreprise date de 1893 ! J’ai un faible pour l’histoire, pour ceux qui y participent.

Je profite pour remercier monsieur Wingeier, chef de l’équipe, qui m’a donné le nom d’une petite machine que je trouve jolie. Jolie ? Demandent deux travailleurs surpris. Oui, je la trouve jolie. C’est remarquable d’avoir pensé à faire une telle machine parce qu’autrefois c’étaient les travailleurs qui devaient faire l’aplatissement et tassement des matériaux sous l’asphalte ou couche de revêtement du trottoir. Voici la machine en question.

J’aurais bien voulu connaître celui qui le premier a conçu cette machine. Malgré le bruit très élevé qu’elle fait, je la trouve jolie.

Surprise ! Je sors assez tardivement de chez moi ; les travailleurs sont partis. La passerelle est à la bonne place avec son taquet. Alors, la surprise ? C’est qu’il y avait une seconde passerelle qui, à mon avis, faisait un bruit presque pas remarquable. Mais, je vois qu’elle aussi a été calée ; maintenant, elle est décorée de deux taquets. C’est magnifique ! Mon admiration pour le détail que les travailleurs accordent à leur chantier augmente.

Compliqué. J’ai voulu prendre une photo de l’équipe au complet, mais les travailleurs étaient sur deux chantiers en même temps et très pressés. J’ai fait au mieux.

Quand on a toujours une mot aimable et le sourire, je me dis que c’est le signe de ceux qui aiment leur métier. Cela me rend de bonne humeur !

L’autre personnage de la construction à Neuchâtel qui a soulevé mon admiration a été Gilbert Facchinetti. Ses travailleurs ont aussi été à l’écoute de quelques-unes de mes demandes.

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Eau dynamisée (en cours)

On le sait, l’eau vivante est celle des courants. Pour rendre ses propriétés à l’eau du robient, on peut la filtrer, la dynamiser ou encore utiliser d’autres moyens. Je propose la dynamisation par le vortex.

Pour ce faire, on a besoin de :

  • deux bouteilles en verre ;
  • un tube qui permette à l’eau de couler en forme de vortex, de son vrai nom « connecteur de bouteilles » ;
  • eau.
Le connecteur mesure 5 cm de hauteur et 3 de diamètre.
On enroule la boutelle avec le connecteur sur la bouteille presque pleine d’eau. Il faut toujours laisser un vide.
Le connecteur qui permet de faire le vortex est en plastique avec à l’intérieur une forme en spirale qui permet à l’eau de couler comme dans un circuit spiralé et crée donc le vortex.
Chaque fois que je vois le vortex dans l’eau, j’éprouve une profonde joie. Cela part tout seul. Je me demande si l’eau qui est dans mon corps n’entre pas en résonance avec lui.

Eau dynamisée. Elle est plus riche en

Le goût de l’eau. L’eau dynamisée a un autre goût. C’est ce que j’ai constaté. Pour moi, il évoque une forme ronde. Curieux qu’un goût évoque une forme… mais c’est ainsi. Parmi les personnes auxquelles je l’ai fait goûter, il y en a qui disent que c’est plus doux. L’exercice est difficile à faire. Pas tout le monde a entendu parler d’une eau dynamisée et trouvant la chose bizarre sont tellement perturbés qu’ils ne savent plus où se trouve leur goût. Ce n’est pas étonnant. Quand on ne cherche pas quelque chose, on ne le voit pas. Ici voir et sentir sont dans le même monde.

Eva Lothar – méthode Bates pour les yeux. Rencontre particulière 24. (en cours)

La vie d’Eva est comme sa vue : tout le temps en mouvement !

Je prévois d’aller à Paris et me demande si je peux voir Eva. Je lui téléphone, mais, non, elle est absente. Bon, je ne lui téléphone ni tous les jours ni tous les mois, mais à chaque fois que je l’ai fait, j’ai dû attendre qu’elle retourne à Paris. C’est pourquoi, je dis qu’elle est toujours en mouvement. Ceux qui la connaissent savent qu’elle partage sa vie entre la France et les États- Unis. Ça, c’est le côté géographie, mais attendez la fin de l’article pour voir que ce n’est pas que physiquement qu’elle bouge !

Est-ce que c’est important de bouger ? Vous aurez deux réponses, celle d’Eva et la mienne et au fond, elles se rejoignent.

Je vais chez Eva. Cela faisait quelques années qu’on s’était rencontrées pour la première fois. Elle m’avait donné un premier cours sur la vue et environ deux ans après, le second. Je m’intéressais à la méthode Bates parce que j’avais des participants à mes cours qui avaient des problèmes de vue. J’ai écrit un article sur le sujet ici. Il n’est pas inutile de rappeler que savoir une chose c’est une chose et la faire sienne, l’appliquer c’en est une autre ! Il s’agit de vraiment changer de façon de voir les choses.

Les informations. On le sait, le monde est fait de particules et les particules sont de l’information. Eva m’a transmis des informations que je mets en pratique bien souvent, sauf quand je me fais avoir comme une débutante en fixant des choses ou en laissant ma pensée s’envoler sans y prêter gare. Je veux dire que le regard reste fixe alors que les images valsent dans ma tête. Alors, les informations d’Eva m’accompagnent bien souvent. Je constate que lorsque je cherche une information pour quelqu’un d’autre, elle finit par me rendre service ! Nous sommes un puzzle fait d’informations de toutes sortes : génétiques, sociales, professionnelles, d’affinités et de tout ce qui croise notre vie. Je suis contente quand je peux mettre un nom sur certaines informations, comme celles en provenance d’Eva. Quand je la remercie, je remercie forcément Bates et tous les patients qui lui ont permis de construire sa méthode, tous ceux qui l’ont formé, et cela me fait remonter à la nuit des temps. C’est un vortex temporel. J’adore cela ; j’ai la sensation de vivre l’expression « nous sommes tous reliés ».

Lors de la visite. Nous parlons de choses et d’autres. Je n’ai pas un ordre précis et les choses se lient les unes aux autres. Cette fois-ci, les temps qui courent étant particuliers, nous parlons de la marche du monde, de la façon dont les informations sont transmises et de celle dont les gens les appliquent. Je me rends compte que nous avons une même façon de penser : nous devons prendre de la distance avec les choses et voir ce qui est en notre pouvoir pour faire ou ne pas faire telle chose. Les cellules de mon être se laissent aller comme si elles occupaient chacune un fauteuil bien large. Je suis à l’aise ! Voici quelques sujets :

  • Vous dansez toujours ? Oui, mais mon école de danse prend d’autres chemins. Je n’ai pas d’atomes crochus avec les enfants ni les adolescents de la nouvelle génération qui zappe, qui n’a pas le sens du long terme, qui n’a pas les mêmes normes d’éducation ou de savoir-vivre que moi. Je n’y arrive pas. C’est un autre monde. Je ne peux pas me forcer à faire quelque chose parce que j’ai besoin d’argent. C’est contre ma nature. Aussi, ai-je créé pour le service des Sports de la ville de Neuchâtel, où j’habite, des cours pour des adultes qui désirent apprendre quelque chose d’utile pour leur corps, pour eux. Cela les rend indépendants et ne sont pas obligés de suivre pendant des années des cours ou des manipulations physiques faites par d’autres. De plus, j’ai repris mes spectacles toute seule. Au début de ma carrière artistique dans ce domaine (j’en ai aussi d’autres), j’ai présenté des spectacle de danse seule, puis, j’ai eu mon école et ai composé des danses pour les élèves en tenant compte de leur personnalité. Ce qui est curieux c’est que maintenant que je reprends certaines danses, c’est comme si je les avais déjà faites pour moi. C’est presque le même phénomène ou chemin emprunté par les informations que je cherche pour les autres. Curieux… J’ai ajouté un côté théâtre. Mes spectacles sont de la danse-théâtre, il y a de l’interaction avec le public et mes spectacles sont intimistes.
  • Vous voulez boire ou prendre quelque chose ? Je ne peux boire que de l’eau et ne mange rien aujourd’hui. Je jeûne tous les vendredis depuis le mois de novembre.
  • Ah ? Le jour est tombé par hasard. En fait, j’ai rencontré Jade Allègre.
  • Jade Allègre ? Vous la connaissez ? Un sacré personnage ! Oui, je suis tombée sur elle alors qu’elle parlait dans une vidéo du rôle de l’argile en période de pandémie. J’ai eu une conversation avec elle et m’a dit qu’elle allait venir en Suisse donner un cours. J’y suis allée et puis elle est venue passer deux jours chez moi. La première conversation a eu lieu en novembre et là j’ai appris que l’on pouvait nettoyer les articulations par le jeûne. Celui-ci a deux versions : trois jours d’affilée par mois ou un jour par semaine. J’ai pensé que j’allais, avec un peu d’effort, survivre à un jour, je n’arrivais pas à en imaginer trois… Cela me va très bien, j’ai perdu du poids, je me sens bien et je mange moins. Elle m’a aussi conseillé de manger lentement. Ce conseil, je l’avais déjà reçu il y a passablement de temps, mais entre avoir compris les mots et les laisser envahir le terrain, devenir miens… c’est comme avec les exercices pour la vue… Alors, volontiers un verre d’eau.
  • J’ai toujours une carafe avec de l’eau. Ah, c’est toujours celle qui a des formes qui se transmettent à l’eau… (Je l’avais déjà vue lors de mes autres visite).
  • Oui.

Là, je ne sais plus comment les choses se sont liées mais tout à coup, comme on parle des qualités de l’eau, je mentionne Jacques Collin.

  • Jacques Collin ? J’ai lu son livre sur l’eau L’Eau-delà de l’eau – De l’autre côté du miroir de l’eau. Je l’ai corrigé et apporté à l’éditeur, Guy Trédaniel.
  • Ah ? moi aussi ! Vous souvenez-vous à quelle époque ?
  • Oh ! Il y a des années. Je pense que ce doit être la première édition. Il y en a quatre, j’ai eu affaire à la quatrième. Mais, effectivement, dans la première il y avait beaucoup de coquilles.

Je racourcis. Je raconte à Eva que Jacques m’a donné la permission de citer des extraits de ses livres dans mes articles. C’est fabuleux de savoir que je désire rencontrer Eva, que j’attends que le destin se montre favorable pour cela et que nous nous découvrions la même tendance à corriger les textes que nous lisons, le même intérêt tant pour Jade, pour Jacques et la même vision de divers événements de notre société. J’ai l’impression d’être dans une pièce de théâtre où je lis un script. On le sait, la vie dépasse la fiction.

L’orthographe, le langage, les manières. Tout cela se perd. Eva est d’accord avec moi. Elle dit que ce n’est pas parce que quelqu’un exerce une activité qu’il peut la transcrire correctement. Auparavant, lui dis-je, je lisais un mot que je ne connaissais pas et je pouvais être sûre que la graphie était la bonne.

Je fais une parenthèse que je dois à Chambaron, nom de plume : on devrait parler d’orthographie et pas d’orthographe. Pourquoi ?

  • c’est une des incohérences de l’Académie à ses débuts (xviie siècle) ; elle a dérogé aux règles mêmes qu’elle tentait de mettre en place : ainsi typographie (écriture avec des ‘types’, imprimerie), sténographie (écriture rapide), calligraphie, (écriture enjolivée), etc. ;
  • quand cela a été le tour d‘orthographie (écriture correcte), l’Académie n’a pas voulu froisser les architectes de la Renaissance qui avaient déjà utilisé ce mot pour qualifier la représentation d’un volume sur une surface plane (un bâtiment sur un plan, à la verticale, orthogonalement). Elle a retenu orthographe pour l’écriture des mots, sans plus chercher ;
  • or, les mots en -graphe désignent l’artisan (comme un typographe) ou l’objet (comme un sismographe) qui pratique la -graphie ;
  • ce qui est répréhensible est de ne pas avoir modifié cela par la suite, le terme d’architecture étant dix mille fois moins courant… (et de plus, me dis-je, ce n’était pas le bon mot non plus. Il faudra que je demande à un latiniste comment il aurait fallu le dire).

En y pensant, c’est vrai que les gens disent « il a bonne orthographe », « il a mauvaise orthographe » ce qui voudrait dire : bien correctement écrit, et, mal correctement écrit. Cela n’a pas de sens. Chambaron, sur Twitter, où il est passablement suivi, a réussi à faire comprendre de quoi il en retourne et les twitteurs le suivent. On ne peut que le féliciter !

En conclusion, on devrait dire : « quelqu’un ne respecte pas l’orthographie » (celle qui est normée, plus ou moins bien) ou « fait des erreurs de graphie ». Il faudra du temps pour imposer cela. On pourrait aussi dire que l’orthographie de tel mot est celle-ci ou que la graphie utilisée n’est pas la bonne ou est la bonne. Chambaron précise encore : « Ne pas écrire correctement » est trop flou puisque cela peut concerner l’écriture manuscrite (illisible), la syntaxe (bancale) ou le style (pour un mauvais auteur).

L’Académie française donne raison à Chambaron, puisque sa définition de graphie se lit : « xviiie siècle, comme élément de composition, au sens de ‘description’. Dérivé savant du grec graphein, ‘écrire’. Représentation d’un son, d’un mot, par des caractères d’écriture et conformément à certaines règles. Graphie correcte, fautive. Graphie archaïque. Graphie étymologique. Graphie phonétique. ‘Tens’, ‘tans’, ‘tems’ sont d’anciennes graphies du mot ‘temps’. Moderniser une graphie. »

Eva, tête de classe, et son professeur de français, madame Maugean. J’aime les gens qui se rappellent ceux qui leur ont transmis des savoirs, des valeurs. C’est le cas d’Eva qui raconte que ce professeur de l’école primaire avait joué un rôle important dans sa formation. Elle me dit qu’il y avait des rangées de pupitres et qu’en général, les élèves les plus faibles s’asseyent derrière. Alors, son professeur avait demandé à ses élèves de se mettre par groupes de colonne. Cela avait fait trois groupes de huit élèves ; ils étaient chargés d’étudier la même question et forcément ils étaient en compétition. C’était très intéressant, ajoute-t-elle, parce que cela créait une émulation et les élèves le moins actives en classe s’impliquaient aussi. Tout le monde sortait gagnant. J’ai de l’admiration pour ce professeur si perspicace et dis à Eva que l’esprit de cette dernière doit être content de se voir ainsi rappelé. Eva me dit encore qu’une ancienne élève de sa classe avait pris contact avec elle pour qu’elles aillent rendre visite à leur professeur fort âgé. Elles ont frappé à sa porte et lorsque le professeur a vu Eva, elle s’est instantanément rappelé « la petite élève, tête de classe, que j’avais été ; toujours vêtue de jolies robes créées par ma mère ». J’apprends qu’Eva a été tête de classe à la petite école. Ce n’est pas étonnant, elle l’est toujours.

Eva me montre le dernier livre publié par son association sous sa direction :

Je conseille ce livre à tout le monde ! Tout y est pour conserver et / ou récupérer la vue.
Cette dédicace est une vue panoramique de ma vie par Eva. Je suis touchée, j’ai l’impression de voir ma vie dans son ensemble et c’est aussi, au sens figuré, un exemple de la vue que l’on doit avoir lorsqu’on regarde son chemin.

On parle de la vue. Eva rencontre des gens qui sont gênés parce que la vue périphérique est floue. Ce n’est pas mon cas. Lorsque je marche en ville, le fait d’avancer et de voir défiler le paysage périphérique me donne une joie profonde. Je ne peux expliquer la chose, c’est comme si j’avançais dans le temps et dans l’espace. Là, c’est une des rares notions de physique de notre ami Einstein que je comprenne réellement. C’est presque enivrant, c’est même enivrant.

Je passe plus de temps qu’auparavant à l’ordinateur et ne pense pas à reposer ma vue… C’est pourtant simple, dit Eva. On regarde au loin, on utilise le pinceau, on respire. Elle a tout à fait raison. Il suffit d’y penser, il suffit… et pourtant… J’en reviens au livre sur la vue. Je l’ouvre au hasard. Vous le savez, il n’y a pas de hasard. Je tombe sur le passage dédié à la lecture. Je pratique le pinceau lors de mes promenades ou dans la danse de l’éléphant, mais dans la lecture… c’est pourtant si reposant. Bon, j’ai du pain, non, de la vue devant moi !

La vision élargie permet d’avoir un angle plus ouvert sur les questions de la vie.

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